Église Saint-Étienne de Waha

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Waha, l'église Saint-Étienne (1050). – Photo: Jean-Pol Grandmont.
Waha, l'église Saint-Étienne (1050). – Photo: Jean-Pol Grandmont.

L' Église Saint-Étienne de Waha porte (fait très rare) la date lapidaire de 1050, et semble avoir été construite d'une seule venue. L'histoire de sa construction est pourtant plus complexe. Elle est toujours l'église paroissiale du village wallon de Waha ancienne commune de Wallonie, maintenant fusionnée avec Marche-en-Famenne.

[modifier] Description

Le chanoine Lanotte la décrit comme suit:

« L'unité apparente de ses parties, la clarté de leurs rapports, le pittoresque de leur allure, spécialement la flèche, le vénérable tilleul voisin, ont accroché l'oeil des premiers archéologues. Vers 1850, un texte lapidaire a aussi été redécouvert, le plus ancien connu en Belgique [...] La simplicité de l'architecture du monument l'a longtemps fait croire bâti d'une seule venue, sauf la tour. Le millésime 1050, donnée rare, a de même toujours invité à lui attribuer une date précise.[1] »

Il poursuit d'un point de vue historique:

«  Le contexte général est assez connu pour insérer l'initiative du seigneur de Waha danbs le puissant courant de création à travers le monde carolingien de grandes et petites collégiales. Celles-ci regroupaient des clercs séculiers au mode de vie très proche de celui des moines. Les implantation sobt semées dans le Diocèse de Liège pendant la première moitié du XIe siècle: vers 1070, une quarantaine de chapitres y regroupent au moins huit cents chanoines. En chemin, parmi les modestes, on trouve à côté de Waha, Falmagne aussi avec quatre prébendes, Namêche peut-être dès 1004, Prix-lez-Mézières qui passe à Saint-Hubert, dès 1066, Bouillon de même en 1069. Ces lieux de prière et de charité prouvaient aussi la puissance des nobles auxuels ils apportaient l'appûi de leur soumission. A Waha la survivance de l'institution était assurée par la possession d'un assez vaste territoire, la Court Saint-Etienne, englobant même une partie de la ville de Marche, alors encore simple bourgade.[2] »

[modifier] Notes

  1. Le Patrimoine majeur de Wallonie, Namur, 1993,p. 389
  2. Ibidem, p. 390.