Discuter:Campagnes de l'État indépendant du Congo contre les Arabo-Swahilis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page réalisée avec l'aide de l'ensemble des informations disponible online en français et anglais mi-2007.

Bel Adone (d) 19 décembre 2007 à 13:14 (CET)

	L'article que vous venez de consulter fait partie du projet Belgique qui a pour but l'amélioration de l'ensemble des articles concernant la Belgique. Si vous souhaitez contribuer, vous pouvez consulter la page du projet.
À évaluer	Cet article a été classé comme d'Avancement ? selon le Tableau d'avancement du projet. (Modifier)
À évaluer	Cet article a été classé comme d'Importance ? selon le Tableau d'importance du projet. (Contester?)

	Campagnes de l'État indépendant du Congo contre les Arabo-Swahilis fait partie du projet Afrique, qui a pour but d'enrichir le contenu de Wikipédia sur les sujets liés à l'Afrique. Si vous voulez participer, vous pouvez modifier cet article ou visiter la page du projet, où vous pourrez vous joindre au projet et consulter la liste des tâches et des objectifs. Le portail Afrique pourrait aussi vous intéresser.
À évaluer	Cet article a été classé comme d'Avancement ? selon le Tableau d'évaluation du projet. (Voir les statistiques)
À évaluer	Cet article a été classé comme d'Importance ? selon le Tableau d'évaluation du projet. (Contester?)

[modifier] Esclavagisme

La thématique de l'esclavagisme / anti-esclavagisme est abordée de façon incidente dans cet article, et non pas centrale. Le problème central ayant motivé cette guerre est bien le contrôle politique et économique de la région. Qui passait notamment pour les Arabo-Swahilis essentiellement par l'exploitation de l'ivoire et des esclaves. Ils avaient cependant aussi développé une agriculture, de l'élevage et une exploitation des ressources naturelles.

Pour ce qui est de l'EIC, l'anti-esclavagisme est un thème central dans le déclenchement de cette guerre et de ses motivations (et très présent dans la littérature de l'époque). On sait depuis que cette cause a été éclipsée rapidement par le soucis d'exploitation du territoire, et que l'on en était arrivé à des dialectiques telles que celle des libérés (des individus étaient rachetés à des esclavagistes, mais étaient tenus à un travail forcé de plusieurs années pour permettre de rembourser leur rachat!).

Toujours est-il que certaines expéditions, dont notoirement celles de Jacques de Dixmude à Albertville / Kalemie étaient ouvertement anti-esclavagistes, avec des agents et des commenditaires convaincus (Société antiesclavagiste belge). Ce qui n'a pas empêché plus tard que Jacques soit épinglé dans le Rapport Casement pour ses brutalités.

Bel Adone 20 mars 2007 à 23:21 (CET)

[modifier] CETTE PAGE MANQUE D'OBJECTIVITE

Les belges qui ont occupé ces territoires n'étaient pas anti-esclavagistes. Ils se sont comportés au moins de la même manière que les Swahilis : massacre de populations pour collecte de l'hévéa, déplacements massifs de populations pour les contrôler, rapts massifs d'enfants pour les "éduquer" et supprimer les cultures locales (rôle de "missionnaires" spécialisés belges).

Certains ont calculé que les belges (ne dépendant que du roi Léopold II, et non de l'état belge à l'époque) sont responsables du massacre de 40 millions de congolais : massacres directs, massacres par diffusion volontaire ou non d'épidémies, massacres d'ouvriers dans des conditions abominables de travail (construction de la ligne de chemin de fer de la côte vers Kinshasa), massacres pour la récolte des boules d'hévea, morts de nombreux déportés par manque de soins et nourriture, et autres.

L'anti-esclavagisme, les missionnaires, et "l'apport de la civilisation" ont été des outils de propagande vis à vis de l'opinion belge qui n'était pas favorable à la création d'une colonie.

Les populations congolaises étaient sous le feu croisé de beaucoup de rapaces. Les Swahilis n'étaient pas les pires.

Cette page ne manque pas spécialement d'objectivité. Elle se borne à rapporter des informations factuelles liées aux seules campagnes militaires évoquées. Une remarque figure avant la présente concernant les sujets évoqués, dont l'implication anti-esclavagiste. Le reste relève de discussions plus générales débattues notamment sur la page de l'EIC. Si le chiffre maximal de 30 millions de déficit de population est parfois cité, il ne s'agit bien que d'une population manquante (incluant maladie, dénatalité, exodes, éventuellement meurtres) mais pas massacrée. 40 millions de personnes massacrées est fantaisiste (le territoire ne comptait que 12 millions de personnes à l'indépendance, et environ 3 fois moins en 1908).

Bel Adone 22 août 2007 à 15:06 (CEST)