Typhus

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Typhus
Éruption du typhus exanthématique
Éruption du typhus exanthématique
Classification classique
Règne Bacteria
Embranchement Proteobacteria
Classe Alpha Proteobacteria
Ordre Rickettsiales
Famille Rickettsiaceae
Tribu Rickettsieae
Genre
Rickettsia
da Rocha-Lima, 1916
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Cet article traite du typhus. Ne pas confondre avec La fièvre typhoïde qui est due à salmonella typhi ni avec les fièvres paratyphoïdes qui sont dues aux salmonella paratyphi, se référer à l’article correspondant.


Pour le monstre de la mythologie grecque, voir Typhon.

Le typhus (du grec typhos) est le nom donné à un groupe de maladies similaires graves pour l'homme.

Il s'agit d'infections provoquées par les bactéries de la famille des Rickettsies. La Rickettsie sévit à l’état endémique chez les rongeurs qui lui servent d’hôte, y compris les souris et les rats, et est transmise aux humains par des acariens, des puces et des poux de corps. L’arthropode vecteur se développe dans des conditions d'hygiène déficiente, comme celles qu’on rencontre dans les prisons ou les camps de réfugiés, parmi les sans-abris ou, jusqu'au milieu du XXe siècle, dans les armées en campagne.

Les symptômes communs à toutes les formes de typhus sont une fièvre qui peut atteindre 39 °C des maux de tête et un état d’hébétude et de stupeur (typhos). Dans les pays tropicaux, le typhus est souvent confondu avec la dengue.

Sommaire

[modifier] Types de typhus

Il y a trois types de typhus :

  1. le typhus à poux ou typhus européen
  2. la maladie de Brill-Zinsser ou typhus résurgent
  3. le typhus murin ou typhus tropical

[modifier] Typhus à poux ou typhus européen

Le Typhus épidémique présent dans les pays tempérés est également appelé « fièvre pétéchiale », et « typhus à poux » ou encore « fièvre des prisons », « fièvre des hôpitaux », « fièvre des bateaux », « fièvre de la famine », parce qu'elle se répand lorsque les conditions sanitaires sont mauvaises et que la population est très dense, comme dans les prisons et à bord des bateaux [1] .Il est ainsi nommé parce que la maladie survient souvent par épidémies après des guerres et des catastrophes identifiées à des phénomènes naturels. L’agent causal est Rickettsia prowazekii transmis par le pou de corps (Pediculus humanus humanus ).[2] En s’alimentant sur un humain qui est porteur du bacille le pou s’infecte. R.prowazekii se multiplie dans l'intestin du pou et est excrété dans ses matières fécales. La maladie est alors transmise à un humain non infecté qui gratte la piqûre du pou (qui le démange) et frotte les excréments sur la plaie. La période d'incubation est d’une à deux semaines. R.prowazekii peut rester en vie, en conservant toute sa virulence, dans les excréments desséchés des poux pendant plusieurs jours. Le typhus finira par tuer le pou, bien que le germe de la maladie demeure infectieux pendant plusieurs semaines dans le cadavre du pou.

Les symptômes apparaissent rapidement, et ils sont parmi les plus sévères de tous ceux que l’on rencontre dans toutes les formes de typhus. On observe des maux de tête violents, une fièvre élevée en plateau, une toux, une éruption, de violentes douleurs musculaires, des frissons, une chute de la tension artérielle, un état stuporeux, une photophobie (sensibilité à la lumière), et un délire. L’éruption commence sur le thorax environ cinq jours après l’apparition de la fièvre, et s'étend au tronc et aux extrémités mais n'atteint pas les paumes et les plantes de pieds. Un symptôme commun à toutes les formes de typhus est la fièvre qui peut atteindre 39°C (102°F).

L'infection est traitée par des antibiotiques. Une perfusion intraveineuse et l’administration d’oxygène peuvent être nécessaires pour stabiliser l’état du patient. Le taux de mortalité est de 10% à 60%, mais est beaucoup plus faible si des antibiotiques comme la tétracycline sont utilisés précocement. L'infection peut également être prévenue par la vaccination.

