Augustin Avrial

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Augustin Avrial est né à Revel (Haute-Garonne) en 1840 et est mort à Fécamp (Seine-Inférieure, aujourd'hui Seine-Maritime) en 1904. C'est une personnalité de la Commune de Paris.

Ouvrier mécanicien il s'engage dans l'armée du Second Empire de 1859 à 1865. Puis il s'installe à Paris en 1867, il adhére à l'Association internationale des travailleurs et sera condamné à la prison au troisième procès de l'Internationale.

Il est libéré par la proclamation de la République le 4 septembre 1870. Il est élu commandant du 66e bataillon de la Garde nationale. Le 18 mars 1871, il organise à Montmartre, la résistance au coup de force du gouvernement Thiers qui veut enlever les canons des Communards. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune par ,le XIe arrondissement.Il est membre de la Commission du Travail et de l'Échange (29/03), de la Commission exécutive (1871) (10/04) puis de la Guerre (21/04). Membre de la minorité il vote contre la création du Comité de Salut public. Pendant la Semaine sanglante il organise la défense du quartier du Château-d-Eau (actuellement la République). Pendant la répression, il peut se réfugier à Londres. De 1874 à 1876, il dirige une usine de construction mécanique, qu'il a fondée avec François Jourde et Camille Langevin, en Alsace (alors allemande). Mais il est expulsé en 1876 et se réfugie en Suisse.

Après l'amnistie de 1880, il revient en France, devient contrôleur du matériel à la compagnie des Chemins de fer de l'État (1880-1882). Parallèlement il mène une activité d'inventeur (en particulier un motocycle à pétrole). Il adhère à L'Alliance socialiste républicaine puis au Parti ouvrier socialiste révolutionnaire de Jean Allemane

[modifier] Sources

  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Flammarion,collection Champs, 1978.