Érudition

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Un chercheur érudit.
Un chercheur érudit.

L’érudition désigne une grande étendue de savoir conférant une connaissance profonde et étendue en littérature, en philologie, résultant le plus souvent de l’étude et de la lecture étendue des documents consacrés au sujet plutôt qu’à des études scolaires.

L’érudition, considérée par rapport à l’état présent des lettres, renferme trois branches principales, la connaissance de l’Histoire, celle des Langues, et celle des Livres. (…) La connaissance des livres suppose, du moins jusqu’à un certain point, celle des matières qu’ils traitent, et des auteurs; mais elle consiste principalement dans la connaissance du jugement que les savants ont porté de ces ouvrages, de l’espèce d’utilité qu’on peut tirer de leur lecture, des anecdotes qui concernent les auteurs et les livres, des différentes éditions et du choix que l’on doit faire entre elles[1].

On peut citer comme exemple d’auteurs érudits l’écrivain romain Varron, auteur de près de six cents volumes, dont seule une cinquantaine nous est parvenue, Pic de La Mirandole, dans l’œuvre duquel certains ont cependant vu l’étalage d’une érudition superficielle, le pasteur polyglotte Samuel Bochart ou le philosophe Pierre Bayle. Montaigne est considéré comme l’un des humanistes les plus érudits de la Renaissance.

[modifier] Notes

  1. Article « Érudition » de l’Encyclopédie, vol. 5, p. 914.

[modifier] Bibliographie

wikt:

Voir « Érudition » sur le Wiktionnaire.

  • Blandine Kriegel, La Défaite de l’érudition, Paris, Presses universitaires de France, 1988. (ISBN 9782130418429)
  • Jean-Pierre Chaline, Sociabilité et érudition : les sociétés savantes en France, XIXe ‑ XXe siècles, Paris, éditions du C.T.H.S., 1995. (ISBN 9782735503100)