Armée des Pyrénées-Orientales

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L’armée des Pyrénées orientales est une armée de la Révolution française.

Sommaire

[modifier] Création et évolution

  • créée, par décret du 30 avril 1793, de la division de l'armée des Pyrénées en armée des Pyrénées orientales et en armée des Pyrénées occidentales, au déclenchement de la guerre contre l'Espagne
  • elle est dissoute par arrêtés des 26 Thermidor, 8 et 30 Fructidor An III (13, 25 août et 16 septembre 1795) et cesse d'exister le 20 vendémiaire An IV (12 octobre 1795) après conclusion de la paix avec l'Espagne.

[modifier] Généraux

(*) ces généraux sont devenus par la suite maréchal d’Empire

[modifier] Opérations

Quand débute la guerre avec l'Espagne, l'armée des Pyrénées orientales opère dans le département homonyme et en Catalogne jusqu'à la paix en 1795.

[modifier] Observations

Les troupes aux ordres du général Dagobert, désignées par les noms d'armée du Centre, armée de Cerdagne et armée du Mont-Libre, ne sont considérées par le Ministre que comme une division de l'armée des Pyrénées orientales.

Le général Puget-Barbantane s'étant, dans la nuit du 3 au 4 septembre, retiré sur Salces avec une partie de l'armée des Pyrénées orientales, cette armée se trouve partagée en trois corps dont deux, placés en Cerdagne et sous Perpignan et commandés par les généraux Dagobert et D'Aoust, reçoivent à tort les dénominations d'armée centrale des Pyrénées et d'armée de Perpignan. Ces corps ne sont pas des armées particulières, mais seulement de forts détachements de celle des Pyrénées orientales dont le quartier général a suivi les troupes campées à Salces.

Du 12 au 17 septembre, entre la démission du général Puget-Barbantane et l'arrivée à Perpignan du général Dagobert, les trois corps de l'armée des Pyrénées orientales restent à peu près isolés. Le général Dagobert, nommé par les Représentants au commandement en chef, n'entre en fonctions que le 18, à son arrivée à Perpignan, où les deux corps de Salces et de Perpignan étaient réunis par suite de la victoire de Peyrestortes remportée la veille.

À la dissolution :

  • 18 bataillons et un régiment de troupes à cheval restent en garnison dans l'arrondissement de l'armée
  • 17 demi-brigades et un régiment de troupes à cheval passent à l'armée d'Italie
  • 12 bataillons d'infanterie de ligne, moitié d'une demi-brigade d'infanterie légère, un régiment de troupes à cheval, 2 compagnies de sapeurs, 5 compagnies d'artillerie, une compagnie d'ouvriers sont destinées à former dans le département du Gard un camp de repos et d'instruction, qui prend temporairement le nom d'armée du Midi. À la fin janvier 1796, ces troupes seront dirigés sur l'armée d'Italie.

[modifier] Principaux faits d'armes

[modifier] Liens internes

[modifier] Sources

  • C. Clerget : Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution (Librairie militaire 1905) ;
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