Band on the Run
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| Band on the Run | |||||
| Album par Paul McCartney & Wings | |||||
| Sortie | 7 décembre 1973 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Enregistrement | de septembre à octobre 1973 à Lagos (Nigeria) et aux studios Abbey Road (Londres) |
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| Durée | 41:10 | ||||
| Genre(s) | Pop rock Rock britannique |
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| Producteur(s) | Paul McCartney | ||||
| Label | Apple EMI |
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| Albums de Paul McCartney & Wings | |||||
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Band on the Run est un album de Paul McCartney et les Wings publié en 1973, considéré comme l'une de ses meilleures réalisations.
Sommaire |
[modifier] Genèse de l'album
Fin juillet 1973, Paul McCartney, Denny Laine et Henry McCullough travaillent cinq semaines durant à de nouvelles compositions dans le studio de la ferme écossaise de Campbelltown. Mais ce groupe des Wings, qui avait demandé tant d’énergie à Paul, sur lequel il comptait pour revenir au premier plan, et avec qui il venait de réussir à la fois des concerts appréciés et des succès aux hit-parades va se disloquer en quelques jours :
- Durant les répétitions du mois d’août, la tension entre Paul et McCullough s’était accrue, Henry acceptant de moins en moins que ses lignes de guitare lui soient imposées. Arrive le moment où plus personne ne souhaite de compromis. Après une dispute, McCullough claque la porte, et téléphone quelques jours plus tard pour annoncer qu’il quitte les Wings.
- La veille du départ pour Lagos, c'est au tour du batteur Denny Seiwell de jeter l’éponge. Wings se réduit désormais à un trio : Paul, Linda et Denny Laine.
Mais McCartney n’est pas pour autant désemparé : il s’entend bien avec Denny qui, rappelons-le, joue de nombreux instruments, et tenir la batterie lui a toujours plu. Les choses ne s’améliorent pas une fois arrivés sur place. Ce qui devait ressembler à des vacances studieuses tourne au parcours du combattant, voire au cauchemar. Tout semble se liguer contre le trio : le studio se révèle beaucoup moins hospitalier que prévu, ne serait-ce qu’en raison des nombreux cafards qui l’avaient envahi des suites de pluies diluviennes. Durant une session, McCartney se sent soudain étouffer et s’écroule sur la console de mixage, inconscient. Linda, affolée, redoute une attaque cardiaque. Un médecin appelé de toute urgence diagnostique finalement un spasme bronchitique, conséquence d’un abus du tabac…
Un soir, Paul et Linda se promènent dans les rues de Lagos lorsqu’une voiture s’arrête près d’eux. Cinq hommes à la mine patibulaire en sortent, visiblement pour les attaquer et les détrousser. Linda trouve la présence d’esprit de crier « Ne nous tuez pas ! » puis d’essayer de jouer sur la célébrité de son compagnon : « Nous sommes des musiciens ! C’est Paul, le Beatle ! » tandis qu’un des agresseurs la menace d’un poignard… Après les avoir dépossédés de tous les objets de valeur qu’ils transportaient — appareil photo, bijoux, espèces — ils disparaissent sans demander leur reste, laissant le couple choqué. La Police ne les rassura guère, estimant que, normalement, ils auraient dû être égorgés sur place, et qu’ils ne devaient leur salut qu’à leur couleur de peau, les agresseurs estimant que les blancs étaient incapables de donner le signalement d’hommes noirs, censés « tous se ressembler »… Même artistiquement, Paul, Linda et Denny doivent subir les reproches d’un artiste local, Fela Ransome-Kuti, persuadé qu’ils viennent « voler » la musique locale, et les enjoignant sans ménagement de « retourner d’où ils venaient ».
