Discuter:Écologie profonde

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[modifier] Sur l'article

Et bien à mon sens pas si vague. Simplement peu polémique, présentant la chose de façon synthétique et somme toute assez complète dans un résumé d'une page. Mais, le dernier chapitre de l'article et les appréciations ci dessous me découragent un peu. Essayons quand même d'apporter un peu de modération à l'affaire. Je n'intègre pas ces éléments dans l'article, car ce n'est pas l'endroit pour échanger des avis (et puis je n'ai pas envie de devoir citer toutes les sources etc...)

L'écologie profonde est basée sur 2 concepts majeurs: la réalisation personnelle et le biocentrisme. Pour la réalisation personnelle, voit Thoreau (fasciste militant contre l'esclavage aux USA) ou Snyder (un pote à Kerouac, également profondemment anti-humain) par exemple. Pour le biocentrisme, s'il doit signifier anti-humanisme, celà dépend de ce que l'on met derrière le mot. Après tout chacun est libre. Même de me traiter de nazillon comme Mr Ferry. Mais c'est vrai que l'écologiquement correct et rousseauiste qu'il consent à accepter me laisse un arrière gout: dire que l'homme a tous les droits et par là le devoir de protéger la nature aboutit au fait que l'homme s'arroge tous les droits et aucun devoir. Ensuite, suivant les sensibilités, on peut discuter du droit non seulement animal, mais aussi des ensembles végétaux et éventuellement naturels au sens large. Dans son "Contrat naturel" Michel Serres le fait mieux que moi.

Vouloir donc que l'objet vivant, non domestique et non humain puisse avoir un droit ne tend qu'à essayer de le faire respecter par l'homme. Que l'homme se grandisse à travers ce respect m'est assez indifférent. c'est mon coté "profond"; mais d'autres écologistes, assurémment non nazis, comme notre ami Theodore Monod le disent bien: "tout ce que veulent les animaux, c'est qu'on leur foute la paix..." Il est vrai que TM est un parpaillot assez particulier... (:-).

Ce qui me conduit à une dernière remarque: pourquoi dans un article sur l'écologie profonde trouvons nous une vague tentative de justification du christianisme quant au respect de la Nature, et en corrollaire une attaque du cartésianisme? Si on a envie de discuter de l'impact de "croissez et multipliez et soyez la terreur des êtres vivants" sur nos psychologies, on peut peut être le faire ailleurs non? Par exemple dans la page sur St François d'Assises (si elle existe). Wikipedia commence vraiment a devenir un ring, alors que les articles devraient simplement amener de la connaissance et les forums permettre d'échanger de façon moins académique... Pour ceux qui s'intéressent, et pas seulement à la polémique, j'ai trouvé un petit papier informel mais assez complet à http://ribotto.hautetfort.com/

Assez salut les écolos de tout poil (et plumes).


  • Article malheureusement, très vague... Un expert peut-il éclairer ma lanterne ?
    • esquisse de définition : est-ce une doctrine anti-humaniste qui veut "renaturaliser" l'Homme pour le mettre au même niveau que les autres éléments naturels (animaux, plantes) ? Faut-il comprendre que le droit des cailloux à rester tranquille nous interdit de faire des briques, que le droit des poussins à vivre nous interdit de manger des œufs, ou encore que le droit des microbes à vivre nous interdit de nous soigner (ce serait égoïste, et pourquoi préférer l'Homme aux microbes, tous deux êtres naturels ?), entre autres (et je vous passe le milliard d'exemples possibles) ?
    • "Auteurs influent" : pourquoi Heidegger ? Tocqueville ?? Quel rapport entre la distinction de Louis Dumont et cette notion-ci : les sociétés chaudes seraient plus proches de la nature alors que les sociétés froides se seraient perdues dans les affres de la "raison instrumentale" ? Merci, à qui prendra le temps de rendre cet article un peu plus profond. --(=S=) 15 août 2006 à 17:36 (CEST)
    • en cherchant sur google, j'ai trouvé ça:

[ Luc Ferry ] distingue ainsi la shallow ecology (écologie réformiste) de la deep ecology (écologie profonde) qui prête à la nature une "intelligence" de l'équilibre, supérieure à l'intelligence humaine, lui conférant des droits : la nature, dont le projet serait d'assurer le triomphe du vivant, poursuivrait un but moral. Ainsi, la notion de "crimes contre l'environnement" a pu voir le jour et être reprise, par exemple, dans un rapport de la Commission de réforme des lois du Canada.

Régression sans précédent dans l'Histoire, cette écologie qui élève la nature au rang de sujet juridique porte atteinte, selon Ferry, à l'idéal humaniste hérité des Lumières. Plus généralement, la doctrine écologique ne saurait être considérée comme une idéologie de clivage qui remplacerait le communisme. Halte aux "Khmers verts" !

Idées clés, par Business Digest
L'humanisme issu du siècle des Lumières accorde un statut juridique au seul être humain.
La révolution de 1789 et la Déclaration des droits de l'homme place l'être humain au centre de toute considération (anthropocentrisme). Il est le seul être capable de culture et d'histoire : la liberté le définit et le différencie de l'animalité. Il est également le seul à avoir une éthique et un statut juridique.
Les écologies utilitaristes et profondes prennent racine dans des idéologies d'extrême droite et d'extrême gauche.
Les écologies radicales dénoncent l'anthropocentrisme et revendiquent les valeurs du sang et du sol, le retour à une vie authentique et aux origines. Certains des thèmes revendiqués ont une résonance avec l'écologie nazie.
Il faut traiter l'animal avec respect et dignité.
Ne pas considérer l'animal et la nature comme un sujet de droit n'exclut pas d'avoir du respect et des devoirs envers eux. Respecter et reconnaître les valeurs de la nature doit permettre de la protéger et de la modifier en agissant avec prudence, c'est-à-dire avec sagesse.
--(=S=) 15 août 2006 à 18:52 (CEST)

si je puis me permettre, l'"écologie" nazie a été largement surestimée notamment par Luc Ferry (loi de protection des animaux en 34 d'accord mais surproduction agricole, problèmes environnementaux). ils ont poursuivi les tenants de la biodynamie (d'accord pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'écologie mais ce mouvement etait précurseur de l'agriculture bio explicitée). Je me propose de faire un peu d'exploration historique avant de vraiment rédiger mais il ne s'agit pas de caricaturer. Arne Naess le père fondateur utilise le concept de réalisation de soi, tandis qu'Aldo Leopold propose une éthique de la terre (ref les trois scénarios de l'écologie, analyse de dominique bourg). bonne continuation.
PS cela dit cet article est encore un peu obscur, pas d'article sur le biotisme  ? --Julianedm | ðΔ 20 octobre 2006 à 15:50 (CEST)

[modifier] Importance de l'article

Quelle importance metteriez-vous à cet article? Pour ma part, je lui donnerais une importance élevée, vu que la problématique environnementale est au coeur des débats... --Gevers 26 juin 2007 à 13:09 (CEST)

[modifier] Ecologie Profonde et vision chrétienne de la Nature

Je ne vois pas le rapport entre une définition (certe imparfaite) de l'écologie profonde et les considérations théologiques pro-chrétiennes sur la Nature qui suivaient. Je propose donc le nettoyage de ces "considérations hors sujet" car elles sont hors sujet.