Breguet Br.960 Vultur

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Breguet Br.960 Vultur No.1 Silhouette d'un avion
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Rôle Avion d'attaque embarqué
Statut Prototype
Constructeur France Bréguet Aviation
Premier vol 3 août 1951
Mise en service
Date de retrait
Investissement
Coût unitaire
Nombre construit 3
Équipage
1 pilote, 1 opérateur système d'armes
Motorisation
Moteur Armstrong-Siddeley Mamba A.S.Z + Rolls-Royce Nene 102
Nombre 1+1
Type Turbopropulseur+turboréacteur
Puissance unitaire {{{puissanceunitaire}}}
Dimensions
[[Image:|275px|center]]
Envergure 16,70 m
Longueur 16,35 m
Hauteur 5,16 m
Surface alaire 36,50 m²
Masses
À vide 6 450 kg
Carburant {{{carburant}}}
Avec armement kg
Maximale 9 720 kg
Performances
Vitesse maximale 900 km/h (Mach )
Vitesse de décrochage 150 km/h
Plafond m
Vitesse ascensionnelle m/min
Distance franchissable km
Charge alaire kg/m²
Rapport poids/poussée
Armement
Interne
Externe
Avionique

Le Bréguet Aviation Br.960 Vultur est un prototype d'avion d'attaque français, destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Seuls 3 prototypes furent construits et testés au début des années 1950.

Sommaire

[modifier] Conception

Un projet d'avion d'attaque embarqué fut lancé fin 1947 par la Marine nationale française. Ayant remporté le contrat en avril 1948, le constructeur Bréguet Aviation construisit deux prototypes désignés Br.960 Vultur. Le premier d'entre eux fit son vol inaugural le 3 août 1951. Il disposait d'un système de propulsion assez original, composé d'un turbopropulseur à l'avant, dont la faible consommation permettait une grande autonomie, et d'un turboréacteur à l'arrière pour disposer d'un supplément de puissance en cas de besoin (décollage, combat).

Le second prototype prit son envol le 15 septembre 1952. Désigné Br. 965, il fut équipé de moteurs plus puissants car le premier prototype s'avèrait sous-motorisé. Le troisième prototype fut utilisé pour mener les essais de catapultages et appontages simulés au sol. Malgré des campagnes de tests réussies, le projet est cependant abandonné : d'une part il apparaissait clairement que l'avenir était à l'utilisation du turboréacteur seul (du moins pour les avions de combat classiques ne nécessitant pas une autonomie élevée) d'autre part le Vultur était trop lourd pour pouvoir être embarqué sur les porte-avions dont disposait alors la France.

Les études menées sur les 3 prototypes seront cependant réutilisées pour mettre aboutir au Breguet Br.1050 Alizé destiné à la lutte anti-sous-marine, et initialement désigné sous le nom d'Epaulard.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • Prototypes de l'aviation française (1945-1960), Jean-Claude Fayer, éd. E.T.A.I, (ISBN 2-7268-8608-6)


Développement lié

Aéronefs comparables

  • TB3F Guardian


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