Vauhallan

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Vauhallan
Carte de localisation de Vauhallan
Pays France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Arrondissement de Palaiseau
Canton Canton de Bièvres
Code Insee 91635
Code postal 91430
Maire
Mandat en cours
Roger Martinache (DVD)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du plateau de Saclay
Latitude
Longitude
48° 44′ 05″ Nord
         2° 12′ 30″ Est
/ 48.7347222222, 2.20833333333
Altitude 80 m (mini) – 154 m (maxi)
Superficie 3,34 km²
Population sans
doubles comptes
2 058 hab.
(1999)
Densité 616 hab./km²

Vauhallan est une commune française, située dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Lieux-dits et écarts

[modifier] Communes limitrophes

Igny, Palaiseau, Saclay, Bièvres

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 en cours Roger Martinache DVD
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
v. 1882 1990 1999
2058 2076
Nombre retenu à partir de 1982 : Population sans doubles comptes

[modifier] Patrimoine

Situé en Hurepoix, vieille province française, Vauhallan étend son domaine du Plateau de Saclay jusqu'aux confins de la vallée de la Bièvre.

Niché au creux d'un vallon entouré de bois, le village a su préserver la nature qui l'entoure et les richesses de son passé. Sur un monticule, au centre de la cité, se dresse l'église rénovée au XIIIe siècle qui possède une crypte construite au VIe siècle. L'édifice religieux primitif fut commandé par Childebert Ier, l'un des fils de Clovis, en mémoire du miracle dont il fut le témoin. En l'honneur des saints qui opérèrent le miracle, le sanctuaire reçut le nom de saint Rigomer et sainte Ténestine[1]. Jouxtant l'église, on trouve une croix de prédication fleurdelisée datant de 1602 qui est classée aux Monuments Historiques (1984). Une association indépendante, A.R.E.V.A. œuvre pour la restauration de cette église.

En déambulant sur le territoire de Vauhallan, on découvre, au détour d'une rue, des maisons anciennes possédant encore des lucarnes à foin, une cabane à fraises, un lavoir qui évoquent la vie rurale d'autrefois, ainsi que des vestiges des quatre grands fiefs tenus jadis par des seigneurs. La ferme des Arpentis (XIe siècle), à l'orée du Plateau de Saclay, est l'un des derniers fleurons (inscrite au monument historique en 1988). Dominant la plaine de Palaiseau, un colombier du XIIe contemple les champs de blé, de maïs ou de colza. Au loin, il est possible d'entrevoir l'Ecole Polytechnique et le Centre de Recherche Danone.

Placé sur l'un des chemins menant à Saint Jacques de Compostelle, Vauhallan abrite aussi, sur le hameau de Limon, l'Abbaye bénédictine de Saint-Louis du Temple où les offices sont encore chantés en grégorien. Inaugurée en 1951, l'abbaye propose dans son magasin des produits artisanaux provenant des couvents bénédictins et est renommée pour son atelier de reliure, en particulier pour la rénovation de reliures anciennes. L'ancien château de Limon, transformé en hôtellerie, accueille des visiteurs et des personnes âgées. L’abbaye possède deux musées. L’un concerne la fondatrice de l'ordre : Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, fille de Louis V Joseph de Bourbon-Condé, membre de la famille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Des souvenirs du roi et de la reine y sont rassemblés. L'autre est dédié à Mère Geneviève Gallois, une moniale qui dessina et réalisa les vitraux de l'église abbatiale.

[modifier] Armoiries

Armoiries de Vauhallan

Les armes de Vauhallan se blasonnent ainsi:
D’argent au chevron renversé ondé d’azur, accompagné en chef de trois merlettes de sable, et sur les flancs de deux cierges allumés de gueules, celui de dextre posés en bande, l’autre en barre
L’écu est surmonté d'une couronne murale à trois tours crénelées d’or, maçonnée et ouverte de sable. Il est soutenu à dextre d’une gerbe de blé d’or, à senestre d’un pampre de vigne d’or fruité du même, et en pointe de trois fraises de gueules feuillées d’argent.

Origine et symbolique:

  • L'écu: le champ d’argent et les trois merlettes sont aux armes de François Passart qui fit restaurer et agrandir l’église au XVIIème siècle, celles-ci figurent à la clé de voûte de la seconde travée. Le chevron ondé renversé d’azur évoque à la fois l’étymologie de Vauhallan qui viendrait du latin Vallis Hellandi et qui signifie vallée du vent et le ru qui traverse Vauhallan. Les deux cierges allumés de gueules rappellent le miracle de Saint-Rigomer et Sainte Tenestine du Vlème siècle ; le roi Childebert ordonna alors la construction d’une église sur le territoire de Vauhallan.
  • Les ornements extérieurs: la couronne murale est l’emblème que portaient les déesses grecques protectrices des cités. La vigne d’or qui soutient l’écu à senestre est en souvenir de cette culture qui ne prit fin qu’au milieu du XlXème siècle pour être remplacée par celles des fraises, figurant en pointe, à dextre le blé, évoque la riche terre à blé : le plateau de Saclay auquel Vauhallan appartient.

Armoiries conçues et réalisées par Mireille Louis, artiste héraldiste, et approuvées par la Commission Nationale d’Héraldique, le 15 mai 1987.

[modifier] Etymologie

Deux hypothèses sont évoquées:

- vallis hellandi: la vallée du vent

- vallée des Alains

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références