[modifier] La couverture et l'emballage de l'album
Après le succès de Red Rose Speedway, "Live And Let Die" - la nouvelle chanson thème de James Bond - a été publié en tant que prochain «Wings» seul (sans le nom de McCartney à l'artiste de crédit) et est devenu un monde smash. C'est à ce stade que Paul McCartney et sa femme Linda ont commencé en contemplant leur prochain album. Marre de l'enregistrement au Royaume-Uni, ils ont vraiment voulu se mettre au défi et des ailes en allant à quelque endroit exotique. EMI demandant de lui envoyer la liste de tous ses studios d'enregistrement international, Paul s'est passé à Lagos, au Nigéria et a été immédiatement pris avec l'idée de l'enregistrement en Afrique. Parallèlement à la McCartneys, guitariste Denny Laine a été fixé à parcourir, ainsi que le guitariste principal Henry McCullough, et le batteur Denny Seiwell. Toutefois, quelques semaines avant de repartir à la fin d'août, McCullough quitter Wings en Ecosse; Seiwell avec lui emboîter la nuit avant le départ, cette gauche juste au coeur de la bande, Paul, Linda et Denny Laine, de s'aventurer seul à Lagos. S'il existe, tant la McCartneys ont été agressés et volés au couteau, et avait accosté dans le studio par le légendaire musicien Fela Kuti, de crainte que Paul était plagiarizing musique africaine (craintes qui McCartney vite apaisées en jouant la musique enregistrée Kuti), et ont été persuadés de parts inscrits à Ginger Baker 's studio à Lagos (où il habitait à l'époque) de Baker lui-même, une fois qu'il a appris que le McCartneys étaient dans la ville. Pendant ce temps, seul l'enregistrement de l'album qui s'en bandes sons a eu lieu. En octobre, après la bande son retour à Londres, la finale overdubs et morceaux orchestraux ont été ajoutés et l'album était terminé. "Helen Wheels" a été publié en tant que non-unique album à la fin du mois, le monde devient un Top 10 d'ici la fin de l'année. Comme Band On The Run était préparée, Capitol Records, qui a distribué les Beatles' Apple Records label aux États-Unis, fendu de "Helen Wheels" dans l'album - bien qu'il n'ait jamais été McCartney avait l'intention de le faire. Les 1993 CD international retirage de l'album - sans interrompre le seul album du line-up - le confirme. Bien que "Helen Wheels" n'a jamais été inclus sur les versions de la British Band on the Run CD (sauf en bonus sur le coupé 1993 "Paul McCartney Collection" édition du CD), American éditions de la CD (en commençant par la Columbia Records release De 1984) continuent à jouer la chanson. L'illustration sur la première (1987) Capitol Records libération de la Conférence, toutefois, non seulement omis d'inscrire le titre du morceau entre son contenu, mais c'est aussi seulement neuf titres figurant sur l'album où il y avait effectivement dix. Band On The Run sort début décembre 1973 : c’est le second 33 tours de McCartney en six mois. La pochette a donné lieu à une soigneuse mise en scène symbolisant « l’orchestre en fuite » du titre. Surpris par le faisceau d’un projecteur, neuf personnages en costumes de prisonniers se retrouvent acculés « dos au mur ». On reconnaît, de gauche à droite : Michael Parkinson, un journaliste de télévision, Kenny Lynch, chanteur et acteur, Paul McCartney, James Coburn, célèbre acteur américain de passage à Londres pour un tournage, Linda McCartney, Clement Freud, critique gastronomique et futur homme politique, Christopher Lee, autre acteur bien connu, Denny Laine et John Conteh, boxeur liverpuldien qui deviendra champion du monde en octobre 1974. Le cliché est de Clive Arrowsmith. L’amateur se procurera avec bonheur le coffret de deux CD publié pour l’anniversaire des 25 ans de l’album, début 1999, qui comprend un livret détaillé, un disque de versions inédites et la reproduction du poster original. Sur le second CD, on peut entendre des témoignages des protagonistes de la photographie de pochette, ainsi que des versions des chansons de l’album enregistrées lors de répétitions pour les concerts de 1989 et 1993.
Si Band on the Run, contrairement à Red Rose Speedway, n’adopte pas le format de l’album stricto sensu, il n’en contient pas moins un poster de polaroïds pris par Linda qui témoignent avec naturel du travail des trois musiciens. On y voit ainsi Paul jouer de la batterie, de la basse, de plusieurs guitares électriques et de l’orgue, tandis que Denny Laine s’adjuge une partie de flûte traversière. Le disque vinyle était bien sûr protégé par une pochette cartonnée sur laquelle étaient imprimées les paroles des chansons, détail très apprécié des non-anglophones ! Le disque est à nouveau signé « Paul McCartney and Wings », très discrètement, puisque la mention n’apparaît que sur la tranche de la pochette et sur une petite étiquette photographiée au verso.
[modifier] Liste des chansons
- Toutes les chansons sont écrites par Paul McCartney, sauf où mentionné.
[modifier] Face 1
- Band on the Run – 5:13
- Jet – 4:08
- Bluebird – 3:25
- Mrs. Vandebilt – 4:41
- Let Me Roll It – 4:50
[modifier] Face 2
- Mamunia – 4:50
- No Words (Paul McCartney, Denny Laine) – 2:38
- Picasso's Last Words (Drink to Me) – 5:52
- Nineteen Hundred and Eighty-Five – 5:36
