Techno

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Techno
Origines stylistiques Electro, industrielle, New wave, Soul, Funk
Origines culturelles Années 1980, Détroit
Instrument(s) typique(s) Clavier, synthétiseur, boîte à rythmes, séquenceur, échantillonneur
Popularité Modérée, principalement en Europe à la fin des années 1980 et 1990, actuellement plus populaire en Europe de l'Est et au Brésil

Sous-genre(s) {{{sous_genres}}}
Genre(s) dérivé(s) IDM, Trance, Jungle, Techno hardcore
Genre(s) associés(s) Acid Techno, Techno minimale, Ghettotech, Tech House
Scènes régionales Techno de Detroit, Nortec, Schranz, Yorkshire Bleeps and Bass, Jtek

Voir aussi

La Techno[1] est un genre de musique électronique apparu au début des années 1980 dans la ville de Detroit aux États-Unis.

Le plus souvent composée en home studio et réinterprétée par des disc jockeys lors de pratiques festives, la Techno est avant tout une musique de danse, par essence répétitive. Il est de fait possible de lui trouver de nombreux précurseurs, tels le titre Autobahn de Kraftwerk paru en 1974. Il est cependant primordial de ne pas créer de liens trop artificiels entre des musiques qui bien qu'ouvertes à des recherches formelles et/ou sonores restaient encore essentiellement ancrées dans le format de la chanson d'une part (alternance entre couplets et refrain) et la Techno en tant que telle d'autre part, qui s'en démarque radicalement.

Sa gestation s'est faite en parallèle de l'apparition de la House à Chicago, mais la Techno s'inspire plus volontiers encore de l'Electro et de la New wave, ainsi que de la Soul, du Funk et des thèmes musicaux futuristes qui prévalaient dans la culture populaire, notamment de l'Amérique industrielle de la fin de la guerre froide.

Au cours des années 1990, la Techno se développe en véritable culture musicale grâce à l'accueil que réservent l'Angleterre et surtout l'Allemagne aux artistes de Detroit. L'enthousiasme de nombreux musiciens européens conduit à l'émergence de multiples genres de musiques électroniques plus ou moins directement reliés au genre originel.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Origines

Le passé musical de la ville de Detroit est particulièrement riche, notamment symbolisé par le label Motown qui fit de Detroit entre 1959 et 1971 l'épicentre de la Soul et du Funk aux États-Unis. Si les pionniers de la Techno revendiquent cet héritage, ils précisent néanmoins que certaines groupes européens ont joué un rôle capital, au premier rang desquels Kraftwerk.

Formé en 1970, le groupe allemand Kraftwerk est cité à juste titre comme l'influence déterminante des artistes ayant donné naissance à la Techno en tant que telle. Si l'ensemble de la discographie de Kraftwerk a connu un succès mondial, deux disques symbolisent plus particulièrement toute l'importance du groupe dans la genèse de la Techno. Tout d'abord Autobahn, issu de l'album éponyme paru en novembre 1974, qui tout au long de ses 22 minutes expose déjà la plupart des éléments musicaux présents dans la future Techno. Ensuite, c'est l'album Trans Europe Express paru en 1977, avec lequel entrent en contact Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson par l'intermédiaire de l'émission de radio Midnight Funk Association présentée par Charles "The Electrifying Mojo" Johnson entre 1977 et 1980, qui diffuse entre autres Trans Europe Express dans son intégralité.

A l'écoute de The Electrifying Mojo, Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson, trois amis surnommés "The Belleville Three" du nom de l'école secondaire où ils se sont rencontrés, sont ainsi exposés non seulement à Kraftwerk mais aussi à Giorgio Moroder, Tangerine Dream, The B-52's, Yello et bien d'autres artistes de cette grande avant-garde européenne, mais aussi à des artistes américains tels Prince ou George Clinton, ainsi qu'à l'ensemble du catalogue de la Motown. Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson citent tous trois l'émission Midnight Funk Association comme le déclic les ayant conduit à produire cette nouvelle musique bientôt appelée Techno et Juan Atkins ajoute avoir entendu en Kraftwerk l'expression musicale concrète de l'ère électronique naissante.

Au regard de l'histoire, c'est en formant le duo Cybotron que Juan Atkins synthétise l'ensemble des influences reçues de The Electrifying Mojo et crée une musique qui, si elle est encore proche de celle de Kraftwerk, prend cependant ses distances notamment par l'abandon définitif de la structure chanson (introduction / couplets / refrain...). La Techno naît symboliquement en 1985 avec la création par Juan Atkins du label indépendant Metroplex, suivi des labels Transmat (Derrick May, 1986) et KMS (1987, Kevin Saunderson).

