Valère Gille

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Valère Gille, né à Anderlecht le 3 mai 1867 et mort le 1er juin 1950, était un poète belge.

Il fit des études de droit à l'Université de Louvain. Ami d'Iwan Gilkin, il publie ses premiers poèmes dans La Jeune Belgique, et rentre ainsi dans les milieux littéraires belges. Il devient directeur en 1890 de la Jeune Belgique, formant avec Gilkin et Albert Giraud, membres de la revue, les "trois G". Il prend activement part à la "lutte" pour la place et la création d'une littérature de langue française en Belgique. Ses premiers recueils sont très influencés par le Symbolisme et le Néo classicisme, se rapprochant de Leconte de Lisle et de Théodore de Banville, et de son contemporain français de Sébastien-Charles Leconte. La Cithare est couronné par l'Académie française en 1897. Gille écrit aussi pour le théâtre (Ce n'était qu'un rêve, 1903 et Madame reçoit, 1908). A la fin de sa vie, il retrace cette époque dans des essais : Du Symbolisme (1940) et La Jeune Belgique (1943).

Conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique, il milita pour la création d'une Académie royale de langue et de littérature françaises, qui fut établie en 1920 et dont il devint membre en 1921, puis directeur. Il succéda en 1945 à Albert Mockel à la tête du Musée Antoine-Wiertz.

[modifier] Œuvres

  • Le Château des merveilles (1893)
  • La Cithare (1897)
  • Le Collier d'Opales (1899)
  • Les Tombeaux (1900)
  • Le Coffret d'ébène (1901)
  • La Corbeille d'octobre (1902)
  • Le joli Mai (1905)
  • La Victoire ailée (1921)
  • Du Symbolisme (1940)
  • La Jeune Belgique (1943)

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