Wolof (peuple)

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Wolof

Jeune Wolof à Farafenni (Gambie)
Population totale 6 millions environ
Populations significatives en Sénégal, Gambie, Mauritanie
Langue wolof
Religion Islam
Groupes ethniques relatifs Lébous

Les Wolof constituent une ethnie typiquement sénégambienne[1]. Ils sont majoritaires au Sénégal où ils représentent près de la moitié de la population et arrivent en troisième position en Gambie avec 15% des habitants. Ils sont aussi présents en Mauritanie, en Europe et en Amérique du Nord, où la diaspora sénégalaise est bien implantée.

Leur langue est le wolof. Ils sont généralement musulmans.

Sommaire

[modifier] Distribution géographique

Aujourd'hui on compte près de six millions de Wolofs.[réf. nécessaire]

La plupart vivent au Sénégal où ils occupent les provinces historiques du Djolof, du Cayor, du Baol, du Waalo, du Fouta et du Saloum, ainsi que la presqu'île du Cap-Vert, initialement occupée par les Lébous, un sous-groupe des Wolofs. Leur nombre est en constante progression. Ils étaient 1 145 000 (soit 36,8%) selon des estimations de 1960, 2 096 253 (soit 41,09%) lors du recensement de 1976 et 2 960 450 (soit 43,7%) lors de celui de 1988[2].

Les autres Wolofs sont surtout présents en Gambie et en Mauritanie. En Afrique, ils ont souvent émigré au Mali, en Côte d'Ivoire, au Gabon, et en Guinée.

On les trouve aussi dans le reste du monde où l'immigration wolof s'est déployée : la France où la diaspora sénégalaise est concentrée dans la région parisienne, l'Italie où il y a de très importantes communautés, notamment à travers le système migratoire de la confrérie des Mourides[3], et aux États-Unis notamment.

[modifier] Histoire

Comme la plupart des ethnies d'Afrique, les Wolofs sont originaires de la vallée du Nil (l'actuelle Égypte). Les traces les plus anciennes d'une culture, surtout en ce qui concerne la langue et les principes religieux dont les Wolofs ont hérité, remontent à l'époque de l'Égypte pharaonique, aussi bien en Basse-Égypte qu'en Haute-Égypte. Les recherches effectuées par des égyptologues tels que Cheikh Anta Diop, Aboubacry Moussa Lam, Théophile Obenga et d'autres, l'ont démontré en faisant des comparaisons linguistiques entre l'égyptien ancien et le wolof qui en est la langue la plus proche.

Bien antérieure aux travaux des égyptologues, la tradition orale wolof confirme que les Wolofs sont bien originaires de la vallée du Nil, comme en témoignent les Cahiers[4] de Yoro Boli Diaw qui, en rassemblant les diverses traditions orales wolof, décrit les six migrations entre le Nil et la vallée du fleuve Sénégal auxquelles le Sénégal doit son peuplement au XIXe siècle. Les Wolofs ont d'abord cohabité avec les Berbères dans le sud-est de la Mauritanie, en compagnie des Peuls, des groupes mandingues, des Soninkés et des Sérères. Tous ces groupes de Noirs étaient appelés Bafours par les Berbères. À l'époque de l'empire du Ghana, les Wolofs étaient animistes. Ils habitaient le Tekrour, royaume vassal du Ghana situé dans la vallée du fleuve Sénégal et lieu de naissance de l'ethnie toucouleur.

Wolof du Cayor (gravure de 1890)
Wolof du Cayor (gravure de 1890)

Au XIe siècle, les Almoravides, guerriers musulmans d'origine berbère, commencent à vouloir convertir les groupes animistes et y parviennnent avec les Toucouleurs et les Soninkés. En revanche les Sérères et les Wolofs – pour échapper à la religion des Almoravides, mais aussi et surtout à cause de la sécheresse – entreprennent plusieurs migrations qui les mènent dans les régions qu'ils peuplent aujourd'hui, en particulier dans le cas des Wolofs, le nord-ouest et le centre du Sénégal.