Le typhus épidémique frappe plus durement pendant les périodes de guerre et de privation. Par exemple, le typhus a tué plusieurs milliers de prisonniers dans les camp de concentrations de l’Allemagne nazie pendant la deuxième guerre mondiale. Les conditions d’hygiène abominables imposées dans des camps comme Theresienstadt et Bergen-Belsen où les circonstances étaient telles que des maladies comme le typhus se sont largement propagées. Un scénario possible pour le retour des épidémies de typhus à l’époque actuelle pourrait se dérouler dans des camps de réfugiés pendant une famine dramatique ou une catastrophe naturelle.

[modifier] Maladie du Typhus résurgent ou Brill-Zinsser

La maladie de Brill-Zinsser ou Typhus résurgent est une forme atténuée de typhus épidémique également due à la bactérie Rickettsia prowazekii et qui se produit chez un malade infecté, après une longue période de latence. Il s'agit en fait d'une rechute provoquée par la présence de rickettsies demeurées quiescentes dans l’organisme des malades, notamment dans les ganglions lymphatiques.(situation analogue à celle de la varicelle et du zona). Ce type de résurgence peut également se produire chez les patients immunodéprimés.

[modifier] Typhus murin ou typhus tropical

Synonyme Typhus endémique; Typhus mexicain; Typhus nautique; Typhus nouveau monde; Typhus urbain; Typhus à puces; typhus tropical

Le typhus murin est provoqué par la bactérie Rickettsia mooseri et se développe dans les pays tropicaux et subtropicaux. Il est transmis par la puce du rat, la Xenopsylla cheopsis [3]; ou plus rarement par Rickettsia felis transmis par des puces portées par des chats ou des opossums. Les symptômes sont entre autres les suivants : maux de tête, fièvre, frissons, douleurs articulaires, nausées, vomissements et toux.

Le diagnostic différentiel est fait grâce à un test sérologique.

Le typhus endémique est facile à traiter par les antibiotiques. [3] La plupart des personnes atteintes guérissent sans séquelles, mais les personnes âgées, lourdement handicapées ou les patients présentant un système immunitaire déficient peuvent mourir des suites de la maladie.

[modifier] Symptômes généraux

Après une période d’incubation, on voit apparaître les premiers signes suivis d'une phase de rémission et d'une phase d'intoxication.

L'incubation (période comprise entre la contamination : contact avec la bactérie, et l'apparition des premiers symptômes de la maladie) dure entre 3 et 6 jours.

Les premiers signes sont :

Une fièvre importante et soudaine (39 à 40 °C) accompagnée de frissons
Des myalgies (douleurs musculaires)
Des céphalées (maux de tête)
Une agitation et parfois un délire
Des nausées
Des douleurs abdominales
Une accélération du pouls
Une congestion du visage qui apparaît rouge (on parle de « fièvre rouge »)
Des conjonctives et une langue rouge
Un écoulement nasal rouge
Une soif intense s'accompagnant d'une langue desséchée
Une fatigue intense est également présente

La phase de rémission s'accompagne d'une diminution de la température en 24 à 48 heures.

La phase d'intoxication se caractérise par une remontée de la température pouvant dépasser 40°C. À ce moment-là apparaissent :

Une adynamie et une confusion (malade amorphe avec troubles de la conscience)
Des vomissements de couleur noire
Un ictère (jaunisse) s'intensifiant progressivement
Une diminution voire absence totale de la quantité des urines
Un taux anormalement élevé de protéines dans les urines
Une hémorragie des gencives
Des pétéchies (petites taches cutanées rouge-violacé dues à un passage du sang sous la peau)

Un épistaxis (saignement de nez).

[modifier] Diagnostic et traitement

Le diagnostic de certitude peut être obtenu par des tests sérologiques. Le traitement est souvent effectué avec de la tétracycline ou d'autres antibiotiques similaires.

[modifier] Vaccin

Un médecin inoculant un vaccin contre le typhus à l’école du Comté de San Augustine au Texas.  Photographie par John Vachon, avril 1943.
Un médecin inoculant un vaccin contre le typhus à l’école du Comté de San Augustine au Texas. Photographie par John Vachon, avril 1943.

