Callithrix

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Ouistitis
Ouistiti du Nordeste (Callithrix jacchus)
Ouistiti du Nordeste (Callithrix jacchus)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Ordre Primates
Famille Callitrichidae
Genre
Callithrix
Erxleben, 1777
Taxons de rang inférieur
  • Voir texte.
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Les espèces du genre Callithrix sont appelées les ouistitis d'atlantique. Elles appartiennent à la famille des Callitrichidés.

Sommaire

[modifier] Répartition

Toutes les espèces d’ouistitis connues à ce jour sont endémiques du Brésil, à l’exception du Ouistiti à queue noire (qui fait des incursions au nord du Paraguay et à l’est de la Bolivie) et du Ouistiti pygmée qu’on trouve dans toute la haute Amazonie. On ne rencontre plus d’ouistiti au nord de la ligne Amazone-Japurá-Caquéta ni au sud du Tropique du Capricorne. Les récentes analyses biomoléculaires et les taxonomistes modernes ont permis d’identifier trois groupes d’ouistitis, classés chacun dans les genres Callithrix, Mico et Cebuella.

Six espèces propres à l’Est brésilien appartiennent au groupe des Callithrix : l'Ouistiti du Nordeste (C. jacchus) omniprésent même dans la caatinga, l’Ouistiti à pinceaux noirs (C. penicillata) dans le cerrado, l’Ouistiti du Bahia (C. kuhlii), l’Ouistiti à face blanche (C. geoffroyi), l’Ouistiti à tête jaune chamois (C. flaviceps) dans l’Espírito Santo, enfin l’Ouistiti oreillard (C. aurita) dans le São Paulo. Ils ont un pelage moucheté ou tacheté (de noir avec soit du blanc, du jaune, du chamois ou du rougeâtre), la queue annelée de noir et de gris, les oreilles touffues (poils blancs, noirs ou jaunes) et possèdent 23 paires de chromosomes (2n = 46). Toutes ces espèces s’hybrident sur leurs zones de contact sauf C. aurita et C. penicillata dans l’État du São Paulo. L’Ouistiti à face blanche est le plus primitif et l’Ouistiti oreillard le plus différencié du groupe. Les Callithrix se seraient séparés du groupe amazonien (Cebuella et Mico) il y a environ 5 millions d’années.

Outre ces espèces de la façade atlantique, on trouve des ouistitis tout le long du sud de l’Amazone, distribuées depuis l’embouchure de ce fleuve jusqu’au Rio Madeira, et rassemblées dans le genre Mico. Ces ouistitis ont un pelage noir, gris ou blanc, une queue moins nettement annelée que les Callithrix, des oreilles le plus souvent nues, une face nue rosâtre ou sombre et seulement 22 paires de chromosomes (2n = 44). Les 15 espèces amazoniennes identifiées à ce jour se différencient en deux sous-groupes : le premier inclut d’une part des espèces d’Amazonie orientale (M. emiliae, leucippe, argentatus) à l’est du Rio Tapajós et d’autre part des espèces d’Amazonie centrale (M. aff. emiliae, nigriceps, marcai, manicorensis + Calibella humilis) entre les Rios Madeira et Aripuanã. Ce premier sous-groupe appelé argentatus/manicorensis englobe géographiquement le deuxième sous-groupe (M. melanurus, intermedius, acariensis, saterei, chrysoleucus, mausei, humeralifer) appelé humeralifer/melanurus. Ce dernier est inscrit entre les Rios Aripuanã et Tapajós et se caractérise par la présence d’une bande blanche au niveau cuisse-hanche. L’on pense que la radiation de tous ces ouistitis amazoniens a commencé par la migration vers le nord d’une forme ancestrale de melanurus qui occupait l’immense zone des hauts fleuves Rios Madeira, Mamoré, Guaporé, Arupuanã et Juruena et s’est répandue dans de nombreux interfluves jusqu’à l’Amazone. On voit comment les grands cours d’eau jouent chez les primates un rôle majeur dans la spéciation, au même titre que les montagnes et les variations majeures de végétation (transition de la forêt à la savane, par exemple) en créant puis en entretenant ce processus.

Le cas de l’ouistiti nain (Calibella humilis), moucheron isolé à la confluence des Rios Madeira et Aripuanã, continue de poser problème. Certains estiment que ce mini-bolide se situe à la base du clade des ouistitis amazoniens, son évolution commençant par la « naissance » de l’ancêtre du ouistiti nain puis du ouistiti pygmée (cf. enacdré).