Au début du XIIIe siècle, les Wolofs fondent l'empire du Djolof qui regroupe à son apogée les États du Waalo, du Cayor, du Baol, du Sine, du Saloum, le Fouta-Toro et le Bambouk. La tradition orale chante même que les bourba djolof auraient dominé tout le Sénégal actuel.

Après 1549, les États vassaux du Djolof retrouvent leur indépendance jusqu'à la fin du XIXe siècle au moment de la colonisation française. L'ethnie wolof est proche des ethnies sérères et peules, surtout linguistiquement, mais aussi culturellement. Beaucoup de spécialistes envisagent une origine commune de ces peuples. Les Wolofs et les Sarakhollés auraient également des liens très anciens. L'ethnie wolof pourrait être née d'un métissage avec les peuples cités, autochtones du Sénégal à l'époque de leur migration depuis la vallée du Nil. Mais ceci reste à prouver, malgré plusieurs pistes de recherche prometteuses.

Le mot walaf est l'ancêtre du mot wolof. Djolof Mbengue, le fondateur du premier village wolof, s'établit, avec plusieurs groupes wolofs, dans ce qu'on appelait alors le pays laf. En wolof le mot wa signifie « ceux venant de », donc wa-laf désignait ceux venant du pays laf. Ce pays laf est, avec le royaume du Waalo, l'un des lieux de naissance de l'ethnie wolof. Plus tard le mot walaf devint le mot wolof. Cheikh Anta Diop, scientifique et égyptologue sénégalais, utilisait le mot walaf dans ses recherches sur l'origine des Wolofs.

[modifier] Langue

Icône de détail Article détaillé : wolof (langue).

Leur langue est le wolof. Le nombre, ainsi que la présence des Wolofs dans les principaux centres urbains notamment, leur ont permis dès l’indépendance sénégalaise de l’imposer comme principale langue nationale. Bien avant le français, c’est la langue la plus comprise par les différentes ethnies sénégalaises (près de 85% de la population).

Le phénomène de wolofisation[5] s'accentue de nos jours, notamment grâce à l'urbanisation, car parler le wolof lorsqu'on vit dans des villes comme Dakar, Saint-Louis ou Kaolack est indispensable.

[modifier] Patronymes

Les patronymes les plus portés chez les Wolofs sont : Ndiaye, Diop, Fall, Guèye, Mbaye, Mbengue, Thiam, Dieng, Seck, Mbacké, Beye, , Ndaw, Wade, Mbodji, Diaw, Niang, Niasse, Péne, Cassé, Mboup. On en compte plus d'une centaine.

Les autres noms de familles portés par des Wolofs sont des noms d'origine étrangère, car l'ethnie wolof comme l'ethnie toucouleur est très métissée. L'assimilation d'individus appartenant aux ethnies voisines des Wolof comme les Peulhs, Sérères, Toucouleurs, Lébous, Maures et Mandingues, a été très fréquente. C'est ce qui explique qu'on trouve chez les Wolofs une grande diversité de patronymes.

[modifier] Religion

Les Wolofs sont presqu'entièrement musulmans et adhèrent aux confréries soufies : Mouride, Tidjane, Qadiriyya, Layène.

Certains sont chrétiens, mais chez les Wolofs comme dans toutes les ethnies d'Afrique la tradition africaine est très présente dans la vie de tous les jours.

[modifier] Valeurs

Femme wolof de Saint-Louis (1890)
Femme wolof de Saint-Louis (1890)

L'esprit d'ouverture des Wolofs a permis au Sénégal de construire un État-Nation sans ethnicisme ni tensions inter-ethniques. Ce qui explique que le Sénégal soit une démocratie pluraliste où l'électeur ne se préoccupe guère de l'origine ethnique d'un candidat à un poste électif.

Les Wolofs ont également comme principe traditionnel ce qu'ils appelent le jom. Le jom représente les valeurs[6] de courage, respect des anciens, de modestie, générosité, de contrôle de soi, d'honneur, que chaque Wolof s'efforce de respecter chaque jour. Il y a également la teranga qui représente la capacité à accueillir les étrangers avec respect, tout faire pour que le visiteur garde un souvenir inoubliable de sa visite.

C'est grâce à cela que partout on connaît la capacité des Sénégalais à accueillir les gens.