La première étape cruciale pour le développement du vaccin a été la découverte par Charles Nicolle en 1909 que les poux étaient les vecteurs du typhus épidémique. Cette avancée a permis d’isoler les bactéries responsables de la maladie et de préparer un vaccin ; le prix Nobel de médecine et de physiologie lui été attribué en 1928 pour ses travaux. Nicolle a expérimenté un vaccin mais n'a pas réussi à en fabriquer un qui soit utilisable à une grande échelle.[4]

Henrique da Rocha Lima avait prouvé en 1916 que la bactérie Rickettsia prowazekii était l'agent responsable du typhus. il a baptisé les bactéries d’après les noms de H.T. Ricketts et de Stanislaus von Prowazek, deux zoologistes qui sont morts en étudiant une épidémie de typhus dans un camp de prisonniers en 1915. Une fois ces faits cruciaux établis, Rudolf Weigl pouvait élaborer en 1930 une méthode de production de vaccins pratique et efficace en utilisant le broyat des intestins de poux infectés qui avaient bu du sang. Il était, cependant, très dangereux à produire, et présentait un risque élevé de contamination pour les scientifiques qui travaillaient à sa fabrication.

Une méthode plus sûre et plus adaptée à la production de masse utilisant des œufs embryonnés a été développée par Herald R. Cox en 1938.[5] Ce vaccin a été largement utilisé depuis 1943.

[modifier] Histoire

travailleurs du Civilian Public Service distribuant du raticide pour la prévention du typhus à Gulfport au Mississipi, en 1945.
travailleurs du Civilian Public Service distribuant du raticide pour la prévention du typhus à Gulfport au Mississipi, en 1945.

Avant la découverte d'un vaccin pendant la deuxième guerre mondiale, le typhus était une maladie dévastatrice pour les humains et a été responsable d'un certain nombre d’épidémies à travers l'histoire.[6] Ces épidémies tendent à suivre les guerres, les famines et d'autres circonstances qui ont comme conséquence des déplacements de populations.

Pendant la deuxième année de la guerre du Péloponnèse (430 avant JC), la Cité-État d’Athènes dans la Grèce antique a été frappée par une épidémie dévastatrice, connue sous le nom de peste d'Athènes, qui a tué, entre autres, Périclès et ses deux fils les plus âgés. La peste est réapparue deux fois encore, en 429 avant J.-C. et pendant l’hiver 427/6 avant J.-C. Le typhus épidémique est l'une des causes les plus probables pour l’origine de cette épidémie, selon les médecins et les historiens qui ont étudié la question.[7],[8]

La première description du typhus a été probablement faite en 1083 dans un couvent près de Salerne, en Italie.[9] En 1546, Girolamo Fracastoro, un médecin florentin, a décrit le typhus dans son célèbre traité sur les virus et la contagion, De Contagione et Contagiosis Morbis.[10]

La première description fiable de la maladie apparaît pendant le siège espagnol de la ville maure de Grenade en 1489. Ces chroniques contiennent la description d’une fièvre et de taches rouges sur les bras, le dos et le thorax, une évolution vers le délire, la gangrène des plaies, la puanteur et la décomposition des chairs. Pendant le siège, les Espagnols ont perdu 3 000 hommes au combat mais ils ont comptabilisé 17 000 morts supplémentaires à cause du typhus.

Le typhus était également répandu dans les prisons (où toutes les conditions d’une prolifération des poux étaient réunies) et où il était connu sous le nom de fièvre des geôles ou de fièvre des prisons. La fièvre des geôles se déclare souvent quand des prisonniers sont entassés dans des cellules obscures et crasseuses. L'emprisonnement jusqu'à la prochaine session du tribunal était souvent synonyme d’une sentence de mort. La maladie était tellement contagieuse que les prisonniers comparaissant devant la cour contaminaient parfois le tribunal lui-même. Après les assises tenues à Oxford en 1577, passée à la postérité sous le nom d’assises noires, plus de 300 personnes moururent du typhus, y compris Sir Robert Bell le chancelier de l’échiquier. L’épidémie qui a suivi, entre 1557 à 1559, a tué environ 10% de la population anglaise. Pendant la session de la cour d'assises qui s’est tenue à Taunton en 1730 le typhus a causé à la mort du chancelier de l’échiquier, ainsi que du shérif, du sergent, et de plusieurs centaines d'autres personnes. Dans le même temps où étaient prononcées 241 peines capitales, il mourait davantage de prisonniers de la « fièvre des prisons » qu’au cours de toutes les exécutions publiques perpétrées par la totalité des bourreaux du royaume. En 1759, les autorités anglaises estimaient qu'un quart des prisonniers mouraient chaque année de la fièvre des geôles.[11] À Londres, le typhus frappait fréquemment parmi les détenus de la prison de Newgate et se répandait ensuite dans la population de la cité.

