18e régiment de transmissions

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18e Régiment de Transmissions

Insigne régimentaire du 18e R.T
Période
Pays France France
Branche Armée de terre
Fait partie de BTAC
Garnison Bretteville-sur-Odon
Devise Ardent et généreux
Inscriptions sur l'emblème ALLEMAGNE 1945
Décorations 1ère compagnie : croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil
2ème compagnie : croix de guerre 1914-1918 avec palme
3ème compagnie : croix de guerre 1914-1918 avec palme et
croix de guerre 1939-1945 avec étoile deVermeil
4ème compagnie : croix de guerre 1939-1945 avec palme

Le 18e Régiment de Transmissions est une unité de l'armée de terre française.

Sommaire

[modifier] Insigne du 18e Régiment de Transmissions

[1] Ecu moderne d'argent au Ciel d'Azur chargé en pointe d'une Croix de Lorraine d'Email blanc adextrée (rappelant l’attachement à la Lorraine) et senestrée de deux Chardons de gueules tigés en feuillés de Sinople à la champagne du même (rappelant à la ville de Nancy)

[modifier] Devise du 18e Régiment de Transmissions

"Ardent et généreux"

[2]

[modifier] Drapeau

Composé d'un tablier en soie de 90cm de coté divisé en 3 bandes tricolore, il est bordé d'une frange dorée de 5 cm sur trois cotés, le quatrième bord étant rattaché à une hampe en bois de 2m 11 et 32 mm de diamètre. Au sommet un cartouche portant les lettres R.F. est surmonté d'un fer de lance en bronze doré de 38 cm.

Le drapeau porte, inscrit en doré, sur l'avers,"République Française" et le nom du régiment et sur le revers, la devise "Honneur et patrie". Aux angles supérieurs et inférieurs le numéro du régiment est entouré d'une couronne de feuilles de chêne.

Au sommet de la hampe deux bandes tricolore de 90 cm de long sur 24 cm (bordé d'une frange dorée de 8 cm) reprenant la couronne et le n° du régiment forment ce que l'on appelle la cravate. C'est sur celle-ci que sont accrochées les décorations que le drapeau reçoit au nom de l'ensemble du régiment pour l'action héroïque de ses hommes. En fonction du nombre reçu, le personnel peut se voir ensuite attribuer une fourragère à la couleur de la médaille .

Sur le revers, en dessous de la devise "Honneur et Patrie", le drapeau, initialement vierge voit s'inscrire son histoire au fur et à mesure des grandes batailles auquel le régiment à pris part. C'est ainsi que ce glorieux symbole rappelle la grandeur du rôle qu'il a joué sur tous les fronts du monde, ses triomphes et ses revers, souvent au prix d'innombrables vies. Ce sont tous ces sacrifices qui imposent le respect auquel chaque soldat se doit de rendre honneur.

Il porte l'inscription : ALLEMAGNE 1945

1er novembre 1945 : le 18ème Régiment des transmissions est créé à partir du CIOT 618 et reçoit pour drapeau l’ancien emblème du 18ème Régiment de Génie démarqué « TRANSMISSIONS ». La plupart des unités entrant dans sa composition, issues des détachements des 1er CA, 2ème CA, 3ème DIA, 5ème DB, 10ème DI, ont fait campagne en AFN, en Italie, en France et en Allemagne avec la 1ère Armée.

Parmi ces unités, la compagnie de transmissions 807 est citée à l'ordre du corps d'armée avec attribution de la croix de guerre et étoile de vermeil. Ses fait d'armes reconnus vallent au drapeau du régiment de porter l'inscription "Allemagne 1945" dans ses plis.