La société wolof est de type patrilinéaire, depuis leur islamisation, avant cela elle était matrilinéaire.
Avec l'islam le rôle de l'homme dans la société a pris plus d'importance. Avant la femme avait plus de pouvoir de décision. Mais aujourd'hui chez les Wolofs, comme dans beaucoup de sociétés africaines, la femme est tout de même respectée et honorée, et l'islam qu'elle pratique est un islam libre. Dans la société wolof, la parenté à plaisanterie, ou cousinage, concerne surtout les noms patronymiques, par exemple entre les Niang et les Dieng, ou bien les Wade et les Mbaye, etc. Les Wolofs appellent cela le kal.

Ancestralement, pour l'esthétique, les femmes wolofs se tatouaient les lèvres et les gencives pour faire ressortir la blancheur de leurs dents. Elles utilisaient le henné pour les mains et les pieds. Elles attachent sur leur tête un mouchoir (ou en wolof moussor), ou mettent le voile, et s'habillent avec différents pagnes traditionnelement bleu indigo, mais parfois très colorés avec différents motifs. Elles portent aussi bien les tuniques que les boubous (en wolof mboubeu). Les coiffures sont très variées, et fréquemment des cauris sont attachés dessus. Les bijoux sont très utilisés.

Les hommes portaient souvent un pantalon bouffant, avec une tunique ou un boubou. Comme couvre-chefs, ils mettent souvent un bonnet, tantôt rouge ou blanc, parfois noir, rond ou carré. Il y a aussi le chapeau conique, plutôt porté par les Pulaar. Dans les temps anciens, les hommes étaient souvent enturbannés.

[modifier] Organisation sociale

La structure sociale traditionnelle des Wolofs ressemble à celle des ethnies toucouleurs, mandingues, et sérères.

Un tiedo près de Bakel (1853)
Un tiedo près de Bakel (1853)

Les géer occupent le sommet de la hiérarchie. On les appelle aussi les garmi ou les bour. Dans les anciens royaumes wolofs, c'est dans cette classe sociale que les rois (les bour en wolof) étaient élus, ainsi que les grands notables de la cour, le farba kaba qui était le chef des guerriers tiédos, le grand diaraf, chef des kangamé, qui étaient les chefs des provinces, le toubé qui était le vice-roi, le boumi qui était l'héritier présomptif, et la linguère qui était la reine. L'ethnie wolof étant très métissée depuis l'origine, certains géers sont d'origine mandingue. Le premier village typiquement wolof aurait été créé par un Mandingue du nom de Djolof Mbengue, d'après la tradition orale.

Après les géers viennent les diambour ou badolo. Ce sont des hommes libres, soit de simples paysans vivant de l'agriculture, soit des marabouts souvent d'origine toucouleur, peulh ou sarakholé. Certains badolo cultivent des champs pour le compte des géers.

Apres les garmi et les diambours, c'est la caste des noole. Les individus de cette caste sont les bouffons de la cour. Ils jouent également à peu près le même rôle que les griots. L'origine de cette caste est racontée dans une légende wolof, qui remonte à l'époque où les Wolofs effectuaient leurs migrations entre la vallée du Nil et la vallée du fleuve Sénégal, une histoire comparable à celle d'Osiris et Isis. D'après la légende, les nooles sont issus de la relation entre un mort et une femme vivante, près d'une oasis, dans le Sahara, d'après le récit. C'est pour cette raison qu'il est interdit à la noblesse comme aux castes inférieures de contracter tout mariage avec eux.

Ensuite viennent les nye nyo, les artisans, réputés pour être très soignés, courtois et élégants, mais à cause de leur position hiérarchique inférieure, ils sont traditionnellement méprisés par les géers, et marginalisés. Ils vivent à la périphérie des villages, et il existe toutes sortes de mythes et de légendes à leur sujet. Cette caste pratique l'endogamie stricte, encore de nos jours. Ils sont divisés comme suit :

  • les teugs ou bala maissa, qui sont les forgerons et les bijoutiers, souvent liés à des familles géers, car ils leur fournissent les bijoux et les armes pour la guerre ; chaque famille géer a son teug ; leurs femmes sont très sollicitées pour la coiffure.
  • les laobés, artisans du bois, d'origine peulh.
  • les woudés, les artisans du cuir, cordonniers, dont les femmes pratiquent le tatouage des lèvres et des gencives aux jeunes filles ; ces tatouages étaient traditionnellement signes de passage à l'âge adulte chez les Wolofs.
  • les rabbs, caste des tisserands.
  • Enfin les griots divisés en deux parties, il y a les griots de la cour et ceux du reste de la population appelés gueweuls en wolof, ceux qui maîtrisent l'art de la parole, et ceux qui en plus maîtrisent les différents instruments de musique, le xalam, la kora, le tama, le djembé.

