Adrien Langumier

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Adrien Langumier
Parlementaire français
Naissance 3 janvier 1902
Décès 11 décembre 1990
Mandat Député 1936-1940
Début du mandat 1936
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Seine
Groupe parlementaire PCF
IIIe république

Adrien Achille Langumier, né le 3 janvier 1902 à Auxerre et décédé le 11 décembre 1990 à Cosne-sur-Loire, est un homme politique français.

[modifier] Biographie

Fils du secrétaire de la section SFIO locale, son père était sabotier et il recevait les pontes (Hervé, Cachin, Brizon, Camélinat...) mais la guerre a tout brisé, il est allé travailler dans une usine de munitions. Adrien se fait embaucher dès 13 ans pendant les congés scolaires à fabriquer des obus et il perd son frère qui meurt au front en Champagne. Il se voue à la lutte politique, marqué par la guerre et la mort de son frère.

Il fonde à 17 ans avec René Roulot la Jeunesse syndicaliste d'Auxerre, forte de soixante membres et de sensibilité anarcho-syndicaliste et se rallie quand même aux candidatures socialistes à l'occasion des élections législatives de mai 1919. Langumier était un orateur et un organisateur né. On le vit au premier plan, en mai 1920, à l'occasion de la grève générale des cheminots : il transforma la gare d'Auxerre en un bastion inexpugnable et les soldats envoyés pour briser le mouvement fraternisèrent avec les militants.

La grève ne devint pas révolution, le mouvement national s'épuisa. Sous le coup d'un mandat d'arrêt, Langumier poursuivit quelque temps son action dans le département de l'Yonne sous l'identité de Loiseau, puis gagna Paris où il travailla comme ajusteur jusqu'en juillet dans une usine d'ascenseurs de Boulogne-Billancourt. Menacé d'arrestation il passe la frontière suisse où il obtient le statut de réfugié politique.

Il rentre en France, se fait dénoncer est relaxé pratiquement pour défaut de témoignage des soldats qui refusent de le compromettre. Puis journaliste, marié le 31 déc. 1927 avec Pauline Marie Heinimann, ont un fils Serge en 1928. Secrétaire de l'Union départementale de l'Yonne puis de la 22e Union régionale CGTU (1925), puis des syndicats unitaires de la Seine (1934).

Membre du Parti communiste depuis 1921, député communiste du XXe arrondissement de Paris en 1936, démissionnaire en 1940. Considéré comme traître, travaille avec Guy Mollet en 1950, retraité en 1970, éditorialiste au Courrier de la Nièvre.

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