Ubisoft

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Logo actuel de la société

Logo de Ubisoft
Repères historiques
Création : 1986
Dates clés : 1996 : Création de Rayman et entrée en Bourse
Personnages clés : Yves Guillemot (Président), Michel Ancel (producteur de nombreux jeux Ubisoft dont Rayman, King Kong et Beyond Good & Evil) [1]
Fiche d’identité
Forme juridique : société anonyme
Siège social : France Montreuil-sous-Bois
Actionnaires : Electronic Arts 16.99 %, Guillemot 13.50 %, FMR Corp and Fidelit 10.92 %, Crédit Agricole 4.92 %, Caisse des Dépôts 4.75 %, Morgan & Stanley 4.06 %, BNP Paribas 3.90 %
Activité(s) : développement et distribution/édition de jeux vidéo
Produit(s) : Rayman
Splinter Cell
Myst
Chessmaster
Prince of Persia
Beyond Good & Evil
Assassin's Creed
Filiale(s) : Tiwak, Red Storm Entertainment, Blue Byte Software
Effectif : 3950 dans le monde entier (juin 2007), dont 3200 dédiés à la production
Site corporatif : http://www.ubi.com/
http://www.ubisoftgroup.com
Données financières
Capitalisation : 3 054 000 000 € (8 mai 2008)
Chiffre d’affaires : 928 000 000 € (2007-2008)
Résultat net : 109 800 000 € (2007-2008)
Principaux concurrents
Nintendo, Electronic Arts, Activision, THQ [2]
Consultez la documentation du modèle

Ubisoft est une société française de développement et de distribution de jeux vidéo qui a été créée en 1986 par cinq frères du nom de Guillemot, originaire de Carentoir dans le Morbihan.

Sommaire

[modifier] Présentation de la société

Ubisoft est l'un des principaux acteurs français dans son domaine.

Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 928 millions d'euros en 2007-2008 en progression de 36 % pour un résultat net (exercice 2007-2008) de 109,8 millions d'euros en hausse de 171 %.

La mascotte d'Ubisoft est Rayman, personnage des jeux de plate-forme du même nom. Michel Ancel est l'un des principaux concepteurs de jeux vidéo d'Ubisoft et le plus connu, pour avoir créé Rayman, Beyond Good & Evil ainsi que pour sa collaboration avec Peter Jackson sur King Kong.

Ubisoft dispose de trois studios de développement en France, à Paris, Annecy et Montpellier (Ainsi qu'au Québec, à Montréal). En tout, le groupe possède la deuxième force de production interne de jeux vidéo dans le monde avec 15 studios dans 11 pays. Il possède des filliales de production et de distribution respectivement dans 22 et 55 pays. Ubisoft compte plus de 4100 collaborateurs dans le monde entier (dont plus de 3330 dédiés à la production).

Ubisoft est le troisième éditeur indépendant dans le monde (Japon excepté), deuxième éditeur indépendant en Europe, et le troisième aux États-Unis.

[modifier] Studios de développement et distribution

Les premières filliales de distribution du groupe s'ouvrent en 1991 au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis (pays représentant aujourd'hui plus de 40% de son chiffre d'affaire). Suivent, de 1992 à 1996, les ouvertures de studios de production interne en Roumanie et en France. La distribution s'étend au Japon, à l'Italie et à l'Australie.

De 1997 à 1999, l'entreprise s'étend au Maroc, à la Chine, au Canada et à l'Espagne, et ouvre de nouveaux studios en Italie et en France, notamment celui de Montpellier où ont travaillé Michel Ancel et son équipe sur le projet King Kong.

