Aïki-Taï-Dô

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Aïki-taï-Dô est un art martial fondé en 1973 par Gilles Perrier. L'Aïki-Taï-Dô a une vocation éducative pour tous, adultes et enfants, à qui il espère apporter bien-être et équilibre. Une des premières traductions d'Aïki-Taï-Dô était d'ailleurs "éducation physique, mentale et morale".

C'est une synthèse de techniques asiatiques et occidentales. L'originalité de la méthode repose sur une trilogie :

  • Gymnastique préventive dite de santé (assouplissements, postures, respirations et concentration)
  • Principes de self-défense : esquives, techniques de frappes de style karaté ou boxe, des clés dans un style voisin de l'Aïkido, utilisation de toutes les armes du budo, de techniques de lutte, apprentissages des points vitaux non mortels
  • Conseils d'hygiène et de sécurité : notion légale d'assistance à personne en danger, formation aux premiers secours et études des kuatsu et shiatsu pour les ceintures noires.

Il n'y a pas de compétition, la seule notion de compétition est celle du pratiquant face à lui-même, dans la maitrise de son apprentissage. L'Aïki-Taï-Dô se pratique habituellement en salle d'arts martiaux et kimono mais peut aussi se pratiquer en plein air, en survêtement, ou même en tenue civile.

Sommaire

[modifier] Origine

L'Aïki-Taï-Dô a été fondé officiellement en 1973 par M. Gilles PERRIER. Voici un bref historique :

  • en 1966, Gilles PERRIER fonde à LALINDE (département de la Dordogne) l'Aïkido club de Dordogne, l'un des premiers clubs d'aïkido du Sud-Ouest de la France.
  • En 1971-1972, début de la mise au point de la méthode Aïki-Taï-Dô
  • 23 mai 1973, déclaration en sous-préfecture de Rambouillet (78) du Club d'Arts Martiaux de Maurepas dont l'objet est la pratique de l'Aïki-Ta’’ï-Dô
  • 26 novembre 1980 agrément ministériel d'association sportive du Club d'Arts Martiaus de Maurepas

Les différents clubs, constitués par les gradés du club d'origine qui s'expatrièrent pour former leurs propres associations ont été successivement rattachés à plusieurs fédérations. En 2005, toutes les structures de la discipline rejoignent la FFEPMM (Fédération Française de l'enseignement Physique dans le Monde Moderne) fédération reconnue d'utilité publique. En parallèle est créée l'Union Fédérale d'Aïki-Taï-Dô qui représente la discipline auprès de toute structure française ou étrangère.

[modifier] Présentation de Gilles Perrier

Titres et diplômes :

  • Professeur d'Education Physique et Sportive, titulaire de l'éducation Nationale
  • Brevet d'État de Professeur de Judo, Aïkido, Karaté et Méthodes de Combats Assimilées (option principale Aïkido)
  • Membre du jury national au professorat d'État d'aïkido en 1977
  • Enseignant diplômé en Boxe Française et Yoseikan Budo
  • titulaire de la capacité d'enseignement du Judo aux personnes handicapées mentales
  • Ceinture noire 6ème dan diplômé par le Syndicat National des Professeurs d'Arts Martiaux
  • Ceinture noire 8è degré FFST
  • Secouriste diplômé d'État,formateur en secourisme pour les enfants du DIJEN
  • Médaille d'argent de la Jeunesse et des Sports

[modifier] L'esprit de la discipline

Chaque entrainement commence par le rappel de "l'engagement moral" dont le but est de ne pas oublier l'esprit dans lequel le travail doit s'effectuer : "Je n'utiliserai mes connaissances en Aïki-Taï-Dô qu'en cas de nécessité absolue et toujours comme moyen de défense. Je tâcherai de ne pas être cruel ou orgueilleux et m'efforcerai d'avoir une vue claire sur toutes choses. Je devrai me rappeler que seule la pratique quotidienne me donnera une réelle compréhension de mon Art et une plus grand maitrise de moi-même pour le bien des autres.

[modifier] Brève présentation

  1. La gymnastique préventive et de santé poursuit plusieurs objectifs : un objectif préventif, en particulier des lombalgies, une détente par un ensemble de mouvements couvrant le corps et comportant des étirements doux, une musculation douce, une maitrise de la respiration et une recherche de concentration, une préparation aux chutes, sans oublier un objectif de créativité et d'expression dans le cadre du "travail libre"
  2. les principes de Self-Défense et d'arts martiaux : l'Aïki-Taï-Dô regroupe différents moyens de self-défense, se conformant au principe légal de self-défense et n'utilisant pas de techniques potentiellement mortelles. Les principes de self-défense de la discipline emploient dans un but éducatif, des moyens multiples, issus de différents arts martiaux asiatiques ou occidentaux. Ils privilégient l'esquive au blocage ou a l'utilisation de la force ; ils utilisent des coups contrôlés jamais portés étudiés à la manière du karaté ; ils utilisent les clés, les projections et les immobilisations à la manière de l'aïkido et du Judo ; les techniques de self-défense se pratiquent debout, à genoux, allongé sur le dos ou sur le ventre ; ils intègrent aussi des principes de boxe éducative, travaillés de manière souple, sans combat ni compétition dont le but est de développer le souffle, la technique et la vitesse de réaction ; figurent aussi des principes de lutte libre éducative pour un travail d'opposition et un travail au sol. La self-défense de l'Aïki-Taï-Dô recourt à des pressions sur des points vitaux non mortels. L'étude des armes (bâtons longs et courts, canne, nunchaku, tonfa, sabre...) est intégrée dans une perspective uniquement défensive.
  3. Les conseils d'hygiène et de sécurité : les conseils de secourisme consistent à rendre le pratiquant apte à trouver les gestes et les comportements à adopter devant une situation d'accident ou de détresse. Les pratiquants sont encouragés à suivre les formations de secourisme conduisant à l'attestation de formation aux premiers secours (AFPS) ou à des qualifications supérieures. La preuve du suivi d'une telle formation est exigée pour se présenter à des évaluations de pratique élevée et à plus forte raison pour devenir animateur. Les conseils de secourisme peuvent s'étendre à des conseils d'hygiène et de sécurité. La méthode couvre également une partie secourisme traditionnel asiatique à destination des élèves chevronnés possédant déjà les bases du secourisme occidental. Ainsi les kuatsu consistent à stimuler certains points spécifiques du corps en vue d'obtenir un effet immédiat. Pour chaque point étudié, le pratiquant doit connaitre les indications et les contre-indications. Les shiatsus correspondent eux à une forme de massage traditionnel asiatique dont l'objectif est la détente et le bien-être.