Le genre Cebuella, représenté par le seul ouistiti pygmée (C. pygmaea), s’est séparé des autres ouistitis amazoniens en franchissant le puissant Rio Madeira et se rencontre aujourd’hui dans toute la haute Amazonie en compagnie des tamarins. Aucun autre ouistiti ne n’est répandu à l’ouest du Rio Madeira. L’ouistiti pygmée est l’espèce qui a poussé le plus loin le processus de nanisation enclenché depuis des millions d’années par les ouistitis-tamarins sud-américains. Le deuxième plus petit singe de la planète (après le microcèbe pygmée) ne mesure qu’une douzaine de centimètres. Du fait de sa taille microscopique, l’ouistiti pygmée a plus de prédateurs potentiels que les autres singes. Les oiseaux de proie constituent une menace constante. Il balaie l’horizon en tournant sa tête sur 180°. Pour éviter de se faire repérer, il arbore une robe cryptique, au dessus fauve brunâtre mêlée de noir grisâtre. Son mode de déplacement est aussi très personnel : à l’arrêt, il est pratiquement indétectable. Aussi, quand il avance, il le fait parfois avec une très grande lenteur, à la façon d’un paresseux ou d’un caméléon. Ce poids plume peut s’agripper à une tige sans la faire ployer. Mais sa stratégie principale reste celle de la sauterelle : la séquence jaillissement-immobilité. Notre pile électrique miniature peut faire des bonds de 4m ! L’ouistiti pygmée se déplace en sautant en position verticale le long des troncs plus souvent que tout autre singe. Comme l’écureuil, sa vélocité est telle que l’œil humain a du mal à le suivre. Comme l’écureuil, il grimpe en spirale autour des arbres et se cache derrière les troncs. Après avoir alterné une série de sprints et de sauts déconcertants, l’ouistiti s’immobilise au sol où sa tenue de camouflage fait merveille ou bien se cache derrière une branche.

Le long de la côte est du Brésil et au sud de l’Amazone, les ouistitis se sont diversifiés en quelque 22 espèces, à la robe tantôt blanche tantôt sombre tantôt agouti, pesant entre 120g et 400g. Nul doute que d’autres espèces d’ouistitis vont être découvertes au siècle prochain dans les nombreuses régions mal connues qui s’étendent d’ouest en est du Rio Madeira au Rio Xingú, susceptibles de modifier sensiblement la classification des « marmousets », merveilleux lutins de la forêt amazonienne.


[modifier] Primates à la gomme

Les ouistitis, et dans une moindre mesure les tamarins, consomment la gomme qui suinte du tronc de certains arbres sous forme de gouttelettes ou de filet gluant. La gomme constitue une ressource limitée dans la forêt mais de haute valeur nutritionnelle. Elle contient de l’eau, des polysaccharides complexes, du calcium et des traces minérales (fer, aluminium, silicium, magnésium et sodium). La structure des polysaccharides rend la gomme indigeste pour de nombreux mammifères, ses composants phénoliques exigeant une détoxication efficace ou une excrétion rapide. Si bien que ces primates n’ont guère de concurrents diurnes sur cette niche alimentaire, si ce n’est les écureuils et les hyménoptères (guêpes et abeilles).


[modifier] Le saviez-vous ?

  • Les ouistitis sont les seuls singes à posséder de longues soies sur chaque poignet, véritables poils tactiles.
  • Entre le jour et la nuit, leur température corporelle peut varier de 4°C.
  • Pendant le repos ou le sommeil, l’ouistiti enroule sa queue entre ses jambes. La nuit, les membres du groupe se pelotonnent, un comportement baptisé huddling en anglais et qu’on pourrait traduire par le terme littéraire de blottissement.
  • Les ouistitis sont les plus nombreux dans les forêts riveraines et inondables, là où les arbres à gomme abondent. On compte 40 à 50 groupes par km².
  • Les ouistitis sont des primates très bavards. En Amazonie, on les surnomme les « parleurs de la jungle ». Ces gazouilleurs qui pépient comme des oiseaux méritent bien leur nom indigène onomatopéique «ouistiti », un mot qui siffle aux oreilles.
  • En captivité, les ouistitis préfèrent vivent en couple. Dans la nature, le groupe assure une meilleure protection contre les prédateurs.


