Antoine Berjon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Autoportrait
Autoportrait

Antoine Berjon (1754-1843), originaire de Lyon et contemporain de Pierre-Joseph Redouté a été formé pour la "fabrique " lyonnaise, c'est-à-dire l'ensemble des activités du tissage, décor inclus.

Ses compositions étaient utilisées par les dessinateurs des fabrique de soiries et tissus. À Lyon, capitale du tissu façonné, il suit l'enseignement du sculpteur Michel Perrache et d'un agronome renommé, l'abbé Rozier.

La Révolution l'oblige à quitter Lyon pour Paris où il acquiert des talents de portraitiste et de miniaturiste sous l'influence du peintre Jean-Baptiste Augustin.

Vers 1810, sous l'Empire, il regagne Lyon où il devient professeur de dessin d'une classe de fleur destinée à former les dessinateurs d'une nouvelle fabrique de tissage mise au point par l'ingénieur mécanicien Jacquard.

Outre ses activités en tant que professeur à l'École de Beaux-Arts de Lyon, il fut également portraitiste de la société lyonnaise, portraits à l'huile ou à la sépia. Il pratiqua aussi la miniature et la gravure.

Victime d'une cabale ultraroyaliste fomentée par son collègue, le peintre Pierre Révoil, Berjon est chassé de son poste. Il continuera pendant une vingtaine d'années à dessiner et à peindre en solitaire en laissant une œuvre abondante qui rompt avec les conventions hollandisantes et se distingue par son inspiration poétique.

Nature morte de fleurs, de coquillages, de tête de requin et de pétrifications (1819)
Nature morte de fleurs, de coquillages, de tête de requin et de pétrifications (1819)

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Antoine Berjon.

Autres langues