Andoy

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Le Fort d'Andoy, village qui fait partie de Wierde, servit à la défense de Namur en 1914 et en 1940 où sa reddition n'eut lieu que le 23 mai, soit une semaine après le retrait des fantassins de la PFN (position fortifiée de Namur), du fait du franchissement de la Meuse un peu plus au sud, à Houx et à Leffe. L'historien Jacques Vandenbroucke écrit : « le combat livré par les forts namurois depuis le 15 mai 1940 est totalement incroyable compte tenu des conditions du terrain », par « des Wallons issus d'un recrutement très régional ». Il se plaint que rien ne vient évoquer cette résistance à Namur et rappelle que Le Figaro entre autres, salua cette résistance. Celle de 1914, à Liège et à Namur avait permis de ralentir considérablement l'avance de l'armée allemande, deux historiens irlandais y insistent, John Horne et Alan Kramer, dans leur livre sur les Atrocités allemandes (où ils expliquent aussi très longuement les raisons des massacres de civils en août 1914), dont plusieurs eurent lieu dans l'agglomération namuroise (dont Bouge et Namur). Mais l'intervention de l'évêque de Namur auprès du général allemand permit que les massacres n'atteignent pas l'ampleur de ceux de Tamines ou Dinant.

  • Code postal : 5100
  • Gentilé : Andoyen(ne)

[modifier] Bibliographie

  • Jacques Vandenbroucke, La position fortifiée de Namur en 1914 et 1940: un lieu de mémoire aux oubliettes de l'histoire, in (Luc Courtois, Jean Pirotte directeurs), Entre toponymie et utopie, Les lieux de la mémoire wallonne, pp. 245-252, Fondation Humblet, Louvain-la-neuve, 1999.
  • John Horne et Alan Kramer, Les atrocités allemandes, Tallandier, Paris, 2005.
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