Bataille de Kapetrou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bataille de Kapetrou
Informations générales
Date 1048
Lieu Kapetrou, Asie Mineure
Issue Victoire byzantino-géorgienne à la Pyrrhus
Belligérants
Empire byzantin
 Géorgie
Sultanat Seldjoukide
Commandants
Liparit IV
Aaron Kekaumenos
Ibrahim Yinal
Forces en présence
50 000 hommes Inconnues
Pertes
Inconnues (Liparit IV fut fait prisonnier) inconnues
Guerres byzantino-seldjoukides
Le paramètre "batailles" est ici obligatoire. Consultez la syntaxe pour mettre à jour la section.

La bataille de Kapetrou se déroula en 1048 (le 10 ou le 18 septembre) et opposa Byzantins et Géorgiens d'une part aux Turcs d'autre part. Elle fut l'aboutissement de la campagne de Ibrahim Yinal le frère du sultan Toghrul-Beg.

L'empereur byzantin Constantin IX demanda au seigneur géorgien Liparit IV, que les Byzantins avaient aidé dans sa lutte contre le roi géorgien Bagrat IV de s'unir avec lui contre les Seldjoukides. Il ordonna à ses troupes une stratégie défensive en attendant les renforts géorgiens.

La bataille fut précédée par la destruction complète de la part des Turcs de la ville d'Arzen, un important centre commercial de l'Empire byzantin. Cette ville se trouve dans le thème d'Ibérie et d'Arménie à proximité de l'actuelle Erzeroum en Turquie. L'armée byzantino-géorgienne constituée de 50 000 hommes et sous le commandement de Liparit, et de Aaron Kekaumenos rencontra les Seldjoukides à proximité de Kapetrou (l'actuelle Hasan Kale). Il s'ensuivit une féroce bataille nocturne. L'armée chrétienne échoua dans sa tentative d'anéantissement de l'armée turque mais Ibrahim Yinal estima plus prudent de quitter le territoire byzantin avec le butin acquit lors des précédentes campagnes ainsi que de nombreux prisonniers dont Liparit IV. L'empereur byzantin envoya ensuite une rançon pour obtenir la libération du chef géorgien. Toghrul Beg refusa dans un premier temps puis décida de le relâcher à condition qu'il ne combatte plus les Seldjoukides.

Les ravages laissés par le raid turc furent tellement nombreux que le Byzantin Eustathios Boilas décrit en 1051/1052 ces terres comme non-fertiles, détruites et habitées par des serpents, des scorpions et des bêtes sauvages. Le chroniqueur arabe Ibn Al-Athir rapporte lui que Ibrahim aurait fait au cours de sa campagne 100 000 prisonniers et aurait chargé un immense butin sur 10 000 châmeaux.

Autres langues