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Sommaire

[modifier] Votre modification sur Éolienne a été révoquée

Salebot (d) 21 mars 2008 à 09:22 (CET)

[modifier] Votre modification sur Stérilité humaine a été révoquée

Salebot (d) 14 décembre 2007 à 11:56 (CET)

Il me semble que ce commentaire aurait plutôt place en page de discussion. Cordialement, iAlex (Ici ou ), le 1 février 2007 à 19:34 (CET)

[modifier] La dame à la licorne

J'ai modifié votre apport (thèse d'André Arnaud) sur cet article, en le plaçant en note en bas de page, en ajoutant des conditionnels, et en signalant que cette thèse n'est pas étayée et paraît de ce fait très fragile. Il faudrait, à mon sens, procéder à des corrections identiques sur la page "Jean Perréal. Je vous en laisse le soin. Cordialement.Yvan23 2 février 2007 à 15:37 (CET)

[modifier] Respect des règles

La forme prise par l'article depuis vos dernières modifications ne correspond pas aux critères de l'encyclopédie. Sur la forme, les références sont à renvoyer en fin d'article, les points d'exclamation à proscrire absolument et le ton doit rester parfaitement neutre. Sur le fond, le contenu ne doit pas être polémique ou sujet à caution. Les sources doivent être mentionnées et vérifiables. Ceci est vrai pour tout le monde et à plus forte raison de la part de contributeurs écrivant sous IP. Je vous demande de vous conformer à ces règles et de les appliquer au présent article, qui ne peut rester sous sa forme actuelle. Merci. --Jibi44 6 février 2007 à 20:18 (CET)


de jacky.lorette@laposte.net à Yvan

Monsieur

1- la circulation dans Wikipedia (site qui me rend de très très grands services dans mes recherches et mes écritures) ne m’est pas familière et je n’ai (eu) pas le temps de m’y initier suffisamment. J’ai pris les [modifier] pour des portes d’entrées autorisées en toute occasion et n’ai pas remarqué l’onglet « discussion » que je croyais réservé aux seuls « initiés » ou administrateurs. J’ai donc créé un peu (ou beaucoup) de désordre dans certains articles. J’ai essayé d’y remédier en supprimant mes incrustations des articles Perréal et Dame à la Licorne. D’où mes « blanchiments » intempestifs. Le mieux est de revenir à l’état initial dans chaque article et je n’utiliserai dorénavant que l’onglet « discussion ».

2- trouvez donc ici l’expression de ma confusion et ma demande sincère d’en être excusé. Vous êtes très « conciliant » et je vous en sais gré. Il n’y aura pas de « conflit d’édition ». Merci.

3- la thèse d’André Arnaud, fantaisiste ? En quoi celle qui s’arrête sur Jean 4 Le Viste est-elle plus sérieuse, plus démontrable ? Je vous écoute, ou plutôt, je veux vous lire là-dessus. J’ai quasiment tout lu sur La Dame et je n’ai retenu qu’une interprétation qui a (aurait) motivé la création de La Dame. Cela veut dire que d’autres lectures sont possibles, j’en suis convaincu : alchimiste, religieuse, amoureuse, néo-platonicienne… Mais, pour moi, elles sont secondes par rapport au projet initial : narrer la part française de la vie de Mary Tudor, reine de France éphémère. Il me manque l’étude de Dulce Maria Gonzalez Doreste publiée en 2006 dans De la rose (édition Bel et Braet) : Du Roman de la Rose à la Dame à la Licorne. Je l’ai réclamée à son auteure.