[modifier] Les décorations des compagnies du 18

Pendant la première guerre mondiale l'action des sapeurs télégraphistes est héroïque. Ils déroulent leurs câbles sous la mitraille et les obus, avancent à la vitesse des vagues d'assaut jusqu'en première ligne, rampent pour réparer les fils coupés, récupèrent le matériel lors des replis et exploitent les centraux de campagne dans les pires conditions, parfois en présence de gaz toxiques. Le détachement du 8ème Régiment du Génie attaché à la 38e division d'infanterie, sous les ordres des lieutenants Merlin, Pichery, Pauwels et Sambuc, s'illustre tout particulièrement et obtient la croix de guerre 14-18 avec palme le 13 novembre 1917. Deux nouvelles citations, avec étoile de vermeil et palme s'ajoutent le 19 avril 1918 et le 12 janvier 1919. Par une décision du 12 janvier 1919, ce détachement est autorisé à porter la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

La croix de guerre 14-18 est ensuite attribuée aux trois première compagnies en souvenir des valeureux sapeurs télégraphistes de l'Armée MANGIN lors de la seconde bataille de la Marne en 1918.

Le 10 avril 1923 né 18ème Régiment de Génie constitué de 2 bataillons à NANCY. Le 18ème RG est l'héritier des traditions de ces valheureux sapeurs télégraphistes de l'Armée MANGIN dont les titres de gloires valent aux fanions des 3 premières compagnies du 18ème RT de porter la croix de guerre 14-18.

- 1ère compagnie : croix de guerre 14-18 avec palme et croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil pour la citation à l'ordre du Corps d'armée reçu par la 806/1, en 1945 pour faits d'armes, et dont est héritière la 1ère compagnie.

- 2ème compagnie : croix de guerre 14-18 avec palme,

- 3ème compagnie : croix de guerre 14-18 avec palme et croix de guerre 39-45 avec étoile deVermeil, pour la citation à l'ordre du Corps d'armée reçu par la 806/3, en 1945 pour faits d'armes, et dont est héritière la 3ème compagnie

- 4ème compagnie : croix de guerre 39-45 avec palme pour la citation à l'ordre de l'Armée de la compagnie mixte des transmissions 48/84 est affectée à la 2ème Division Légère de Cavalerie, chargée sous les ordres du Général BERNIQUET de BARRER devant Saint Valéry la route de la mer, 11 juin 1940 dont la 4ème compagnie est l'héritière.

[modifier] Tenue de tradition du régiment

[3] L’historique du régiment conservé par le Service historique de la défense, précise que le régiment a compté un bataillon à cinq compagnies du type forteresse avant guerre. Il précise, dans son annexe cinq, que les unités du 18ème régiment de transmissions ont été réparties dans un certain nombre de grandes unités dans la région fortifiée de la Lauter, les secteurs fortifiés des Vosges, de Haguenau, de Rohrbach, du Bas-rhin et dans le secteur défensif de la Sarre, au début du second conflit mondial. Tous ces éléments confortent la filiation du régiment avec les troupes de forteresse.

La tenue de tradition du 18ème régiment de transmission se compose des épaulettes de tradition propres à chaque catégorie de grades et comporte la ceinture de laine kaki des troupes de forteresse.

D’ailleurs, le chant du régiment rend déjà hommage à ces dernières : « Des vieux sapeurs au cœur des forteresses nous héritons nos lettres de noblesse ».

Tenue de tradition sur la base de la tenue de combat : T33 Pour l’ensemble du personnel

  • Képi ou tricorne
  • Veste de combat bariolée théâtre européen
  • Insignes de grade
  • Galons de poitrine.
  • Epaulettes de tradition rouges : Portées par les militaires du rang
  • Epaulettes tournantes guipées or : Portées par les sous-officiers
  • Plastron de parade : Couleur bleu ciel de l’arme des transmissions
  • Pantalon de combat bariolé théâtre européen
  • Ceinture sangle vert OTAN
  • Ceinturon de toile modèle F1 vert OTAN
  • Ceinture de laine kaki du modèle des troupes de forteresse : Portée uniquement par les sous-officiers et les militaires du rang
  • Brodequins à jambières attenantes noirs : Laçage droit
  • Gants noirs : Sur ordre
  • Losange de manche
  • Décorations pendantes

Insigne métallique du corps : Insigne du 18ème RT

  • Insignes de brevet ou de spécialité

Garde au drapeau :

  • Tenue identique aux troupes sous les armes et équipements complémentaires
  • Epaulettes de tradition d’officier subalterne : Pour les officiers
  • Epaulettes de tradition tournantes guipées or : Pour les sous-officiers
  • Epaulettes de traditions rouges : Pour les militaires du rang
  • Crispins

Lacets blancs

  • Gants blancs à crispin
  • Baudrier blanc

[modifier] Chant actuel du régiment

Au lendemain de cette grande guerre,

C’est en Lorraine que tout a commencé.

