Youssou N'Dour
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Youssou N'Dour | |
Fête de l'humanité en 2004, France
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Nom | Youssou N'Dour |
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Naissance | 1er octobre 1959 à Dakar (Sénégal) |
Pays d’origine | sénégalais |
Profession(s) | chanteur |
Genre(s) | Mbalax, World music |
Années actives | 1970 |
Site internet | Youssou.com |
Youssou N'Dour, né le 1er octobre 1959 à Dakar (Sénégal) est un auteur-compositeur, interprète et musicien sénégalais.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Youssou N'dour, aîné de sa famille, a grandi dans le quartier de la médina de Dakar, auprès de son père Elimane N'dour et de sa mère Sokhna Mboup[1]. De confession musulmane suivant une voie du soufisme, il a été polygame, marié pendant une période de deux ans à deux épouses (Mami Camara et Aïda Coulibaly) et il est père de plusieurs enfants. En juin 2007, il a divorcé d'avec sa première épouse, Mamy Camara, avec qui il a eu quatre enfants, après 17 ans de mariage. Avant de se marier, Youssou N'dour a eu un fils, Birane et une fille, Thioro, de deux mères différentes.
Il n'a jamais renié ses origines et habite toujours dans sa ville natale.
[modifier] Partenaires musicaux et cinématographiques
Il a travaillé avec des artistes de renommée internationale comme Peter Gabriel, Paul Frederic Simon, Manu Dibango.
L'une des chansons les plus célèbres de Youssou N'Dour est 7 Seconds en duo avec la chanteuse Neneh Cherry. Le clip, tourné à New York, a été réalisé par Stéphane Sednaoui. En 1998, il compose l'hymne pour la phase finale de la Coupe du monde de football 1998, La Cour des grands, qu'il chante avec Axelle Red.
Il est le compositeur de la musique du film d'animation Kirikou et la sorcière (1998).
[modifier] Son engagement
Chanteur engagé, Youssou N'Dour a organisé en 1985 un concert pour la libération de Nelson Mandela au Stade de l'Amitié de Dakar. Il a également organisé plusieurs concerts au profit de l'organisation humanitaire Amnesty International. Ambassadeur de bonne volonté pour les Nations Unies et pour l'UNICEF, il a également été choisi en tant qu'ambassadeur au Bureau international du travail.
En 2004 il a participé au disque Agir Réagir en faveur des sinistrés du tremblement de terre qui a secoué la région d'Al-Hoceima, au Maroc le 24 février 2004.
En 2007,Youssou N'dour, avec d'autres artistes engagés, participe à la réalisation de Make some noises qui est une reprise du célébre album de John Lennon, Imagine. Cet album est le symbole d'une grande mobilisation pour le dénouement de la crise au Darfour. Dans cette version originale d'Imagine, Youssou N'dour interprète Jealous Guy. Cette initiative s'inscrit parfaitement dans la démarche de l'artiste sénégalais, qui depuis ses débuts milite pour une Afrique unie, paisible et épanouie.
Youssou N'Dour a lancé le 13 février 2008 une société de microcrédit, baptisée « Birima », du nom d’un des damel (roi) du Royaume de Cayor[2].
Il est également membre du comité d'honneur de la Fondation Jacques Chirac, aux côtés du Président de la République française ainsi que de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU, des Prix Nobel de la paix Rajendra Pachauri, Mohammad Yunus et Rigoberta Menchu, du Polonais Bronislaw Geremek, et du secrétaire général de la francophonie Abdou Diouf.
[modifier] Prix internationaux
Youssou N'Dour a reçu de nombreux prix pour sa musique, y compris celui du meilleur artiste africain en 1996, et de l'artiste africain du siècle en 1999.
Le 13 février 2005, Youssou N'Dour a été récompensé par les Grammy Awards pour son album Egypt dans la catégorie meilleur album de musique du monde.
[modifier] Youssou N'Dour, homme d'affaire
Youssou N'Dour possède uh studio d'enregistrement à Dakar et une discothèque, le Thiossane, situé dans le quartier de Grand-Dakar, où il essaie d'être présent tous les week-ends. Il est à la tête d'un orchestre dénommé le Super Étoile de Dakar.
Depuis l'an 2000, Youssou N'Dour organise des concerts à Bercy (Paris) : Le Grand Bal où il rassemble toute la communauté africaine dans cette importante salle parisienne.
En septembre 2003, il crée un groupe de presse baptisé Futurs-Médias, composé du journal L'Observateur, quotidien le plus lu au Sénégal (tirage 60 000 exemplaires), de la Radio Futur Média (RFM), et du Magazine La Sentinelle[3].
[modifier] Discographie
[modifier] Albums
Disques | Année |
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Immigrés | 1982 |
Bitim Rew | 1984 |
Nelson Mandela | 1986 |
The Lion | 1989 |
Set | 1990 |
Eyes Open | 1992 |
Diapason Plus | 1995 |
Guide (Wommat) | 1994 |
Lii | 1996 |
Djamil | 1996 |
Voices from the Heart of Africa[4] | 1996 |
Inédits 84-85 | 1997 |
St. Louis | 1997 |
Spécial Fin D'année Plus | 1998 |
Joko: The Link | 2000 |
Rewmi | 2000 |
Le Grand Bal | 2000 |
Le Grand Bal à Bercy | 2001 |
Ba Tay | 2001 |
Nothing's In Vain | 2002 |
Youssou N'Dour and His Friends | 2002 |
Kirikou | 2004 |
Sant [5] | 2004 |
Rokku mi rokka[6]. | 2007 |
[modifier] Compilations
Disques | Année |
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The Best of Youssou N'Dour | 1995 |
Immigrés/Bitim Rew | 1997 |
Best of the 80's | 1998 |
Hey You: The Essential Collection 1988–1990 | 1998 |
Birth of a Star | 2001 |
Rough Guide to Youssou N'Dour & Étoile de Dakar | 2002 |
7 Seconds: The Best of Youssou N'Dour | 2004 |
Alsamaday | 2007 |
[modifier] Notes et références
- ↑ Biographie sur le site de RFI
- ↑ Le chanteur Youssou Ndour lance un projet de micro-crédit, Afp, 13 février 2008
- ↑ Martin Enyimo, Youssou N’Dour, ambassadeur de la culture sénégalaise, Le Potentiel, 6 août 2005 []
- ↑ Avec Yandé Codou Sené. Recueil de chants traditionnels, avec Sama Guent Guii
- ↑ (Nonesuch Record 2003/2004) Enregistré au Caire et mixé à Paris. C'est un hommage au soufisme. L'album est publié à l'international sous le titre Egypt.
- ↑ Ce qui signifie « prendre et donner » en toucouleur, Youssou N’Dour : « prendre et donner », Afrik.com, 30 octobre 2007
[modifier] Bibliographie
- (fr) Michelle Lahana [dite] « La Gazelle », Youssou Ndour : la voix de la médina, Paris, P. Robin : Éd. Télémaque, 2005, 213 p. (ISBN 2-7533-0012-7)
- (fr) Véronique Mortaigne, « Les parfaits métissages de Youssou N'Dour », Le Monde, 30 octobre 2007
- (fr) Georges Dougueli, « La face cachée de Youssou Ndour », Jeune Afrique, n° 2443, du 4 au 10 novembre 2007, p. 76-80