Appareillage
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
En langage maritime, l'appareillage est l'ensemble des manœuvres nécessaires pour prendre la mer, c'est-à-dire quitter son mouillage, son poste à quai ou à couple.
L'appareillage proprement dit est précédé d'opérations préparatoires :
- tout ou partie de l'équipage est appelé aux postes de manœuvre ;
- l'appareil propulsif est mis en état de fonctionnement : réchauffage, lancement et essais de la machine ou des moteurs, et sur un voilier préparation du gréement (dérabantage ou mise à poste de la voilure);
- l'appareil à gouverner est essayé (on dit « balancé »);
- les liaisons intérieures (téléphonique, porte-voix, interphone) de la passerelle avec la machine et les équipes de manœuvre sont testées ;
- le saisinage du matériel et du chargement est vérifié ;
- l'amarrage est dédoublé ;
- un pilote est éventuellement embarqué ;
- les liaisons avec la terre sont débranchées (téléphone, énergie, eau...);
- la coupée est retirée.
Le navire quitte ensuite son poste à quai,
- soit de manière autome en jouant sur sa propulsion, ses propulseurs transversaux, sa barre et les aussières[1]
- soit aidé par un ou plusieurs remorqueurs et pousseurs, qui vont l'écarter du quai, l'éviter (le faire changer sur place de direction) et l'amener dans le chenal principal de sortie du port
Les ordres aux remorqueurs et aux pousseurs sont généralement donnés par le pilote[2] du port, qui guidera également le navire dans son chenalage jusqu'à la sortie.
Par sécurité, tant que le navire évoluera en eaux resserrées, une ligne de mouillage sera prête à être mouillée et la machine restera aux postes de manœuvre (les temps de montée ou de descente en allure sont diminués par rapport à la consigne normale d'utilisation)
[modifier] Notes
- ↑ par exemple faire avant sur la garde-montante avant permet d'écarter l'arrière du quai
- ↑ en droit maritime, les actions du pilote sont considérées comme un simple conseil et ne décharge donc pas le commandant du navire de sa responsabilité ; à l'exception du canal de Panama, où les pilotes ont la responsabilité du navire.