D'après beaucoup de chercheurs, notamment Yoro Bori Diaw, membre de la royauté du Waalo, et d'autres, les nye nyo sont d'origine peulh. D'après eux, cette caste d'artisans serait née tardivement, entre le XVIIe et la fin du XVIIIe siècle. Ce seraient à l'origine des Peulhs artisans venu du Fouta-Toro où ce type de caste était dejà en place, en s'installant chez les Wolofs qui à l'origine pratiquaient l'agriculture ainsi que l'artisanat, les ont intégrés à leurs ethnies mais comme inférieurs dans la hiérarchie de par leur origine ethnique étrangére, et leur activité jugée deshonorantes pour les géers. Certains wolofs artisans se sont intégrés à eux, les autres sont devenus diambour. C'est surtout le cas pour les Teugs, les Laobés, et les Woudés. Ceci concernent par exemple les noms, Thiam, Diaw, , Dioum, Sow, Guissé, Tall, Beye, Mbow, des noms très présents chez les nye nyo aujourd'hui avec les noms wolof bien sûr. Beaucoup d'autres personnes d'ethnie mandingue et sérère étant venus s'ajouter à cette caste, il y a donc une grande la variété de patronymes dans cette caste. D'ailleurs le mot nye nyo est un mot pulaar. Il existe également un cousinage entre les Peuls et les nye nyo aujourd'hui wolofs, la parenté à plaisanterie.

Au bas de la hiérarchie se trouvaient les esclaves, les diam en wolof, divisés en esclaves de la cour, les tiédos, esclaves guerriers bénéficiant de grands privilèges, et les esclaves de cases dans les villages appartenant soit aux diambour soit aux nye nyo.

Aujourd'hui le système des castes est toujours présent, car chaque Wolof revendiquera d'être originaire de telle ou telle caste. de même, lorsque deux individus veulent se marier et qu'ils appartiennent à des castes différentes, cela peut encore de nos jours poser problème, tout comme les mariages entre deux personnes d'ethnies différentes. Certes, les métiers ne sont plus réservés à chaque caste, sauf dans les villages les plus reculés, mais l'endogamie est toujours présente. Par contre le rôle des griots tend à disparaître. Les grand griots qui chantent les rois des royaumes anciens, l'histoire du terroir, disparaissent, mais beaucoup luttent pour préserver ces personnages et former ceux qui prendront la relève.

[modifier] Activités économiques

Les Wolofs vivent depuis toujours de l'agriculture. Ils cultivent traditionnellement le mil, le manioc, le haricot, le coton, le melon, et l'arachide depuis le XIXe siècle. L'élevage est leur deuxième activité. Traditionnellement ils confient leur troupeaux de vaches aux Peulhs et élèvent toujours des ovins qu'ils utilisent souvent pour les sacrifices, ainsi que des volailles. Leur troisième activité traditionnelle est la pêche. Ils sont aussi commerçants depuis des siècles, surtout dans les grandes villes. Aujourd'hui on trouve encore beaucoup de Wolofs agriculteurs, mais la plupart vivant dans les grandes villes du Sénégal, ils pratiquent tous les métiers, et au Sénégal beaucoup occupent des postes très élevés, ainsi que dans les pays étrangers, aux États-Unis, en France ainsi qu'en Italie où l'on trouve une véritable diaspora sénégalaise.

