Andrew Wyeth

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Andrew Wyeth est un peintre américain né à Chadd's Ford en Pennsylvanie le 12 juillet 1917.Il est considéré comme l'un des meilleurs peintres « régionalistes » américains.

Sommaire

[modifier] Biographie

Après des problèmes de santé, ses parents décident de ne plus l’envoyer à l’école et de l'instruire eux-mêmes. Son père, Newell Convers Wyeth, illustrateur connu, l’initie à l’art.

Plus tard, il rentre aux Beaux-arts et apprend à utiliser l’aquarelle, la tempera.

En 1937, il expose pour la première fois ses aquarelles.

Il se marie à 22 ans avec une fille de sa région Betsey James. Ils ont deux enfants: Nicholas et James.

En 1951, il expose seul au musée d’art de Farnsworth.

En 1963, il reçoit la Médaille présidentielle de la liberté du Président des États-Unis.

Il reçoit le Prix Einstein en 1967.

En 1970, il est le premier artiste à accrocher un de ses tableaux à la Maison Blanche.

Le 12 mai 1976, il est élu membre de l’Académie des Beaux-arts de Paris.[1]

Deux ans plus tard, il devient un membre de l’Académie des Beaux-arts d’U.R.S.S.

En 1980, il est le premier artiste a être élu à l’académie royale de Grande-Bretagne.

En 1988, il reçoit la Médaille d'or du Congrès en présence du président George H.W. Bush.

[modifier] Sa démarche artistique

Andrew Wyeth commence à peindre dans des nuances de bruns et de gris seulement.

Il s’inspire de son entourage pour réaliser ses tableaux. Ses sujets préférés sont la terre et les habitants de sa ville natale, ainsi que ses proches.

Sa grande maîtrise picturale lui permet de montrer sa réflexion mélancolique sur le temps qui passe et la faillibilité humaine.

[modifier] Quelques œuvres

  • En 1948, il peint Christina's World tableau qui devint très vite célèbre. Il représente une jeune femme assise de dos sur un pré désert et, à l'horizon, une maison. Cette œuvre contient le formidable pouvoir suggestif de son auteur. L'atmosphère y est étrange,la posture du personnage tendue. On sent comme une menace dans ce paysage. Wyeth montre un monde où planent l'incertitude et l'attente.
  • Roasted Chestnuts. Chambered Nautilus, 1956
  • Young Bull, 1960, ce tableau d’un minutieux réalisme dégage une extraordinaire puissance d‘expression. Les couleurs sont sobres, neutres, sur la même gamme de tons. Le taureau souligne l’isolement. Derrière le muret s’étend un monde vide, un arbre mort et une maison close. Le ciel lui-même est vide. Les quelques ombres nous montrent que la scène se passe au début ou à la fin de la journée. Ce tableau est le reflet d’un monde sans état d’âme.
  • Sea chest Adam, 1963
  • The Drifter, 1964, il peint un homme, un vagabond. C’est son apparence physique, la texture élimée et crasseuse de la veste et du tricot qui nous donne cet indice. Les effets de lumière peint par l‘artiste soulignent la douloureuse dignité du visage.
  • Up in the studio, 1965
  • Gunning Rock, 1966
  • Siri Erickson, 1969
  • Anna Kuerner, 1971
  • Nogeeshik, 1972
  • Pleasant dress, 1973
  • Her daughter, 1975
  • Blue Cap, 1976
  • Nudes, 1977
  • Day dream, 1978
  • Jack Light, 1980

[modifier] Bibliographie

  • Betsy James Wyeth, Christina’s world : Paintings and Pre-studies of Andrew Wyeth, Boston, 1982
  • Douglas K.S. Hyland & Howard P. Brokaw, Howard Pyle and the Wyeths : Four generations of Americain Imagination, Memphis, 1983
  • Andrew Wyeth Andrew Wyeth : Autobiography, Bulfinch Press, 1995
  • Meryman R., Andrew Wyeth : A Secret Life, HarperCollins, 1996

[modifier] Notes et références

  1. www.academie-des-beaux-arts.fr

[modifier] Liens externes