4- le décryptage de La Chasse à la Licorne de mon ami américain se situe sur le même axe historique. Ces 2 tentures, dessinées à notre avis par Jean Perréal (nous en donnerons la preuve au moment choisi), narrent des événements historiques très précis mais peuvent se lire sur plusieurs autres niveaux très différents (mythologique, religieux… et alchimique).  Les « personnages » sont identifiables et donnent (pour nous 2) la seule interprétation possible. Changez les lions et les licornes de La Dame d’une tapisserie à l’autre et vous verrez le résultat. Les thèmes de la chasse et des 5 sens ne sont que des leurres. Ne pas y laisser son regard, ses plumes et son âme, mais fouiller, fouiller…


5- chacune et chacun peut appliquer à mon interprétation, pour en vérifier l’authenticité, les deux règles que Salvatore Settis a formulées en discutant les diverses interprétations de La Tempête de Giorgione : 1- toutes les pièces du puzzle doivent trouver leur place ; 2- les pièces doivent composer un dessin cohérent ; règles auxquelles Carlo Ginzburg ajoute la suivante : 3 - « dans des conditions identiques, l’interprétation qui implique le moins d’hypothèses doit être considérée, en général, comme la plus probable (mais la vérité, il ne faut pas l’oublier, est parfois improbable) » ; soit trois critères : « exhaustivité, cohérence, économie ».

6- le « style » des tapisseries de La Dame. Certains critiques s’abritent derrière des noms d’emprunts qui prouvent leur embarras : Le Maître de… Le Maître de… Le Maître de… Le Maître de…. Un Maître par tableau ou tapisserie ? Le comble de la jouissance pour moi, lu dans une étude sous une reproduction de tapisserie : « Le Maître de la Chasse à la licorne en collaboration avec le Maître de la Dame au lion et à la licorne » ! Il fallait oser l’écrire ! La critique d’art, l’histoire de l’art, c’est aussi de prendre des risques : Cf. Francastel, Arasse… Je vous répondrai plus longuement dans les jours à venir sur le catalogue de l'exposition Primitifs français du Musée du Louvre.

7- la « signature » ? Cherchez-la, regardez bien, faites des suppositions, tentez des rébus, des jeux de mots (Cf. Freud et le rêve), que sais-je encore… essayez l’ancien français, le latin, le grec, relisez la Bible, tracez des lignes, jouez comme le peintre s’est joué de tout, de nous comme de lui-même, osez, osez… et ouvrez l’œil, voire les deux. Mais il y aura toujours celles et ceux qui diront « c’est n’importe quoi ! », celles et ceux que j’appelle « les copieurs-colleurs ».

8- Jean Perréal : quels documents possédez-vous sur lui ? D’après vous, pourrait-il être le Maître de Moulins ? Pourquoi oui, pourquoi non ? Personnellement, je ne me prononce pas. Jean Prévost avec Albert Châtelet ? Jean Hey avec Charles Sterling ? Alors pourquoi pas Jean Perréal avec André Arnaud ?

9- Avez-vous répondu à mes petites questions posées dans « discussion » de La Dame ? Question subsidiaire : quel est le secret « canadien » du sourire de La Joconde ? Jean Perréal a bien connu Léonard de Vinci.

10- quelles solutions avaient les peintres ou cartonniers pour « signer leurs œuvres » : leur nom propre écrit +ou- lisiblement, leur autoportrait (Cf. Botticelli entre autres) ou un rébus. Où se cachent les autoportraits de Jean Perréal dans La Chasse et La Dame ? Vous devez les trouver !

11- une lecture recommandée : Jacques Lacan, qu’est-ce qu’un tableau ? Doublée par des textes de Louis Marin. Et recherchez le passage où Jean Genet évoque La Dame à la Licorne. Impressionnant pour comprendre cette tenture. Voir aussi Rilke.

12- Si vous allez à la Bibliothèque La Méjane à Aix en Provence, demandez à voir le portrait de Mary Tudor dans le recueil de dessins qu’elle détient. Allez voir avec Google par exemple quelques portraits de Mary d’Angleterre.

13- n’hésitez à m’écrire sur ma boîte aux lettres. C’est plus pratique pour moi car je regarde rarement les « discussions » sur Wikipedia. Cordialement vôtre.

Jacky LORETTE – le 13.02.07