Resident Evil: Apocalypse

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Resident Evil: Apocalypse est un film américain réalisé par Alexander Witt, sorti en 2004. Il est le deuxième film de la trilogie Resident Evil.

Sommaire

1 Synopsis
2 Critiques
3 Comparaison Jeu-Film
4 Fiche technique
5 Distribution
6 Autour du film
7 Distinctions
8 Voir aussi
- 8.1 Liens internes
- 8.2 Liens externes
9 Notes et références

[modifier] Synopsis

Le Hive, un laboratoire secret caché sous un vieux manoir d'une grande compagnie de recherche biologique, la Umbrella Corporation. Dans le Hive, les scientifiques de la compagnie Umbrella expérimentaient des armes biologiques, jusqu'au jour où une fiole contenant le virus T, contamina tous les employés du Hive, puis bientôt la majeure partie des habitants de Raccoon, les transformant en zombies. Alice, une employée du service de sécurité de la compagnie, a été capturée puis emmenée dans un hôpital de Raccoon City, juste après avoir vu le dernier survivant du manoir enlevé sous ses yeux.

S'échappant de ce lieu a priori désert, elle va découvrir l'horreur : la ville entière est en proie au même mal qui a rongé le Hive. Les habitants se zombifient les uns après les autres, des créatures infâmes rôdent dans le centre ville à la recherche de victimes potentielles. Déjà, les autorités, poussées par Umbrella, décident de fermer les ponts permettant de sortir de Raccoon city, piégeant ainsi le reste de la population.

Pour Alice, il est temps de savoir ce qu'il se passe. Alice rencontrera d'autres survivants, ainsi que des membres d'une unité d'élite, appelée STARS. Leur but sera de s'échapper car la contamination avance à grand pas, et il ne restera bientôt plus de survivants. Malheureusement, Umbrella a ordonné le bouclage de Racoon, afin d'éviter que le virus ne s'échappe de la ville. La seule solution qui restera pour Alice et ses coéquipiers, est de retrouver la fille d'un membre important de Umbrella, disparue alors qu'elle devait être extraite et mise en sécurité dès la connaissance de la contamination du Hive. En échange de cette recherche, ce membre important leur permettra de s'enfuir de Racoon, avant qu'Umbrella ne lance un missile nucléaire, censé faire disparaître les traces de l'infection.

Alice sera aidée par Jill Valentine, membre des STARS, un groupe de commando envoyé en mission suicide par Umbrella, et quelques autres individus. La tâche sera rude, surtout que la compagnie responsable de ce carnage ne compte pas en rester là. Elle a envoyé sur place son dernier soldat génétiquement modifié, le Némésis, une immonde créature immense armée d'un gatling et d'un lance-roquette. Le Nemesis a pour objectif premier de tuer l'ensemble des commandos STARS, seul obstacle entre la Umbrella et l'accomplissement de leur expérience "à grande échelle".

[modifier] Critiques

Victoria Alexander (Filmsinreview.com) : « Si vous aimez les films où les belles filles tuent des zombies, [ce film] est pour vous ». « L’héroïne, Alice, fait partie d'une classe d'héroïnes de films d'action dénuées de personnalités. »

Le critique Sean Axmaker a donné un C+ au film. « Le réalisateur accélère le rythme de l'action, ce qui défavorise le spectacle... Les écarts de scénario d'Anderson ont été fait à la va-vite, ce qui gâche sensiblement le film. »

Dragan Antulovbigger a donné 5/10 au film. Il a noté un cadre plutôt spectaculaire (réalisé grâce à une expansion du budget initial). « Des armes plus impressionnantes, [une] augmentation du nombre d'explosions [et une] sensible augmentation du nombre de morts ». « Malgré le manque de profondeur du contenu », le film est doté d'une « conception de production intéressante et une direction énergique. » ^[1]

Le célèbre critique Roger Ebert a donné la moitié d'une étoile au film, en le qualifiant de « perte de temps totalement insignifiante », « une zone morte, un film sans intérêt, sans esprit, sans imagination, avec des effets spéciaux médiocres. »

Chris Alexander, de la revue Rue Morgue : « RE2 est un film qui montre un désordre lugubre et incohérent ; le film échoue sur presque chaque niveau et il a la distinction douteuse de ne montrer que des hordes chancelantes de zombies cannibaliques ennuyeux. » Alexander a déclaré que le réalisateur « Witt ne savait pas monter une séquence d'action », que Milli avait « un look plutôt pauvre », a qualifié la musique d'« inutile et ennuyeuse » et qualifié les effets spéciaux comme « bourrés de défauts. » ^[2]

