Îlot de stabilité

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L'îlot de stabilité est le nom, donné en physique nucléaire, à un ensemble d'éléments super lourds du tableau de Mendeleiev encore à synthétiser.

Selon de nombreuses théories[citation nécessaire], ces éléments seraient particulièrement stables, c’est-à-dire qu'ils auraient une demi-durée de vie supérieure aux éléments de la table qui les précèdent.

Cette hypothèse a été proposée pour la première fois par Glenn T. Seaborg. L'hypothèse est que le noyau atomique est organisé en "couches" d'une manière analogue aux couches d'électrons d'un atome. Dans les deux cas, les couches sont juste des niveaux d'énergie quantique qui sont relativement proches les uns des autres. Les niveaux d'énergie d'états quantiques de deux couches différentes sont séparés par un niveau d'énergie assez important. (source : traduction de la version anglaise de cet article)

Cet îlot de stabilité serait composé d'éléments du tableau de Mendeleiev qui auraient un nombre « magique » de protons et de neutrons. Les éléments souvent cités auraient 184 neutrons, et 114, 120 ou 126 protons. Ce qui voudrait dire que les éléments ununquadium-298, unbinilium-304 et unbihexium-310 seraient plus stables que les autres du « voisinage ». Ce serait tout particulièrement le cas de Ubh310, qui serait « doublement magique » (tant son nombre de protons 126 que son nombre de neutrons 184 sont considérés comme magiques). Le « double-magique » suivant par légèreté est Pb208, considéré comme l’un des noyaux les plus stables.

Aucun de ces isotopes n'a été synthétisé.

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