[modifier] Notes

  1. Makhtar Diouf, Sénégal, les ethnies et la nation, Nouvelles Éditions Africaines du Sénégal, Dakar, 1998, p. 43
  2. M. Diouf, Sénégal, les ethnies et la nation, op. cit., p. 26-28
  3. Serigne Mansour Tall, « Les frontières de la migration internationale entre continuités et ruptures spatiales : l'émigré sénégalais producteur de la localité en Italie » dans Jean-Luc Piermay et Cheikh Sarr (dir.) , La ville sénégalaise. Une invention aux frontières du monde, Paris, Karthala, 2007, p. 215-240
  4. Yoro Diaw, Cahiers portant sur l'histoire des royaumes Wolof, 1863
  5. Donal Cruise O'Brien, « Langues et nationalité au Sénégal. L'enjeu politique de la wolofisation », Année africaine, Pédone, 1979, p. 319-335
  6. Boubacar Ly, L’honneur et les valeurs morales dans les sociétés ouolof et toucouleur du Sénégal. Étude de sociologie, Paris, Université de Paris I, 2 vol., 1966, 574 p. (Thèse de 3e cycle)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • (en) Judith Temkin Irvine, Caste and Communication in a Wolof Village, Philadelphia, University of Pennsylvania, 1973, 484 p. (Thèse)
  • (fr) Abbé David Boilat, « Des Wolofs » dans Esquisses sénégalaises, Karthala, Paris, 1984, p. 278-364
  • (fr) Mamadou Cissé, Contes wolof modernes, L’Harmattan, Paris, 1994
  • (fr) Abdoulaye Bara Diop, La société wolof. Tradition et changement, Paris, Université de Paris, 1978, 2 vol., t. I, p. 1-325 ; t. II : 326-786 p. (Thèse d’Etat, publiée chez Karthala, 2000)
  • (fr) Made Bandé Diouf, Forgerons wolof du Kajoor ; Forgerons sereer du Siin et du Jegem : de l’époque précoloniale à nos jours, Paris, EHESS-ORSTOM, 1983, 498 p. (Thèse de 3e cycle)
  • (fr) Alassane Fall, La forge wolof du Kajoor : origine et évolution, Université Cheikh Anta Diop, 2000, 93 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • (fr) Étienne Le Roy, Système foncier et développement rural. Essai d’anthropologie juridique sur la répartition des terres chez les Wolof ruraux de la zone arachidière nord (République du Sénégal), Université de Paris, Paris, 1970, 292 p. (Thèse de Droit)
  • (fr) Boubacar Ly, L’honneur et les valeurs morales dans les sociétés ouolof et toucouleur du Sénégal. Étude de sociologie, Paris, Université de Paris I, 2 vol., 1966, 574 p. (Thèse de 3e cycle)
  • (fr) Diao Momar Mbaye, Étude du système foncier traditionnel chez les Wolof du Cayor au Sénégal (Son évolution sous l’impact des régimes du lamanat, de la monarchie, de l’Islam et de la colonisation), Paris, Université de Paris, 1973, 295 p. (Mémoire EPHE)
  • (fr) Mansour Mbaye, Le pouvoir dans les contes wolof, Dakar, Université de Dakar, 198? (Mémoire de Maîtrise)
  • (fr) Mamadou Niang, La théorie des obligations chez les Wolofs, Université de Paris, 1967, 127 p. (Mémoire)
  • (fr) Mamadou Niang, Structures parentales et stratégie juridique du développement.(Etude appliquée aux Wolof de la République du Sénégal), Paris, Université de Paris, 1970, 264 p. (Thèse de 3e cycle)
  • (fr) Mamadou Niang, Systèmes matrimoniaux africains (Le mariage wolof), Paris, Laboratoire d'Anthropologie juridique, 1970, 79 p.
  • (fr) Mamadou Niang, La notion de parenté chez les Wolofs, Bulletin de l'IFAN, t. XXXIV, série B, n° 4, octobre 1972, p. 802-825
  • (fr) Ousmane Silla, Les castes dans la société ouolof. Aspects traditionnels, persistances actuelles, Paris, Mémoire EPHE, 1965, 213 p.
  • (fr) Mbaye Thiam, La chefferie traditionnelle wolof face à la colonisation : les exemples du Jolof et du Kajoor, 1900-1945, Dakar, Université de Dakar, 1986, 387 p. (Thèse de 3e cycle)

[modifier] Liens externes

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