Des vieux sapeurs au cœur des forteresses, (bis)

Nous héritons nos lettres de noblesse. (bis)

REFRAIN

En d’autres temps de misère et de fer,

Naquit cette arme qui fait notre fierté.

D’Afrique du Nord jusqu’aux rives de Provence, (bis)

Les transmetteurs ont débarqué en France. (bis)

REFRAIN

De l’Allemagne aux sables du désert,

Sur tous les fronts la cuirasse a brillé.

Sachons puiser dans nos pages de gloire, (bis)

L’ardeur, la foi qui ferons notre histoire. (bis)

REFRAIN

Sur cette terre meurtrie de Normandie,

Les transmetteurs arrivent aujourd’hui.

Les sacrifices que tant ont accordés, (bis)

Le 18e saura s’en inspirer. (bis)

REFRAIN

REFRAIN : Et si demain la Patrie nous appelle,

Nous partirons remplis de ton ardeur,

Tressaille l’ennemi et sonne le rappel,

Saint Gabriel, et nous serons vainqueurs.

[modifier] Historique

[4]

[modifier] Jusqu'à la Première Guerre mondiale

En 1875, l'administration des postes et télégraphes est chargée de la mise sur pied, à la mobilisation, des unités de télégraphe militaire. Mais les personnels ne sont pas suffisamment qualifiés. Il est nécessaire de dispenser l'instruction dans un milieu militaire. A ce titre, une école de télégraphie militaire est installée au Mont Valérien, site choisi pour les capacités offertes en télégraphie optique. Le futur général Ferrié sera instructeur dans cette école puis en deviendra directeur en 1897.

Par une loi du 24 juillet 1900, l'école est transformée en un bataillon de sapeurs télégraphistes à trois compagnies, qui relève du 5e Régiment du Génie de Versailles.

Par un décret du 21 juin 1901, le nouveau bataillon prend la dénomination de 24e Bataillon du Génie.

En 1910, ce bataillon devient une "unité formant corps" à neuf compagnies, stationnées au Mont-Valérien et à Rueil. Des détachements de ce bataillon participent, entre autres, à la campagne du Maroc.

Par une loi du 30 mars 1912, les unités de télégraphie militaire de métropole sont regroupées au sein d'un seul régiment, créé le 1er janvier 1913 au Mont-Valérien, et qui prend l'appellation de 8e Régiment du Génie. Son premier chef de corps, le colonel Linder reçoit son drapeau des mains du président de la République, Raymond Poincaré, lors de la revue de Longchamp du 14 juillet 1913.

En 1914, il est chargé de mettre sur pied un effectif d'environ 7000 hommes qui se répartit en 73 détachements. Le régiment se transforme ensuite en un dépôt de guerre articulé en 6 compagnies puis il est transféré à Angoulême le 1er septembre 1914.

[modifier] La Première Guerre mondiale

En 1918, l'effectif du régiment atteint 55 000 hommes, dont 1000 officiers. L'action des sapeurs télégraphistes est héroïque. Ils déroulent leurs câbles sous la mitraille et les obus, avancent à la vitesse des vagues d'assaut jusqu'en première ligne, rampent pour réparer les fils coupés, récupèrent le matériel lors des replis et exploitent les centraux de campagne dans les pires conditions, parfois en présence de gaz toxiques. Le détachement de la 38e division d'infanterie, sous les ordres des lieutenants Merlin, Pichery, Pauwels et Sambuc, s'illustre tout particulièrement et obtient la croix de guerre avec palme le 13 novembre 1917. Deux nouvelles citations, avec étoile de vermeil et palme s'ajoutent le 19 avril 1918 et le 12 janvier 1919. Par une décision du 12 janvier 1919, ce détachement est autorisé à porter la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

Les sacrifices consentis par le régiment sont énormes. Les pertes sont de 1 500 tués et de 6 000 blessés. Le nombre de ceux qui ont au moins une citation individuelle est de 15 000. 84 unités ont fait l'objet d'une citation collective. A l'inscription "MAROC 1907-1913", le drapeau ajoute les inscriptions ""FLANDRES 1915", "VERDUN 1916", "LA SOMME 1916" et "LA MALMAISON 1917".

