Association des journalistes indépendants du Québec

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) est la seule organisation au Québec qui oeuvre à l'amélioration des conditions de travail des journalistes à statut précaire: les pigistes, les contractuels et les surnuméraires.

Fondée en 1988, l'AJIQ a notamment lutté dans les années 1990, en vain, pour que les recherchistes (ou journalistes à la recherche, au sein des émissions de télé) obtiennent une reconnaissance juridique.[1]

L'AJIQ supporte aussi la défense individuelle, c'est-à-dire tous ces cas où un pigiste se sent lésé parce qu'il a été mal payé, payé en retard, voire pas payé du tout, ou bien parce que son article a été réutilisé sans son autorisation.

Enfin, l'AJIQ lutte pour la reconnaissance des droits d'auteur des journalistes indépendants. En juin 1999, elle a déposé un recours collectif de 30 millions$ contre les principaux éditeurs de journaux et magazines du Québec et la société d'archivage électronique CEDROM-SNi:[2]. De tels recours collectifs ont été déposés, sous diverses formes, au Canada anglais, aux États-Unis et dans différents pays d'Europe et se sont chaque fois soldé à l'avantage des pigistes.

Par le passé, elle a aussi remis annuellement les prix René-Lévesque.

L'AJIQ est affiliée à la Fédération nationale des communications (FNC) [1], une fédération de syndicats regroupant quelque 7000 membres du secteur des communications, elle-même affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Son président actuel est Nicolas Langelier.

[modifier] Références

  1. Nathalie Lemieux, "La reconnaissance des recherchistes", L'Indépendant, janvier 1995.
  2. AJIQ, "Les pigistes déposent un recours collectif contre les principaux journaux du Québec", 21 juin 1999.

[modifier] Lien externe