Bézonde
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| Bézonde | |
| Photo demandée - Merci | |
| Longueur | 33,9 km |
|---|---|
| Débit moyen | 1,48 m3.s-1 mesurés à Pannes |
| Surface du bassin | 350 km2 |
| Régime | pluvial |
| Se jette dans | le Loing |
| Bassin collecteur | la Seine |
| Pays |  France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
La Bézonde est une rivière française qui coule dans le département du Loiret. C'est un affluent du Loing en rive gauche, donc un sous-affluent de la Seine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Elle prend sa source à l'ouest de Nesploy dans la partie orientale de la forêt d'Orléans. Elle adopte très tôt la direction de l'est qu'elle ne quitte pas tout au long de son parcours. La Bézonde traverse ainsi la partie sud-ouest du Gâtinais, et finit par se jeter dans le Loing à Châlette-sur-Loing, à deux kilomètres en aval de Montargis.
[modifier] Communes traversées
- Dans le Loiret ;
- Nesploy ~ Quiers-sur-Bézonde ~ Ouzouer-sous-Bellegarde ~ Ladon ~ Villemoutiers ~ Saint-Maurice-sur-Fessard ~ Pannes ~ Châlette-sur-Loing
[modifier] Affluents
- L'Huillard qui prend naissance dans la forêt d'Orléans à Châtenoy et se jette dans la Bézonde à Saint-Maurice-sur-Fessard
- Le Limentin qui prend naissance dans la forêt d'Orléans à Lorris et se jette dans la Bézonde à Saint-Maurice-sur-Fessard
[modifier] Hydrologie
La Bézonde est une rivière peu abondante, comme la plupart des affluents du Loing. Elle est en outre très irrégulière. Son débit a été observé sur une période de 28 ans (1980-2007), à Pannes, localité du département du Loiret située peu avant son confluent avec le Loing [1]. Le bassin versant de la rivière est de 339 km².
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Pannes est de 1,48 m³ par seconde.
La Bézonde présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, comme un peu partout dans le sous-bassin du Loing, avec des crues d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau allant de 2,02 à 3,2 m³ par seconde, de décembre à avril inclus (avec un maximum en janvier), et des basses eaux d'été, de juin à octobre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au débit d'étiage de 0,342 m³ au mois d'août. Mais il existe des oscillations de débit bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.
À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,021 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 21 litres par seconde, ce qui peut être considéré comme est très sévère, mais fréquent dans la région. Pour rappel, le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
Quant aux crues, elles peuvent être très importantes. Ainsi le débit instantané maximal enregistré a été de 53,6 m³ par seconde le 10 avril 1983, tandis que la valeur journalière maximale était de 42,1 m³ par seconde le même jour. Ces chiffres ne paraissent pas énormes à première vue, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un petit bassin de 339 km², et que proportionnellement ils sont plus importants que ceux du Loing par exemple. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 36 m³ par seconde, le QIX 20 de 43 m³ et le QIX 50 de 57 m³. Les QIX 2 et QIX 5 valent quant à eux respectivement 19 et 29 m³ (voir note [2]). D'où il ressort que les crues d'avril 1983, dont il a été question plus haut, étaient presque cinquantennales.
Au total cependant, la Bézonde est une rivière peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 138 millimètres annuellement, ce qui est très faible, largement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais aussi à la moyenne de la totalité du bassin de la Seine (240 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint le chiffre de 4,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
[modifier] Tourisme
La commune de Bellegarde
[modifier] Notes et références
- ↑ Banque Hydro - Station H3322010 - La Bézonde à Pannes
- ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.
