Discuter:Blason du Loiret

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Aurais-tu une source sur :

  • l'époque de création de cet écu,
  • son créateur ou sur l'entité qui en passé commande ?

Si cet écu concerne le département du Loiret, il est curieux qu'on n'en trouve trace sur le site du Conseil général. Il est vrai que la mode est aux logos de nos jours. Les armes sont des vieilleries, indignes du troisième millénaire, etc.

Ceux qui pensent cela ont bien tort. En témoigne le nombre grandissant de petites localités, un peu partout en France, qui choisissent de faire appel à des ressources sûres pour se faire établir des armes pertinentes.

Dans le Loiret, par exemple, voir le travail ininterrompu du Conseil départemental d'héraldique urbaine, lequel n'a toutefois publié qu'un armorial cantonal complet (pour 33 autres qui sont manquants, non compris Montargis et Orléans). On note quand même un certain nombre de communes, isolées dans leurs cantons, qui ont recouru aux services du CDHU.

Ailleurs, en Vaucluse par exemple, la totalité du département dispose de son armorial depuis une bonne quinzaine d'années au moins.

Pour en revenir à l'écu dit du Loiret, je serais enclin à ne pas le blasonner de cette manière. Le principe qui me chiffonne est qu'il me semble qu'il faut partir des origines pour arriver à ce qui est contemporain. Or, de toute évidence, la rivière a été « greffée » sur cet écu à une date récente.

On distingue trois éléments :

  • « d'azur, à trois fleurs de lys d'or », armes des rois de France, telles que fixées par Charles V en 1376 (auparavant c'était « d'azur, semé de fleurs de lys d'or ») ;
  • « d'azur, à trois fleurs de lys d'or, le tout surmonté d'un lambel d'argent », armes des ducs d'Orléans, apparus sous leur forme primitive avec Louis, fils de Charles V (mais le champ restant semé de fleurs de lys d'or) et, semble-t-il, fixées définitivement avec Gaston (fils d'Henri IV), puis avec son neveu Philippe (fils de Louis XIII) ;
  • enfin la « devise d'argent», que personnellement je serais enclin à appeler « rivière », sans qu'il soit besoin de préciser l'émail, le caractère ondé et la position fascée.

Donc, en partant du plus ancien au plus récent, j'inclinerais à blasonner ainsi : « d'azur, à trois fleurs de lys d'or, surmonté d'un lambel d'argent, une rivière (du même)(1) posée sur le tout ». (1) me semble superflu, mais je suis sûr que certains n'hésiteraient pas à écrire : « une rivière ondée d'argent posée en fasce sur le tout  »

Ceci dit, je ne suis pas un héraldiste chevronné, loin s'en faut. J'indique seulement ma logique de lecture. Jerotito 4 mar 2004 à 22:25 (CET)