Blaise (affluent de l'Eure)

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Blaise

Longueur	45 km
Débit moyen	1,96 m³.s^-1 mesurés à Garnay
Surface du bassin	425 km²
Régime	pluvial océanique
Se jette dans	l' Eure
Bassin collecteur	la Seine
Pays	France
Cours d’eau - Hydrologie

La Blaise à Dreux

La Blaise est une rivière française qui coule dans le département d' Eure-et-Loir en région Centre. C'est un affluent de l' Eure, et donc un sous-affluent de la Seine.

[modifier] Géographie

La Blaise prend sa source à La Framboisière dans la forêt de Senonches dans le département d'Eure-et-Loir non loin de la limite de l'Orne, et rejoint l'Eure, dont elle est un affluent de rive gauche, près de Fermaincourt (commune de Cherisy).

[modifier] Communes traversées

Longue de 45 km environ, elle traverse de nombreux villages : La Framboisière, Louvilliers-lès-Perche, Maillebois, Saint-Ange-et-Torçay, Saulnières, Crécy-Couvé, Aunay-sous-Crécy, Tréon, Garnay et termine son cours dans l'agglomération drouaise traversant successivement Vernouillet, Dreux et Cherisy.

[modifier] Hydrologie

Le débit moyen annuel ou module de la Blaise, observé durant une période de 30 ans (de 1974 à 2003), à Garnay, localité située peu avant son confluent avec l'Eure à deux kilomètres en aval de Dreux, est de 1,96 m³ par seconde pour une surface de bassin de 413 km² (ref : ^[1] ).

La Blaise présente des fluctuations saisonnières de débit fort modérées. La période de hautes eaux se déroule en hiver et au début du printemps et est caractérisée par des débits mensuels moyens allant de 2,16 à 2,58 m³ par seconde, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février). Dès avril le débit diminue progressivement pour aboutir à la période des basses eaux qui a lieu de juillet à septembre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 1,46 m³ au mois d'août, ce qui est encore franchement abondant, pour un petit cours d'eau. Cependant les fluctuations de débit peuvent être plus importantes d'après les années et sur des périodes plus courtes.

À l'étiage le VCN3 peut baisser jusque 0,820 m³, en cas de période quinquennale sèche (voir note ^[2] ), soit 820 litres par seconde, ce qui est très loin d'être sévère et reste même abondant.

Les crues cependant peuvent être relativement importantes. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 14 et 20 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 25 m³ par seconde, le QIX 20 de 29 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 34 m³ par seconde (voir note ^[3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Garnay durant cette période, a été de 27,2 m³ par seconde le 6 janvier 2001, tandis que le débit journalier maximal enregistré était de 22,6 m³ par seconde le 23 janvier 1995. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue n'était même pas d'ordre vicennal, c'est-à-dire nullement exceptionnelle.

Au total, la Blaise est une rivière médiocrement abondante, comme la plupart de ses voisines du sud-ouest du bassin de la Seine et du bassin de l' Eure plus particulièrement. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 150 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne de la France, tous bassins confondus, et aussi à la moyenne du bassin de la Seine (plus ou moins 240 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre peu élevé de 4,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Références

↑ Banque Hydro - Station H9133040 - La Blaise à Garny (option Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.