Bernard Morlino

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Bernard Morlino est né à Nice le 23 novembre 1952. Chroniqueur littéraire au Figaro Littéraire. Éditorialiste à Actufoot06 et au Journal du Gym. Biographe de Philippe Soupault et d'Emmanuel Berl. A publié une vingtaine de livres. Mémorialiste.

Sommaire

[modifier] Enfance

Sa branche maternelle est une vieille famille niçoise installée à Contes. Son grand-père, le docteur François Ricolfi, chirurgien des Hôpitaux de Nice, en fut maire avant d'être radié par le régime de Vichy. Son grand-oncle, Humbert Ricolfi, a été vice-président de la Chambre des députés, ancien Sous-secrétaire d'État à la Guerre et Président de l'Office National des Combattants. Sa branche paternelle est formée par un boulanger orphelin ayant fui l'Italie fasciste pour s'installer à Nice et devenir, au Col de Villefranche. Son père Marcel (1923-2001) fut une grande figure de la ville.

[modifier] Début dans le journalisme

Bernard Morlino a donc été salarié dans le commerce familial, avant de monter à Paris où il rencontra Emmanuel Berl, qui l'initie au journalisme. L'autodidacte fait ses débuts à Ici-Paris grâce à Robert Madjar qui lui donne sa première chance. Dans la rédaction, il se lie avec Pascal Sevran qui lui présente Dalida. La chanteuse loue un petit studio au jeune journaliste, sous les toits du 98 rue Lepic, là où Louis-Ferdinand Céline habita. Après des piges dans de nombreux journaux, dont Le Matin de Paris, il obtient sa carte de presse, en 1985. A l'époque, il est photographe de théâtre grâce à la double rencontre de Dominique Valadié et d'Antoine Vitez. Ami avec Jérôme Deschamps, il a participé à l'aventure de La Famille Deschiens, en 1977, au titre de collaborateur, à l'époque où Macha Makeieff ne travaillait pas encore avec Jérôme Deschamps. Depuis, il est chroniqueur littéraire (Lire, puis Le Figaro Littéraire).Chroniqueur au Figaro Sport, dirigé par Yves Thréard, jusqu'à la disparition du supplément.

[modifier] Les livres

Le premier livre de Bernard Morlino est l'édition des articles d'Emmanuel Berl. Auparavant, il participe à un livre avec des photos, pour faire plaisir à Philippe Soupault qui appréciait le travail de son jeune ami. Soupault a écrit un poème sur Bernard Morlino. Frédéric Beigbeder a dit de Morlino : « Ah ! C'est vrai, toi tu es un vrai journaliste : tu lis les livres que tu chroniques... ». Et Louis Nucéra: "Morlino préfère voir qu'être vu".

  • Poésies pour les amis les enfants, avec Philippe Soupault, Lachenal & Ritter, 1983.
  • Le Racing Club de Paris, un siècle de football parisien, La Manufacture, 1986.
  • Philippe Soupault, qui êtes-vous?, 1987.
  • Un siècle d'Olympisme, 1988.
  • Concierges de Paris, nouvelle avec photos de J. von Saurma, La Mémoire, 1989.
  • Emmanuel Berl, les Tribulations d'un pacifiste, La Manufacture, 1990.
  • Tournée en France, portraits de facteurs, nouvelle avec ph. de J. v. Saurma, 1990.
  • L'Interview, les confessions d'un géant, La Manufacture, 1992.
  • Un spectateur engagé, premières critiques télé de Berl, F. Bourin, 1993.
  • Portraits de Philippe Soupault, Bibliothéque Nationale, 1997.
  • Essais, Julliard, 1985 ;réédition, Bernard de Fallois, 2007.
  • Manchester Memories, sur Eric Cantona, Castor Astral, 2000.
  • Louis Nucéra, achevé d'imprimer, 2001.
  • Berl, Morand et moi,2002.
  • Champion de sa rue, 2004.
  • Envoyé spécial de personne, 2006.
  • Brèves de foot, préface d'Eric Cantona, Seuil, 2006.
  • Football nostalgie, préface de Dominique Rocheteau, Hors collection, 2006.
  • JO nostalgie", préface de Christine Caron, 2008.


[modifier] Distinctions

Chevalier des Arts et des Lettres, sous la présidence de François Mitterrand




[modifier] Lien externe