Tout au long de la Première Guerre mondiale, le 8e régiment du génie restera l’unique unité de sapeurs télégraphistes. Il termine la guerre avec un effectif de 55 000 hommes, dont 1 000 officiers. La première Guerre Mondiale est le premier conflit dans lequel les télécommunications militaires ont joué un rôle important. C’est également celui qui voit la naissance de ce qui deviendra, plus tard, la guerre électronique (écoutes et radiogoniométrie).

[modifier] L'entre-deux-guerres

En juillet 1919, le régiment est transféré d'Angoulême à Tours. Après la démobilisation il s'articule en quatre bataillons et deux compagnies :

- 1er bataillon à l'armée du Rhin ; - 2e bataillon à Tours ; - 3e bataillon à l'Armée d'Orient ; - 4e bataillon à Toul par tradition ce sera désormais un régiment lorrain; - compagnie radio SR 3 à Paris, dont la station de la tour Eiffel; - compagnie radio SR 4 à Lyon.

Le 8e Régiment du Génie donne naissance à de nouvelles formations de télégraphistes, ancêtres des unités actuelles :

- Le 1er avril 1919, les unités du Maroc sont regroupées pour former le 33e bataillon qui devient le 41e Bataillon du Génie le 1er janvier 1921. - Le 18 septembre 1920 : le 4e bataillon de Toul devient le 48e Bataillon du Génie. - Le 1er mai 1921, les compagnies de l'armée d'Orient donnent naissance au 43e Bataillon du Génie dont l'état-major est à Beyouth (Liban) (actuellement traditions reprises par le 43eme BT à Orléans). - Le 1er octobre 1921, le 1er bataillon devient le 42e Bataillon du Génie à Mayence (Allemagne) - Le 10e bataillon du génie qui donna naissance au 45e régiment de transmission à HUSSEIN DEY (Algérie), - En 1930 : le 28e régiment du Génie à MONTPELLIER, - Le 38e régiment du Génie à MONTARGIS…

10 avril 1923 : naissance du 18ème Régiment de Génie constitué de 2 bataillons à NANCY. Le 18ème RG est l'héritier des traditions de ces valheureux sapeurs télégraphistes de l'Armée MANGIN.

Fin de l'année 1923 : le 18ème Régiment du Génie passe à 4 bataillons : - le 1er et le 2ème stationnent à NANCY, - le 3ème bataillon se trouve à LILLE, - le 4ème bataillon stationne à GRENOBLE.

1er janvier 1925 : Le Général ROLLIN, son premier chef de corps reçoit son drapeau.

1er mai 1929 : dissolution du 3ème bataillon du 18ème Régiment du Génie et création du 28ème Régiment du Génie par fusionnement du : - 4ème bataillon du 18ème Régiment du Génie, stationné à GRENOBLE, - 4ème bataillon du 8ème Régiment du Génie, stationné à TOULOUSE.

5 mai 1929 : le 42ème Bataillon de Génie, unité des sapeurs télégraphistes, devient le 3ème Bataillon du 18ème Régiment de Génie à MAYENNE.

29 juin 1930 : le 3ème bataillon du 18ème Régiment du Génie rejoint les deux bataillons à NANCY. Les 1er et 2ème bataillons deviennent des bataillons de campagne (normaux) et le 3ème devient un bataillon de région fortifiée.

En 1935 : le 4ème bataillon est crée à METZ.