[modifier] Gare aux gatos

Les principaux prédateurs du ouistiti à face blanche (Callithrix geoffroyi) et de tous les ouistitis sont le margay et le chat-ocelot, deux petits félins qu’on appelle localement gato-do-mato. Le margay est un acrobate arboricole capable de se suspendre aux branches tel un paresseux. Ses pieds postérieurs rotatifs sur 180° lui permettent de descendre des arbres la tête en bas, comme sa victime l’écureuil ! Son audace représente un danger réel. La nuit, il fait sa ronde en inspectant les dortoirs dans les trous d’arbre, obligeant les ouistitis à en changer fréquemment. Parfois, un dortoir idéal est déjà occupé par un kinkajou, ce qui oblige la famille à choisir un site moins bien protégé. En cas de danger, les singes fixent du regard leur agresseur en poussant des cris d’alarme, s’approchent et tournent autour de l’intrus. Ce comportement de harcèlement visuel et sonore est connu sous le nom anglais de mobbing. Mélange de défi et de peur, le mobbing peut durer plusieurs minutes. Il sert à attirer l’attention sur le prédateur pour que tout le groupe le garde à vue et représente une source d’apprentissage pour les jeunes inexpérimentés donc inconscients. Les ouistitis redoutent moult autres prédateurs comme le petit-duc, un rapace nocturne qui s’attaque aux jeunes (ses propres oisillons étant des victimes de choix du margay). Pour les jeunes, le danger vient aussi de créatures lentes : les mygales géantes peuvent les paralyser d’une simple morsure. Quant au boa constrictor, il peut se jeter sur un retardataire et l’étouffer en un rien de temps. Les ouistitis couinent et piaillent, mais il est trop tard, le jeune étourdi est avalé comme un vulgaire en-cas. Dans quatre jours, il sera entièrement digéré. Enfin, il existe un autre piège mortel : le scolopendre géant. S’il constitue un mets de choix, l’ouistiti doit toutefois bien prendre garde de ne pas s’exposer à ses crochets hautement venimeux.


[modifier] Bandes rivales

Les rencontres entre bandes rivales sont rares et brèves mais peuvent s’avérer dangereuses si elles dégénèrent. Les mâles résidents exhibent leurs testicules pour signifier aux intrus qu’ils doivent déguerpir et les femelles marquent leur odeur en se frottant aux branches et en urinant. En cas d’affrontement, les ouistitis s’attaquent mutuellement à la tête, la partie du corps la plus exposée où la fourrure est moins dense. La moindre blessure au visage peut avoir des conséquences fatales. En Amazonie, une plaie s’infecte facilement. Ce sera la mort pour le vaincu et parfois même pour le vainqueur. Le cadavre n’aura pas le temps de se décomposer : les tucandeiras, des fourmis géantes de 4cm qu’on dit capables de tuer un homme, se chargeront de liquider la dépouille.


[modifier] Indispensable coopération

Après l’accouchement de ses jumeaux, la mère ouistiti refuse à quiconque l’accès à sa progéniture avant une semaine. Passé ce laps de temps, le père porte les deux nouveau-nés sur son dos, qui enroulent leur queue autour de lui. Tous les deux ou trois heures, il redonne un petit à la mère pour qu’elle l’allaite entre un quart d’heure et une demi-heure. Au-delà de trois semaines, la mère ne portera plus sa progéniture quand elle ne la nourrit pas. Désormais, le père a les jumeaux à charge, ce qui lui fait perdre du poids et rend son alimentation plus laborieuse. Heureusement, d’autres membres peuvent aider au transport, au nourrissage et aux jeux des petits. Ces aides acquièrent ainsi une expérience de l’élevage indispensable à leur vie de futurs parents. La coopération est l’un des traits dominants de l’organisation sociale des callitrichidés, notamment dans le domaine du soin apporté aux jeunes. Néanmoins, ce système coopératif ne concerne pas tous les membres du groupe. Il n’existe qu’un ou deux assistants qualifiés, souvent des mâles, et qui sont mis à contribution parfois davantage que le dominant lui-même. De plus, l’investissement des parents et des assistants varie considérablement d’un groupe à l’autre en fonction de sa structure. Ainsi, un couple s’occupera seul de ses jumeaux s’il n’a pas déjà élevé un jeune devenu adulte au sein du groupe. En conclusion, l’élevage solidaire est la stratégie évolutive mise au point par les callitrichidés pour soulager la femelle lactante à un moment où elle a les plus gros besoins énergétiques.