Les épidémies se sont produites partout en Europe du XVIe siècle au XIXe siècle, et pendant la Première révolution anglaise, la guerre de Trente Ans et les guerres napoléoniennes. Pendant la retraite de russie de Napoléon Ier en 1812, on a dénombré davantage de soldats Français morts du typhus que tués par l’armée russe. Une épidémie importante s'est produite en Irlande entre 1816 et 1819, et encore à la fin de 1830, mais une autre épidémie majeure de typhus s'est produite pendant la Grande famine en Irlande entre 1846 et 1849. Le typhus irlandais s'est répandu en Angleterre, où il a parfois été appelé « la fièvre irlandaise » et s’est signalé par sa virulence. Il a tué des personnes de toutes les classes sociales, puisque les poux étaient endémiques et omniprésents, mais il a frappé particulièrement durement les classes sociales inférieures dites « pouilleuses ».

En Amérique, une épidémie de typhus a tué le fils de Franklin Pierce à Concord, au New Hampshire en 1843 et frappé à Philadelphie en 1837. Plusieurs épidémies se sont produites à Baltimore au Maryland, à Memphis, au Tennessee et à Washington DC entre 1865 et 1873. Le typhus fut également un tueur redoutable pendant la guerre de sécession aux USA, bien que la fièvre typhoïde ait été la première cause de « fièvre des camps » durant la guerre civile américaine.

Un soldat de l’ U.S. Army au cours d’une séance de démonstration d’un appareil de pulvérisation manuelle de DDT. Le DDT était utilisé pour contrôler la diffusion du typhus transmis par les poux.
Un soldat de l’ U.S. Army au cours d’une séance de démonstration d’un appareil de pulvérisation manuelle de DDT. Le DDT était utilisé pour contrôler la diffusion du typhus transmis par les poux.

Pendant la Première Guerre mondiale, le typhus a entraîné la mort de trois millions de personnes en Russie et davantage encore en Pologne et en Roumanie. Des zones sanitaires anti-poux ont été établies pour les troupes sur le front occidental mais la maladie a ravagé les armées du front oriental, avec plus de 150 000 morts dans la seule Serbie. La mortalité atteignait généralement de 10 à 40 pour cent des malades infectés, et la maladie exposait à un risque de mort important ceux qui s’occupaient des malades. Certains historiens affirment que la maladie peut servir de modèle à l'utilisation des armes biologiques sur le terrain. Entre 1918 et 1922, le typhus a entraîné au moins 3 millions de décès parmi 20 à 30 millions de malades. En Russie après la Première Guerre mondiale, pendant la guerre civile entre les armées blanches et l’Armée rouge, le typhus a tué trois millions de personnes, en grande partie des civils. Seule l’utilisation à grande échelle du DDT nouvellement découvert a permis d’éviter des épidémies encore plus dévastatrices dans le chaos de l'après-guerre en Europe. Ce produit a été utilisé massivement pour tuer les poux sur des millions de réfugiés et de personnes déplacées.

Pendant la deuxième guerre mondiale, le typhus a frappé l’armée allemande quand elle a envahi la Russie en 1941.[5] En 1942 et 1943, le typhus a frappé particulièrement sévèrement l’Afrique du Nord française, l’Égypte et l’Iran.[12] Les épidémies de typhus ont tué des détenus dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie.[5] Des milliers de prisonniers détenus dans des conditions effroyables dans les camps de concentration nazis tels le camp de concentration de Theresienstadt et de Bergen-Belsen sont également morts du typhus pendant la deuxième guerre mondiale[5], y compris Anne Frank et sa soeur Margot. En janvier 1945 des cas de typhus se déclarèrent au sein de prisonniers soviétiques libérés par les armées alliées et cantonnés au camp de la Courtine dans la Creuse; l'intervention rapide du Médecin-Chef de son hopital, le Docteur André Delevoy, permit d'enrayer l'épidémie et lui valut un témoignage de remerciement de l'Institut Rockfeller de New York et de l'armée soviétique.

Depuis le développement d'un vaccin, les épidémies se produisent uniquement en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et dans certaines parties d’Afrique.

