44e régiment de transmissions

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44e Régiment de Transmissions
Période 1949
Pays France France
Branche armée de Terre
Transmissions
Type régiment
Rôle Unité de guerre électronique
Taille 1 000 personnes
Fait partie de Brigade de renseignement
Garnison Mutzig (Bas-Rhin)
Ancienne dénomination 708e Bataillon de guerre électronique
Devise Nihil nisi silentium timet
Rien ne craint le silence
Inscriptions sur l'emblème INDOCHINE 1952-1954
Guerres Guerre d'Indochine
Commandant colonel Courtois

Le 44e Régiment de Transmissions est un régiment de guerre électronique subordonné à la Brigade de renseignement.

Sommaire

[modifier] Création et dénominations

[modifier] Histoire

En 1949, est créée, une compagnie autonome d'écoute et de radiogoniométrie en Extrême-Orient[1].

En 1954, cette compagnie est scindée en deux unités. Celles-ci fusionneront de nouveau en 1967 pour donner naissance au 708e bataillon de guerre électronique (708e BGE).

Le 1er octobre 1971, le 708e BGE prend le nom de de 44e Régiment de transmissions ; en 1986, il est de nouveau divisé en deux régiments : le 44e Régiment de transmissions et le 54e régiment de transmissions.

En octobre 1993, le régiment est rattaché à la Brigade de renseignement qui vient d'être créée. Le 1er septembre 1994, il change de garnison et quitte l'Allemagne pour la ville de Mutzig.

[modifier] Traditions

Rien ne craint que le silence... Nihil nisi silentium timet

[modifier] Faits d'armes et inscriptions sur l'étendard[2]:

La compagnie autonome d'écoute et de radiogoniométrie est citée à l'ordre de la division le 3 juin 1954.

[modifier] Décorations

[modifier] Chants

Chaque compagnie possède son propre chant : Par exemple la 4° compagnie chante : " Le royal soissonnet"... la 2° compagnie chante : "La sentinelle"

[modifier] Liste des chefs de corps

[modifier] Le régiment aujourd'hui

[modifier] Missions

Le régiment est chargé des recherches, analyses, localisation, écoutes et interceptions radioélectriques.

Il effectue ses missions à la fois sur le terrain et via son centre de guerre électronique (CGE), situé à quelques kilomètres de son quartier. Le CGE est un centre spécialisé enterré et ultra-protégé permettant d'effectuer le recueil et le traitement des renseignements stratégiques d'origine électromagnétique (ROEM).

[modifier] Organisation

Fort d'environ 1000 hommes et femmes, le régiment est composé d'une composante fixe (centre d'écoute de Mutzig) et d'une composante mobile. Celles-ci sont servies par 8 compagnies :

  • 6 compagnies de guerre électronique (dont la 4e est le noyau de la composante mobile et la 2e est chargée de la sécurité physique et incendie ainsi que de l'environnement du centre de transmissions)
  • 1 compagnie de commandement et de logistique
  • 1 compagnie d'administration et de soutien

Les spécialistes de la guerre électronique au sein du régiment sont répartis en quatre spécialités[3] :

  • ILBS : Interception, localisation, brouilleur système - Formés en 8 mois à l'ESAT
  • DASEM : Détection et analyse des signaux électromagnétiques - Formés à l'ESAT
  • analystes : interprétation et transformation des données en renseignements intelligibles - Formés en un an au Centre de formation interarmées au renseignement (CFIAR) de Strasbourg
  • linguistes : traduction des renseignements recueillis - - Formés en deux an au CFIAR
  • décodeurs : casseurs des codes interceptés

[modifier] Matériels

[modifier] Divers

Un autre régiment, dénommé 44e régiment de transmissions était actif pendant la Seconde Guerre mondiale et installé à Tunis.

Il a rejoint les forces alliées en Algérie, puis a participé aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne.

Le saint patron des Transmetteurs est "Saint Gabriel"

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externe

[modifier] Références

  1. Page officielle sur la brigade de renseignement
  2. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  3. Terre information magazine n°184 de mai 2007

[modifier] Bibliographie

Sources :

Militaire servant au 44ème Régiment de Transmissions

Autres langues