Allégorie de la ligne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Description

Cette analogie de Platon se trouve à la fin du livre VI de la République où il traite de la nécessité de placer des hommes particulièrement éclairés à la tête d’un état, elle introduit l'allégorie de la caverne. Platon met ici en scène Socrate dialoguant avec ses disciples selon le procédé de la maïeutique. « Traçons une ligne et coupons la en deux parties », dit Socrate. Une des moitiés représentera le genre visible et l’autre le genre intelligible. Coupons de nouveau chacune de ces moitiés en deux parties. La première moitié du monde visible représentera les ombres et les images des objets matériels et la seconde moitié ces objets eux-mêmes. La première moitié du monde intelligible représentera l’opinion que nous avons des choses et la seconde moitié la science, soit notre savoir objectif. Ainsi, nous enseigne Platon, nos opinions (parfois infondées) sont l’équivalentes des images parfois trompeuses que nous constatons dans le monde visible, alors que notre science représente les objets eux-mêmes dans le genre intelligible[réf. nécessaire].

[modifier] Origine

Il est probable que Platon n’ait pas inventé toutes les analogies que nous trouvons dans les dialogues mais en ait trouvés certaines dans l’enseignement pythagoricien, comme pour l’allégorie de la caverne[réf. nécessaire].

[modifier] Conclusion

Platon conclut le mythe de la ligne en transposant les quatre parties du monde que nous venons de citer (soit : l’image, les objets, l’opinion et la science) aux quatre fonctions de l’âme selon Platon soit l’imagination, la foi, la connaissance discursive et l’intelligence. Selon cette représentation notre foi est supérieure à notre imagination comme l’objet l’est à ses images. Cette foi reste cependant soumise à la connaissance discursive qui est elle-même inférieure à l’intelligence profonde des choses.

[modifier] Liens externes