Enfin, de 2000 à 2001, Ubisoft rachète de nombreux studios et entreprises de distribution. Parmi eux :

[modifier] Ubisoft Montréal et Québec

Ubisoft Montréal est le plus important studio de développement interne de la société. Créé en 1997 le studio est à l’origine de titres très appréciés et reconnus, tels que Myst IV: Revelation, Tom Clancy's Splinter Cell, Prince of Persia : les Sables du temps, Assassin's Creed, etc. dont les ventes se chiffrent en millions d’exemplaires. Ubisoft Montréal compte environ 1600 employés en 2007. Ce studio s'inscrit dans la stratégie d'expansion en Amérique du Nord de la société. Le choix d'implantation a été guidé par la qualité des ingénieurs et de la qualité de vie ainsi que par le bilinguisme au Québec. Un autre studio a été ouvert dans la ville de Québec le 1er juin 2005. Ubisoft continue d'investir massivement au Québec, et a un objectif d'effectif québécois de 3 000 employés à l'horizon 2013[3]. De ce nombre, environ 1000 créations d'emplois sont prévues entre 2007 et 2013 (800 à Montréal et 200 à Québec), dont 500 pour le jeu vidéo et 500 pour la création d'un nouveau studio de cinéma numérique dont le contenu des œuvres sera basé sur les licences possédées par Ubisoft.[4]

Voici une liste partielle des jeux développés à Montréal (à compléter)

[modifier] Liste des jeux importants

Ubisoft a développé et édité un grand nombre de jeux, dont notamment :

[modifier] Ubi Free

De décembre 1998 à mars 1999, des employés d'Ubisoft ont protesté anonymement contre les méthodes d'administration de l'entreprise en lançant sur internet Ubi Free, le « premier syndicat virtuel »[5].

Suscitant de nombreux articles dans la presse française[6], Ubi Free fustigeait dans ses articles et ses chroniques signées « Albert » le management des dirigeants d'Ubisoft et dénonçait une communication interne « infantilisante », des contrats de travail « précaires », le non-paiement du temps de travail supplémentaire, l'inégalité salariale entre hommes et femmes, et surtout l'absence de structures permettant le dialogue social au sein du groupe. Une tribune y publiait des réactions et commentaires de salariés, ex-salariés ou simples internautes.[7]

La direction d'Ubisoft a réagi en organisant des « réunions de dialogue » avec le personnel, en annonçant l'organisation d'élections de délégués du personnel et en mettant en place les 35 heures[8]. En mars 1999, les créateurs d'Ubi Free ont gelé le site, estimant avoir rempli leur mission qui était « une prise de parole, pas une prise de pouvoir »[9]. Sorti de l'anonymat, Jérémie Lefebvre, l'un des créateurs de Ubi Free, a ensuite publié un roman inspiré de cette expérience[10].

[modifier] Données financières

Données financières en millions d'euros
Années 2004 2005 2006 2007
Chiffres d'affaires 547,1 680,3
Résultats d'exploitation
Résultats nets part du groupe 11,9 40,5
Fonds propres
Dettes financières

[modifier] Données boursières

[modifier] Annexes

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. (fr) « Ubisoft » sur le site internet du mensuel économque Capital
  2. (fr) « Le français Ubisoft résiste à l'hégémonie américaine », Cécile Ducourtieux, Le Monde, 15 novembre 2007
  3. (fr) « Ubisoft dévoile son nouveau plan de croissance au Québec » sur abcbourse.com, 9 février 2007
  4. (fr) « Ubisoft prévoit créer 1000 emplois », Sylvie Larocque, Le Soleil , 10 février 2007, p.52.
  5. (fr) « Le web, repaire du salarié en colère », Laurent Mauriac et Nicole Pénicaut, Libération, 16 décembre 1998
  6. (fr) « Revue de presse » sur le site internet d'Ubi Free
  7. (fr) Site internet d'Ubi Free, mis en ligne le 15 décembre 1998 et gelé le 31 mars 1999
  8. (fr) « Comment on bosse chez... Ubi Soft », 01.net, 1er février 2001
  9. (fr) Interview d'« Albert » dans le journal de 7h de France Inter par Gérard Zénoni, 21 janvier 1999,
  10. (fr) Jérémie Lefebvre, La Société de Consolation - chronique d'une génération ensorcelée, Éditions Sens & Tonka, Paris, 19 septembre 2000, 329 p. (ISBN 2845340044)