De 1935 à 1940, la ligne Maginot s’appuyait en grande partie sur l’efficacité de son système de Transmissions. Celui ci , principalement axé sur le téléphone nécessitait une infrastructure unique couvrant l’intégralité du front fortifié. La construction, l’entretien et l’exploitation de ce réseau sont confiés dés le temps de paix aux compagnies de sapeurs télégraphistes dans le secteur qu'elles ont chacune en charge. Le commandant de compagnie ou le chef de détachement est le Chef du chantier transmissions de la Chefferie des Travaux du Génie.

Dans le Nord Est c’est au 18° Régiment du Génie qu’échoit cette mission :

- Le quatrième bataillon formé de quatre compagnies est basé à Metz. Ce bataillon couvrira les quatre secteurs composant la Région Fortifiée de Metz. - Le troisième bataillon cantonné à Nancy est composé de trois compagnies affectées chacune à un secteur fortifié couvrant la Région Fortifiée de la Lauter.

Du fait de l’importance des effectifs et de la spécificité de la tâche, il était prévu que ces deux bataillons fusionnent en 1939 pour ne former qu’un seul régiment. La mobilisation rendra impossible cette mise sur pied .

Jusqu'au deuxième conflit mondial, le régiment va former des générations de sapeurs télégraphistes.

[modifier] La Seconde Guerre mondiale

2 septembre 1939 : le 18ème Régiment de Génie est dissous pour former les compagnies télégraphiste et radio télégraphiste de Division et Corps d'Armée le long de la frontière qui vont assurer les communications des grandes unités des armées : la 4ème Armée, 3 corps d'armée, 9 divisions d'infanterie et 1 division de cavalerie.

En temps de paix c'est le 4° Bataillon du 18° Régiment du Génie qui assure la gestion, l'entretien et les travaux relatifs au réseau de transmission de la Région Fortifiée de Metz.

La guerre necessitant un effectif bien plus important que celui du temps de paix entraine dés la mobilisation la dissolution des régiments du Génie. Les effectifs de ces régimenst sont alors regroupés en bataillons du Génie de Forteresse, chaque bataillon couvrant un secteur fortifié. Ces bataillons sont composés de deux compagnies d’ouvriers du Génie et de deux compagnies chargées de l’exploitation et de l’entretien du matériel téléphonique (Cies 20x/81) et du matériel de radiotélégraphie (Cies 20x/82) . Elles sont placées sous le commandement de l’officier placé à la tête de la compagnie du temps de paix devenu Commandant des transmissions du secteur fortifié dés la mobilisation et basé au PC du secteur.

Les sous officiers en place dés le temps de paix et les sapeurs ayant pris une part active à la construction du réseau (dits sapeurs anciens) qui constituaient l’effectif de la compagnie du temps de paix forment dés la mobilisation l’encadrement des nouvelles compagnies constituées.

Secteur de Crusnes 204° Bon du Génie de Forteresse 204/1 Cie et 204/2 Cie 204/81 Cie de Sapeurs Télégraphistes 204/82 Cie de Sapeurs Radio Télégraphistes

Secteur de Thionville 203° Bon du Génie de Forteresse 203/1 Cie et 203/2 Cie 203/81 Cie de Sapeurs Télégraphistes 203/82 Cie de Sapeurs Radio Télégraphistes

Secteur de Boulay 202° Bon du Génie de Forteresse 202/1 Cie et 202/2 Cie 202/81 Cie de Sapeurs Télégraphistes 202/82 Cie de Sapeurs Radio Télégraphistes

Secteur de Faulquemont 201° Bon du Génie de Forteresse 201/1 Cie et 201/2 Cie 201/81 Cie de Sapeurs Télégraphistes 201/82 Cie de Sapeurs Radio Télégraphistes

Secteur de la Sarre 208° Bon du Génie de Forteresse 208 /1 Cie et 208/2 Cie 208/81 Cie de Sapeurs Télégraphistes 208/82 Cie de Sapeurs Radio Télégraphistes

La compagnie mixte des transmissions 48/84 est affectée à la 2ème Division Légère de Cavalerie, chargée sous les ordres du Général BERNIQUET de BARRER devant Saint Valéry la route de la mer, 11 juin 1940. Elle est citée à l'odre de l'Armée. La 4ème compagnie en est l'héritière.