Rob Blackwelder, critique de film : « Le film est inepte, banal, [et] sot ». Il l'a classé comme faisant partie de « la liste des pires films de 2004. » Blackwelder a qualifié le film de « désastre pathétique » avec « des défauts stupides et absurdes. » Il a aussi déclaré que le film comprenait « beaucoup trop de stéréotypes ennuyeux », et « qu'il avait été dirigé avec un manque évident de scénario, devenant dénué de sens. »^[3]

Walter Chaw, de FilmFreak Central, a donné au film 1/2 étoile (sur quatre). Il a critiqué la « pauvreté du maquillage » et le manque de détails biographique ou géographiques notables. Chaw note qu' « une séquence entière [...] a été copiée du film La Femme Nikita. » Bien qu’il avoue aimer les films du genre, il déclare qu'une telle réalisation « abaisse le genre plus bas qu'il est déjà. » « Le film ne montre aucun art, aucune imagination ; it ain’t good. »

Le critique Anthony Del Valle renomme le film « le baillement du mort », et déplore que le scénariste ait si peu développé ses idées, bonnes au départ. Il note aussi que le réalisateur manque chaque occasion d'exploiter avec créativité la situation dramatique. ^[4]

[modifier] Comparaison Jeu-Film

Ce second opus a mécontenté pas mal de fans de Resident Evil (le jeu). Effectivement, l'héroïne Alice (qui tremblait de tout son corps dans le premier opus) est devenue super-courageuse et bat des zombies à mains nues, fait des sauts de 5 ou 6 mètres de longueur, a un arsenal impressionnant… Même si c'est expliqué par la suite, il y a un assez gros contraste avec le jeu où l'on contrôlait des héros normaux, qui ne possédaient pas de super pouvoirs, qui étaient vulnérables aux zombies, etc. Et ce qui a le plus choqué, c'est le fait que le Némésis (qui dans le film est devenu un robot), le gros boss de Resident Evil 3 qui harcèle le joueur jusqu'à la fin, malgré la tonne de missiles et de projectiles divers qu'il s'est pris, est ici très vulnérable : il se fait battre par Alice (incarnée par Milla Jovovich) à main nues. Le monstre en question a même des sentiments alors que dans le jeu il en est totalement dénué.

Beaucoup de points différencient le film, du jeu vidéo. Pour les non-joueurs, ce film est plutôt bien réussi, rythmé entre action et rebondissements. En revanche, pour les adeptes du jeu vidéo, le film n'est guère intéressant, car il ne suit que très peu l'histoire du jeu.

[modifier] Fiche technique

Titre original : Resident Evil: Apocalypse
Réalisation : Alexander Witt
Scénario : Paul W.S. Anderson
Production : Paul W.S. Anderson, Jeremy Bolt et Don Carmody
Musique : Jeff Danna et Elia Cmiral
Photographie : Derek Rogers et Christian Sebaldt
Montage : Eddie Hamilton
Décors : Paul D. Austerberry
Costumes : Mary E. McLeod
Pays d'origine : États-Unis
Format : Couleurs - 2,35:1 - DTS / SDDS - 35 mm
Genre : Horreur, science-fiction
Durée : 94 minutes
Dates de sortie : 10 septembre 2004 (Canada, États-Unis), 6 octobre 2004 (Belgique, France)
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France

[modifier] Distribution

Milla Jovovich : Alice
Sienna Guillory : Jill Valentine
Oded Fehr : Carlos Olivera
Thomas Kretschmann : Major Cain
Sophie Vavasseur : Angie Ashford
Razaaq Adoti : Peyton Wells
Jared Harris : Dr Ashford
Mike Epps : L.J.
Sandrine Holt : Terri Morales
Matthew G. Taylor : Nemesis
Zack Ward : Nicholai Ginovaeff
Iain Glen : Dr Isaacs
Dave Nichols : Capitaine Henderson
Stefan Hayes : Yuri Loginova
Geoffrey Pounsett : Mackenzie

[modifier] Autour du film

La production avait tout d'abord fait appel à l'actrice Natasha Henstridge pour tenir le rôle de Jill Valentine, mais cette dernière a dû décliner l'offre car elle avait d'autres engagements.
Le teaser du film, parodiant les pubs de cosmetiques en vendant un produit nommé Renegerate est une reference à la carrière de l'actrice principale Milla Jovovich en tant qu'égérie de L'Oreal. Aussi, durant le film, plusieurs references au teaser apparaissent: au debut du film, lorsqu'Alice parle d'Umbrella Corporation, on voit un bref instant le clip publicitaire, et, au milieu du film, une affiche de Renegerate est visible sur un bus.

[modifier] Distinctions

Nomination au prix des meilleurs maquillages pour Paul Jones, par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur en 2005.
Bobine d'or et prix du meilleur montage son lors des Prix Génie en 2005.