[modifier] Un système de reproduction variable

On a longtemps cru que les ouistitis étaient monogames, parce que tel est le cas en captivité. La réalité sauvage apporte le démenti. Dans la nature, il existe des groupes avec un seul mâle adulte reproducteur, d’autres avec une seule femelle adulte reproductrice, d’autres encore avec plusieurs mâles et femelles adultes (multimâle-multifemelle) mais un seul couple reproducteur. Les contingences environnementales décident des variations du système social. Parfois, la femelle dominante s’accouple avec des mâles inférieurs et le mâle sollicite d’autres femelles surtout en l’absence de sa régulière. Mais, le plus souvent, aucune femelle subordonnée ne se reproduit. Comment s’opère la « castration » des subordonnées ? D’abord, elle est chimique. La femelle alpha émet des phéromones qui inhibent ses concurrentes et retarde la puberté de ses filles, un retard parfois accru par l’absence de mâles étrangers qui signifie absence de stimulation sexuelle. Un deuxième facteur visuel intervient : le croisement répété des regards de la dominante suffit à retarder l’ovulation des dominées. Dernier point et peut-être le plus pertinent de tous, du moins dans les groupes déjà bien établis : la femelle alpha fait sentir sa préséance physique grâce à un léger coup d’épaule par ci, une posture d’intimidation par là. Elle maintient son hégémonie reproductrice à l’économie, sans trop de brutalité. Lorsque des jumeaux naissent d’une femelle inférieure presque en même temps que ceux de la dominante, leur mère ne bénéficie guère d’aide extérieure et il a même été reporté des cas d’infanticide par la femelle alpha. L’agressivité de cette dernière diminue si les naissances de la progéniture de la subordonnée sont suffisamment espacées pour permettre un partage des assistants. Bien que les deux sexes transfèrent, certains individus restent longtemps dans leur groupe natal. Une jeune femelle servira son groupe en tant qu’assistante non reproductrice. Elle sera tolérée par sa mère aussi longtemps que les bénéfices qu’elle lui procure dans l’élevage des petits contrebalanceront les coûts de la compétition alimentaire que sa présence occasionne. Inversement, la fille n’aura tendance à accepter ce marché (subordination, non reproduction) que si ses chances de trouver un partenaire dans une zone voisine convenable sont si faibles qu’il reste plus avantageux pour elle de demeurer dans son groupe où elle acquiert une précieuse expérience des tâches parentales.


[modifier] Des êtres chimériques

Dans l’utérus, les placentas des jumeaux ouistitis grandissent rapidement et fusionnent, si bien qu’il se crée un réseau de vaisseaux sanguins à travers lesquels les cellules peuvent voyager d’un jumeau à l’autre. Le niveau de chimérisme est différent d’un animal à l’autre. Un individu peut être chimérique pour ses poils et son foie et pour rien d’autre, par exemple. L’étude menée en 2007 par Corinna Ross et ses collègues sur une colonie captive d’ouistitis de Bahia (Callithrix kuhli) a montré que plus de la moitié des ouistitis mâles avaient un sperme chimérique, autrement dit leur sperme provenait d’un mâle M mais l’ADN de ce sperme était celui du frère dudit mâle M ! Le père génétique du bébé est donc son oncle… Il se pourrait aussi que certains ovaires soient chimériques et donc que des mères donnent naissance à des nièces et neveux. D’un point de vue comportemental, les mâles portent davantage attention aux progénitures chimériques mais c’est l’inverse pour les femelles. Ce chimérisme rampant chez les ouistitis pose une question d’une portée plus large : si une femelle peut génétiquement donner naissance au rejeton du frère du mâle avec lequel elle s’est accouplée, qu’est-ce alors qu’un individu ?


[modifier] Un ouistiti pas comme les autres

L’ouistiti nain (Calibella humilis), découvert par le botaniste néerlandais M. G. M. van Roosmalen à la fin du XXe siècle au sud du Rio Madeira, multiplie les records et les singularités. Il a la plus petite aire géographique pour un primate (3000km²) et cohabite avec une autre espèce d’ouistiti, l’ouistiti du Rio Manicoré (Mico manicorensis). Son pelage se transforme à trois reprises lors des premiers mois de sa vie ! Cette « bombe » peut être considéré comme le primate le plus rapide de la planète, relativement à sa taille. Une véritable fusée qui saute de branche en branche à la vitesse de l’éclair, au point qu’on n’arrive pas toujours à le suivre des yeux ! Contrairement aux autres ouistitis, l’ouistiti nain gouge souvent les arbres en position redressée comme les écureuils. Autres différences majeures : il est plus grégaire (formant des groupes comprenant jusqu’à 30 individus), non territorial (ne procédant à aucun marquage olfactif), ne produit pas de jumeaux et se montre commensal de l’homme. Pour toutes ces raisons, cette créature exceptionnelle a été classée dans un nouveau genre (Callibella humilis) car elle semble bien faire partie d’une radiation séparée.


[modifier] L'ouistiti pygmée

  • Le nouveau-né est si minuscule qu’il faut une loupe pour distinguer ses doigts ! Un jeune spécimen est encore à peine plus grand qu’un gros criquet, l’un de ses futurs repas …
  • C’est l’ours en peluche des jeunes Indiens, qui lui confient leurs secrets. Pour les adultes, juché sur le haut du crâne, c’est une formidable machine à enlever les poux !
  • Chez cette espèce, l’unique femelle adulte du groupe domine tous les autres membres.
  • Il vit le plus souvent en couple monogame. Parfois, il y a plusieurs mâles adultes au sein d’un groupe et, étant donné qu’ils tentent de s’accoupler, on pourrait penser que cette espèce pratique la polyandrie. Néanmoins, un mâle dominant monopolisant l’accès à la seule femelle, le système reproductif demeure fonctionnellement monogamique.


[modifier] Genres et espèces



Cebuella pygmaea pygmaea, Cebuella pygmaea niveiventris

[modifier] Lien externe

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