Adhyatma yoga

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Adhyatma Yoga signifie yoga en direction du Soi (spiritualité). Issu de la tradition philosophique Hindoue, il a été transmis par Swami Prajnanpad à Arnaud Desjardins, Frédéric Le Boyer, Daniel Roumanoff, Olivier Cambessédès...

L' Adhyatma Yoga permet par une compréhension intellectuelle du monde, de nous renvoyer à nos propres imperfections et de nous en libérer. Inversement, par une meilleure connaissance de nous même, il nous permet d'aimer le monde à sa juste valeur. Dans cette voie spirituelle, l'intellect mène à la porte de la libération mais la connaissance réelle passe par un vécu.


Sommaire

[modifier] Le Mental, l'égo

Le mental est en grande partie inconscient. Il désigne ce qui, dans l'homme, l'empêche de voir le monde tel qu'il est. Il est composé de Vasana, de Samskara et d'une méconnaissance des lois de la vie. Ce mental est indissociable de toutes les émotions autres que l'amour et la compassion. Il est dû à notre égo, c'est à dire à notre sentiment de séparation vis à vis du reste du monde, la sensation d'être un individu particulier et non un autre, l'identification à un corps, à un nom... L'égo est donc une illusion qui ne repose que sur le mental et qui nous sépare de la Réalité du monde.

[modifier] Vasana

Il s'agit d'un terme sanskrit qui signifie demandes, désirs.

[modifier] Samskara

Il s'agit d'un terme sanskrit qui signifie traces laissées en nous par le passé. Le monde est fait d'éléments, vivants ou non, qui ensembles forment des situations. Ces situations n'ont en elles-mêmes que des qualités objectives : volume sonore, nombre d'objets ou de personnes, paroles prononcées... Face à ces situations, en tant qu'être humains ordinaires, nous leur donnons des jugements de valeur : bien ou mal, favorables ou défavorables, intéressantes ou ennuyeuses... toutes sortes d'attributs subjectifs. Ce qui est "bien" procure du plaisir, un contentement et nous le rechercherons. Ce qui est "mal" procure un déplaisir et nous cherchons à le fuir ou à le faire disparaître. Ordinairement, notre éducation nous apprend que c'est la situation elle-même qui procure le plaisir ou le déplaisir. Nous voyons ici un point de vu radicalement différent : nous sommes les créateurs de notre bien être ou de notre mal être. La situation est ce qu'elle est.

Le passé laisse égalament en nous des réactions types que nous avons face à un motif, une situation. Ils sont issus de l'éducation et ont pour conséquence de faire agir l'homme en fonction de son passé et non en fonction de la situation présente. Les "actions" qui en découlent sont appelées réactions. L'homme qui réagit est l'esclave de son mental au sens ou il ne peut que lui obéir car son mental est inconscient. L'homme ordinaire est persuadé d'être libre alors qu'il ne l'est pas.

[modifier] les concepts mentaux erronés

Le mental est composé également de concepts erronés et/ou de la méconnaissance des lois de la vie ce qui accentue la différence entre le monde individuel et le monde réel.

[modifier] Les lois de la vie

[modifier] La différence

Deux choses sont toujours différentes.

[modifier] Le changement

Tout est changement, rien n'est permanent.

[modifier] L'interdépendance

Toute chose est en relation avec le reste du monde.

[modifier] La causalité

Le monde n'est qu'une immense et complexe succession de causes et de conséquence.



[modifier] La voie

[modifier] Le disciple

Le disciple est une personne qui s'engage vis à vis d'elle même à échapper à ses conditionnements et à rechercher la libération. Pour cela il doit trouver un maître ayant lui même déjà atteint l'éveil. C'est dans un processus de question réponse que le maître voit alors apparaitre chez le disciple ce qui compose son mental. Le maître agit alors comme un miroir en montrant au disciple ce qu'il est vraiment et non ce qu'il croit être.

[modifier] L'acceptation

L'acception peut se résumer en une phrase "oui à ce qui est". Il s'agit d'être émotionnellement d'accords avec tout ce que la vie donne à vivre. Cette acceptation s'entend précisément au niveau des émotions. Il n'est pas question d'être résigné, ni indifférent, ni d'accepter toute transaction dans le monde physique. Accepter c'est aimer.

[modifier] La vigilance

La vigilance est nécessaire pour enrayer les processus automatiques du mental et vivre consciemment les désirs.

[modifier] La destruction du mental

La destruction du mental se fait par l'intellect, par une analyse objective de la vie.

[modifier] L'érosion des désirs

Dans l'adhyatma yoga, pour atteindre la libération, il est nécessaire de se libérer de ses désirs. Les désirs sont considérés comme une tension vers l'avenir, un manque qu'il faut combler. Pour combler ces désirs, il faut les vivre pleinement, consciemment.



[modifier] L'éveil, la libération

La libération ne peut être décrite par des mots, elle passe nécessairement par un vécu. l'intellect peut néanmoins s'en faire une idée, un concept.

Il s'agirait du relâchement complet de toutes les tentions physiques, émotionnelles et intellectuelles. Sans égo, le sage et devenu Homme. Il ne ressent plus la peur. Il est un avec le monde au sens où il n'y a plus d'identification à soi en tant qu'individu. Le sage est devenu le monde. Il ne ressent plus qu' amour et compassion. Il ne perçoit plus le temps avec un passé et un futur, il vit un éternel présent. Il a atteint le Soi, l'Atman, la pure conscience...



[modifier] Liens Externes

Définition proposé par le Centre de yoga de Clermont Ferrand

Définition proposé par le Centre de yoga de Rennes



[modifier] Articles connexes