[modifier] Autres rickettsioses

[modifier] Le typhus de brousse

La fièvre fluviale du Japon (également appelée «  typhus à chiques » ou typhus des broussailles) est provoquée par Orientia tsutsugamushi et transmise par les aoûtats, qu’on trouve dans les zones forestères à végétation dense. Les symptômes présentés sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, la toux, et les troubles gastro-intestinaux. De nombreuses souches plus virulentes d’O. tsutsugamushi peuvent provoquer des Hémorragies et une Coagulation intravasculaire disséminée.

[modifier] Les fièvres boutonneuses

En Europe il existe un certain nombre de maladies provoquées par Rickettsia conorii et qu'on regroupe sous le terme de fièvre boutonneuse méditerranéenne.

Sur le continent américain il existe une rickettsiose provoquée par Rickettsia rickettsii et connue sous le nom de fièvre pourprée des montagnes Rocheuses

[modifier] Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie complètement différente provoquée par divers types de salmonelles et ne doit pas être confondue avec le typhus en dépit de leurs noms proches.

[modifier] Références culturelles

  • (1847) Dans Jane Eyre le roman de Charlotte Brontë, une épidémie de typhus éclate à l'école de Jane à Lowood, aggravant les conditions sanitaires déplorables des filles qui y vivaient.
  • (1890) Dans How the Other Half Lives de Jacob Riis, les effets du typhus et la variole sur « Jewtown » sont décrits.
  • (C. 1974) Dans La Petite Maison dans la prairie (série TV), on montre une épidémie de typhus tuant plusieurs personnes à Walnut Grove. Elle a été provoquée par une farine de maïs bon marché que des résidents avaient achetée pour éviter le coût élevé de la production du moulin du pays. La farine de maïs avait été infestée par des rats.
  • (1978) O'Brian, Patrick. L’île de la désolation Fiction présentant une épidémie de typhus - Au cours d’une navigation à bord du léopard une épidémie de « fièvre des prisons » frappe l’équipage.

[modifier] Références

  1. Diseases P-T at sedgleymanor.com. Consulté le 2007-07-17
  2. Gray, Michael W. Rickettsia, typhus and the mitochondrial connection Nature 396, 109 - 110 (12 November 1998)].
  3. ab Information on Murine Typhus (Fleaborne Typhus) or Endemic Typhus Texas Department of State Health Services (2005).
  4. Gross, Ludwik (1996) How Charles Nicolle of the Pasteur Institute discovered that epidemic typhus is transmitted by lice: reminiscences from my years at the Pasteur Institute in Paris Proc. Natl. Acad. Sci. Vol. 93, pp. 10539-10540.
  5. abcd Nuernberg Military Tribunal, Volume I pp. 508-511
  6. Zinsser, Hans. Rats, Lice and History: A Chronicle of Pestilence and Plagues. Originally published in Boston in 1935, later edition in 1963. Most recent edition 1996, Black Dog & Leventhal Publishers, New York. ISBN 1-884822-47-9.
  7. At a January 1999 medical conference at the University of Maryland, Dr. David Durack, consulting professor of medicine at Duke University notes: "Epidemic typhus fever is the best explanation. It hits hardest in times of war and privation, it has about 20 percent mortality, it kills the victim after about seven days, and it sometimes causes a striking complication: gangrene of the tips of the fingers and toes. The Plague of Athens had all these features." see also: http://www.umm.edu/news/releases/athens.html
  8. Gomme, A. W., edited by A. Andrewes and K. J. Dover. An Historical Commentary on Thucydides, Volume 5. Book VIII Oxford University Press, 1981. ISBN 0-19-814198-X.
  9. Maintenace of human-fed live lice in the laboratory and production of Weigl's exanthematous typhus vaccine by Waclaw Szybalski (1999)
  10. Fracastoro, Girolama, De Contagione et Contagiosis Morbis (1546).
  11. Ralph D. Smith, Comment, Criminal Law -- Arrest -- The Right to Resist Unlawful Arrest, 7 NAT. RESOURCES J. 119, 122 n.16 (1967) (hereinafter Comment) (citing John Howard, The State of Prisons 6-7 (1929)) (Howard's observations are from 1773 to 1775). Copied from State v. Valentine May 1997 132 Wn.2d 1, 935 P.2d 1294
  12. Zarafonetis, Chris J. D. Internal Medicine in World War II, Volume II, Chapter 7