Avril 1940 dans les ardennes - 18 RG 2eme DLC - Sgt RENAUD Sgt ROIRET

Les difficultés pour communiquer éprouvées en mai 1940 mettent en évidence une insuffisance de moyens et la nécessité de soustraire les transmissions à la tutelle du génie.

1er juin 1942 : la subdivision « Sapeur Télégraphistes » du Génie devient l’Arme des Transmissions, par décret ministériel n° 3600/EMA/1 du 4 mai 1942, les transmissions deviennent une arme distincte du génie, au sein de l’armée d’armistice.

Moins de six mois après la création de l’Arme des Transmissions, le débarquement allié en Afrique du Nord entraîne l’invasion de la zone libre par l’armée allemande, et la fin de l’armée d’armistice. Néanmoins, le général Merlin prend à Alger la destinée de l’arme en main. Les transmetteurs reprennent le combat dans les campagnes de Tunisie, d’Italie, de France et d’Allemagne. Afin de privilégier l’engagement des hommes au combat, le général Merlin ouvre l’accès des transmissions aux femmes pour occuper des postes de centralistes téléphoniques et télégraphiques, et d’exploitants radio. Naît ainsi le corps féminin des transmissions. Ces spécialistes seront communément appelées « les Merlinettes ». Certaines participeront aux campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne.

10 février 1945 : création de 4 Centre d'Instruction et d'Organisation des Transmissions.Le C.I.O.T. 618 est stationné au camp STEHELIN à CAUDERAN près de BORDEAUX.

[modifier] L'après-Seconde-Guerre-mondiale

1er novembre 1945 : le 18ème Régiment des transmissions est créé à GRENOBLE, à partir du CIOT 618 et reçoit pour drapeau l’ancien emblème du 18ème Régiment de Génie démarqué « TRANSMISSIONS ». La plupart des unités entrant dans sa composition, issues des détachements des 1er CA, 2ème CA, 3ème DIA, 5ème DB, 10ème DI, ont fait campagne en AFN, en Italie, en France et en Allemagne avec la 1ère Armée.

Parmi ces unités, la compagnie de transmissions 807 est citée à l'ordre du corps d'armée avec attribution de la croix de guerre et étoile de vermeil. Ses fait d'armes reconnus vaudront au drapeau du régiment de porter l'inscription "Allemagne 1945" dans ses plis.

Les compagnies 806/1 et 806/3 dont les 1ère et 3ème compagnies sont héritières, ont été citées, elles aussi, à l'ordre du corps d'armée.

Dissous le 15 mars 1946, il est reconstitué le 1er mai de la même année en AUTRICHE à partir des réserves de la 1ère armée. Cependant, la tradition voulant que le « 18 » soit un régiment de Lorraine, un second 18ème régiment de transmissions est créé le 1er avril 1947 à METZ (caserne GRANDMAISON à METZ pour le 1er bataillaon et caserne MOLITOR à NANCY pour le second). Les deux « 18 » vont coexister pendant trois mois avant que le « 18 » d’Autriche ne prenne le numéro « 42 » le 18 juin 1947.

31 décembre 1947, le 18ème régiment de transmissions de Metz est dissous. Les 2 bataillons autonomes deviennent le 18ème Bataillon stationné à METZ et le 118ème Bataillon stationné à NANCY et assurent la garde du drapeau.

Le 18ème RT en 1950 à Metz

118ème Bataillon de Transmissions

1er avril 1951 : le régiment est reconstitué à METZ à partir du 18ème Bataillon de Transmissions.

18 août 1951 : le 18ème Régiment des Transmissions rejoint EPINAL, dans les quartiers de la VIERGE.

[modifier] De 1951 à 1977 : Régiment d'instruction

Pendant cette période il reçoit l’ordre d’instruire, sur le plan national, les recrues dans la technique de l’arme des transmissions.

16 février 1956 : le 4ème Bataillon est créé, il comprend 3 unités de monteur de lignes fixes.

