Discuter:Campagne de France (1814)

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Proposé par : >> --Lebob 2 mars 2007 à 17:41 (CET) <<

[modifier] Raisons de la demande de vérification

À remplir par le proposant

L'article me paraît d'une part exagérément francocentré et d'autre part, extrêmement avare en références alors même que la période Napoléonienne fait l'objet d'une abondante littérature.

Par ailleurs, l'article contient d'innombrables citations, sur l'opportunité desquelles on pourrait, au minimum, s'interroger et dont les sources ne sont, de toutes façons, jamais données ce qui est plus dérangeant.

Par ailleurs, l'article apparaît, dans sa forme actuelle, essentiellement comme une ode à l'empereur.

Pire, la lecture de l'article donne une curieuse impression de propagande: cela ressemble un peu aux communiqués allemands de 1942-1945 où une séries de victoires éblouissantes mais peu significatives amenèrent la Wehrmacht de Stalingrad aux portes de Berlin. Certes, Napoléon a obtenu des victoires partielles au cours de la campagne, mais il a quand même fini par être battu par "les ennemis" (ennemis de qui, en fait? - francocentrage).

[modifier] Discussions et commentaires

Tout ce fatras provient de "Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850" de Mullié, qui est sous Wikisource.

Presque tout est à reprendre. On devrait archiver certaines formules pour un article "propagande", sur l'air de "Ne dites pas... mais dites...", par exemple : Ne dites pas ... "Napoléon bat en retraite", mais dites... "En retirant ses troupes, Napoléon trompe Blücher qui espérait l'anéantir."

Il y a aussi : "Dans cette journée et celle qui suivit, l'Empereur se comporta comme le premier soldat de la France; souvent il est obligé de se servir de son épée pour se dégager des masses qui l'entourent. L'ennemi fait le feu d'artillerie le plus vif, un obus vient en roulant s'arrêter à côté d'un des carrés de la garde, dans lequel il occasionne un mouvement. L'Empereur qui s'en aperçoit pousse son cheval vers le projectile, et paraît s'étonner que des soldats tant de fois éprouvés fassent attention à pareille chose. L'obus éclate, un nuage de fumée le dérobe à ses troupes ; mais ni lui, ni son cheval, ni personne n'est atteint."

et : " Après avoir essuyé une perte de 9000 hommes, dont 5000 tués ou blessés, et de soixante bouches à feu, dans cette affaire que les étrangers appellent la victoire champenoise, les soldats français eurent à combattre, outre une immense cavalerie, un ouragan qui le frappait de front, et une pluie abondante qui rendit sans effet les ressources de la mousqueterie."

Plus sérieusement, certaines dates sont fausses, et presque tout l'aspect "diplomatique" de la période, pourtant assez rigolo quand on aime l'humour noir, est passé sous silence. Tout le monde envoie des ambassades, des lettres plus ou moins secrètes, des émissaires papelards pour tenter de sauver les meubles, offrir ses services... D'un point de vue structure, il faut remettre les victoires de Napoléon à leur juste mesure, c'est-à-dire des égratignures sur les coalisés, qui les font hésiter à pousser trop vite avant, mais qui ne remettent à aucun moment en jeu l'écrasant rapport de force favorable aux "ennemis de la France" comme dit Mullié, et ne changent rien au défilé de convertis potentiels qui, dans le camp napoléonien, s'il y en a encore un, afflue en permanence auprès des antennes de la coalition et des royalistes, qui tiennent ouvertement salon à Paris pendant que les armées virevoltent. Je reprends les données essentiellement à partir de l'Almanach du Premier Empire, de Jean Massin, une chronologie jour par jour très complète sur la période.

Voilà... je m'épanche en discussion, pour cracher mon venin, et je me remets en mode "neutralité" pour l'article. En tout cas j'essaie. Tous les morts de cet article sont morts pour rien.

Amicalement Aluminium 24 mai 2007 à 23:04 (CEST)