Yahya Jammeh

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Gambie

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Yahya Jammeh
Yahya Jammeh

Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Jammeh est un homme politique gambien, né le 25 mai 1965 à Kanilai, dans une famille de paysans. Il est actuellement président de la Gambie.

Lieutenant de l'armée, il accède au pouvoir à la faveur d’un coup d’État le 22 juillet 1994, qui renverse Dawda Jawara. Elu une première fois dans un scrutin douteux en 1996, il est réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle du 18 octobre 2001 avec près de 53 % des suffrages. Il est réélu dès le premier tour, le 22 septembre 2006 pour un troisième mandat de cinq ans avec 67,33% des voix contre 26,6 % à son principal opposant, l'avocat défenseur des Droits de l'Homme Ousainou Darboe. Selon la CEDEAO, le vote a été juste, mais les moyens de campagne électorale inégaux.[réf. nécessaire]

En 2002, le premier journal francophone( l'écho du baobab) de Gambie voit le jour. Un seul exemplaire sort et plusieurs des journalistes sont emprisonnés par la police secrète gambienne, un journaliste congolais est enfermé dans un cachot pendant deux semaines par la police secrète gambienne( appelée la NIA). Et le journal est censuré. Le rédacteur en chef, un européen, est expulsé du pays.

Jammeh est classé comme un prédateur de la liberté de la presse par Reporters sans frontières, et ce depuis la promulgation de 2 lois restreignant la liberté de la presse en 2004 et 2005 ainsi que l'assassinat (non résolu) du journaliste Deyda Hydara,un opposant à Jammeh, en décembre 2004.

En janvier 2007, il a déclaré qu'il pouvait traiter le SIDA et l'asthme avec des herbes[1],[2].

Le 20 août 2007, pendant une émission d'informations diffusée par l'agence de presse contrôlée par l'État gambien, Jammeh a déclaré également qu'il avait développé un remède pour l'hypertension artérielle à base d'herbes médicinales, qui pourrait guérir la maladie avec une seule dose. Il a justifié ses prétentions supposées en présentant plusieurs déclarations de certains de ses ministères qui avaient prétendus d'être guéris après avoir pris le médicament.

Le 15 mai 2008, Yahya Jammeh exige que tous les homosexuels quittent le pays[3]. Il a également ajouté dans son discours que ceux qui protégeaient les homosexuels s'exposeraient à des « conséquences terribles ».

[modifier] Sources

  1. Le Monde.fr du 24 septembre 2006
  2. SeneWeb du 2 février 2007, avec photos
  3. « Le président demande aux gays de "quitter le pays" », dans Courrier international du 20-05-2008, {{Lire en ligne|lien=http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=85743}

[modifier] Voir aussi