Du 18 mars 1956 à 1964 : le 4ème bataillon arrive en AFN.

31 juillet 1956 : le 4ème Bataillon est dissous pour donner naissance à 3 Bataillons de Transmissions : - 151ème Bataillon de Transmissions rattache à la DIVISION d’ALGER - 152ème Bataillon de Transmissions rattache à la DIVISION d’ORAN - 153ème Bataillon de Transmissions rattache à la DIVISION CONSTANTINE

1er août 1956 : le 18ème R T change d’appellation et devient le 18ème Régiment d’Instruction des Transmissions (18ème RIT) dans le quartier VARAIGNE d’EPINAL.

10 octobre 1956 : la 5ème compagnie du 1er bataillon s'installe à MONTMEDY.

1er avril 1957 : à MONTMEDY nous avons 2 compagnies : - 5ème compagnie : instruction ligne, - 9ème compagnie : exploitant radio.

1er octobre 1958 : le détachement de MONTMEDY prend l'appellation du 3ème bataillon du 18ème RIT.

1er novembre 1964 : le 18ème RIT devient 18ème Régiment de Transmissions.

1er avril 1966 : dissolution de la 7ème compagnie du 2ème bataillon.

1er avril 1967 : la 5ème compagnie du 3ème bataillon est transférée à Metz.

1er avril 1967 : le 3ème bataillon du 18ème RT est dissous. Il donne naissance au 43ème REGIMENT DE TRANSMISSIONS, stationné à NANCY.

Le 18ème Régiment de Transmissions redevient 18ème Régiment d'Instruction des Transmissions.

1er avril 1969 : création de la 738ème Compagnie de guerre électronique, rattaché au 18 R I T à EPINAL.

1er octobre 1971 : dissolution des 1er et 2ème bataillon. Dissolution de la 6ème compagnie.

La 7ème compagnie devient la 4ème compagnie.

1er juillet 1974 : création d’un détachement expérimentale du Réseau Intègre des Transmissions Automatiques (RITA).

1er juillet 1975 : dissolution des 3ème et 4ème compagnies.


[modifier] De 1977 à 1997 - Le 18ème Régiment de Transmissions à Epinal

1er août 1977 : dans le cadre de la restructuration de l’armée de terre, le 18ème RIT retrouve son appellation d’origine 18ème Régiment de Transmissions.

Il devient l’un des 3 régiment des forces et assure les liaisons du général commandant le 1er Corps d’Armée.

1er septembre 1977 : dissolution de la 738ème compagnie de guerre électronique.

Septembre 1982 : restructuration de l'unité expérimentale R.I.T.A. à deux unités (6ème et 7ème compagnie).

1er avril 1983 : création de la 5ème compagnie (centres nodaux - raccordement).

Novembre 1983 : présentation des matériels R.I.T.A. à des officiers généraux de l'Armée indienne.

27 juin 1985 : dissolution de la 5ème compagnie.

Novembre 1985 : vente du système R.I.T.A. aux U.S.A.

14 juillet 1986 : le 18ème RT défile sur les Champs Elysées sous les ordres du général KUNTZ.

1er juillet : le 18ème RT devient un élément organique de la F.A.R (Force d’Action Rapide).

21 janvier 1989 : inauguration du square du 18ème Régiment de Transmissions à EPINAL.

Décembre 1990 à mars 1991 : il participe a l’opération DAGUET.

1er septembre 1993 : après trois années au sein de la F.A.R ,le 18ème R .T rejoint le 3ème Corps d’Armée puis la Brigade de Transmissions crée le 1er mai 1994.

25 mai 1997 : le 18ème R .T est dissous à EPINAL.

[modifier] De 2003 à .... - Le 18ème Régiment de Transmissions à Bretteville sur Odon

1er juillet 2003 : le 18ème Régiment de Transmissions est recrée à BRETTEVILLE SUR ODON (près de CAEN) dans le quartier KOENIG.

18 septembre 2003 : il reçoit son drapeau sur la place d’arme de CAEN par le général THORETTE Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre.

[modifier] Notes et Références



Autres langues