Apollonie Sabatier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Portrait par Vincent Vidal.
Portrait par Vincent Vidal.

Apollonie Sabatier, née Joséphine-Aglaé Savatier, née à Mézières en 1822 et morte en 1889, est une peintre et salonnière française.

Fille illégitime d’une blanchisseuse qui épousa peu de temps après un soldat du nom de Savatier, Sabatier posa pour de nombreux peintres du XIXe siècle. Elle fut la muse de quelques artistes parisiens dans les années 1850 et 1860, Apollonie Sabatier tenait salon à Paris, rue Frochot, où elle rencontra de nombreux artistes de l’époque, dont Théophile Gautier, Alfred de Musset, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas père.

Flaubert et Gautier ont notamment écrit des articles sur elle, et elle fut l’une des deux femmes qui inspirèrent les Fleurs du Mal[1] à Charles Baudelaire, qui l’ayant rencontrée en 1851, par l’intermédiaire de Gautier, lui vouait une passion secrète. Edmond de Goncourt fut le premier à la surnommer « la Présidente ».

Dans le tableau de Courbet l’Atelier du peintre, elle serait représentée avec son amant, l’homme d’affaires belge Alfred Mosselman (1810-1867). Après le décès de celui-ci, elle fut l’épouse du collectionneur Sir Richard Wallace.

[modifier] Notes

  1. Notamment les poèmes Que diras-tu ce soir ?, Harmonie du soir, Hymne.

[modifier] Œuvres

  • Portrait de Mlle Marie L… ;
  • Portrait de Mlle Jeanne F… ;
  • Portrait de Mlle A. F… ;
  • Portrait de l'auteur

[modifier] Références

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Apollonie Sabatier.

  • Émile Bellier de la Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'école française, Paris, Renouard, 1885, p. 444.

Thierry Savatier, Une Femme trop gaie, biographie d'un amour de Baudelaire, CNRS Editions

Autres langues