Si la musique de Juan Atkins est toujours restée très cérébrale, Derrick May et Kevin Saunderson donnent à la Techno son caractère explicitement dansant et festif. Jouée lors d'émissions de radio quotidiennes ou lors de fêtes plus confidentielles dans des clubs d'écoles secondaires de Detroit, la Techno devient une musique de rassemblement et de fête mais son succès, qui reste longtemps confiné à sa ville d'origine, ne la dénature pas encore. Quelques clubs plus formels font leur apparition, notamment le Music Institute dans le centre-ville de Detroit, fondé entre autres par Derrick May. Même s'il n'a pas été d'une grande longévité, ce club a connu une renommée internationale grâce aux prestations de ses DJ mixant des nuits durant et à son bar ne servant que des jus de fruits et des smart-drink (boissons sans alcool). C'est au Music Institute qu'un Richie Hawtin par exemple fera ses premières armes.

Les producteurs de musique ont utilisé le terme techno de manière généralisée à partir de 1984, avec le morceau Techno City de Cybotron. Des références sporadiques à une "techno-pop" bien mal définie ont pu être trouvées dans la presse musicale vers le milieu des années 1980. Mais ce n'est qu'avec la sortie de la compilation Techno! The New Dance Sound Of Detroit sur le label Virgin en 1988 que le mot a commencé à avoir le sens officiel qu'on lui connait aujourd'hui. Cependant, on pourrait aussi allouer le crédit du terme "techno" à un DJ et propriétaire de magasin de disques allemand, DJ Talla 2XLC, qui l'utilisait déjà dans son magasin en 1982 pour désigner un genre musical. Son groupe musical, le Moskwa TV (de), faisait d'ailleurs partie des groupes présentés par l'émission Midnight Funk Association.

Rétroactivement, des œuvres telles que le morceau ShareVari de A Number Of Names (1981), les premières œuvres de Cybotron (1981), le morceau I Feel Love de Donna Summer produit par Giorgio Moroder (1977) et les morceaux dansants du répertoire de Kraftwerk (entre 1977 et 1983), ont été qualifiés de Techno, puis d'Electro en ce qui concerne A Number Of Names et Cybotron. Ces morceaux disco-électro partageaient avec la Techno une utilisation intrinsèque de rythmiques électroniques et leur popularité sur les pistes de danse.

Dans les années qui suivirent la sortie de la compilation Techno! The New Dance Sound Of Detroit, cette musique a été décrite par la presse de musique dance comme le pendant House de Detroit, au son plus high-tech et plus mécanique. Car, si leurs contextes d'émergence sont distincts et autonomes, la musique Techno s'appuyait cependant sur les mêmes structures que la musique House émanant à la même époque de Chicago et de New York, bien que celle-ci ait été plus proche de la Soul, plus sobre et d'un style plus directement issu du Disco. De plus, le succès de la House hors de sa ville d'apparition fut bien plus précoce et considérable, ce qui explique que cet amalgame se soit fait au détriment de la Techno. Les producteurs de musique de l'époque, en particulier Derrick May et Kevin Saunderson, avouent avoir été fascinés par la scène de Chicago et avoir été influencés par la House en particulier. Cette influence est particulièrement évidente avec les morceaux de la compilation Techno! The New Dance Sound Of Detroit, de même que dans plusieurs des compositions et des remixes qu'ils ont produits entre 1988 et 1992. Par exemple, le classique Strings Of Life de Derrick May (sorti sous le pseudonyme Rhythim Is Rhythim) est considéré comme un classique à la fois de la musique House et de la musique Techno. Il est également évident que la musique House a subi des influences de la musique Techno.

La musique Techno a été perçue par ses fondateurs (et par les producteurs qui commençaient à s'y intéresser) comme la cristallisation d'une certaine peur du futur post-industriel et d'une colère face à l'insécurité grandissante qu'elle engendrait. Cette philosophie l'accompagne alors qu'elle se diffuse en Europe à la fin des années 1980, notamment à Berlin (par l'intermédiaire du Tresor) et Manchester (par l'intermédiaire de l'Haçienda) dont les contextes socio-économiques ne sont pas sans rapeler celui de Detroit. Dans un premier temps, la Techno a été mise en avant par ces clubs qui - en s'adaptant aux goûts du public dans l'organisation de leur soirées et en sélectionnant des disc-jockey qui jouaient une musique innovatrice et éclectique - ont pu offrir un environnement favorable au développement de la scène locale de cette musique de danse. Au fur et à mesure que ces clubs ont gagné en popularité, des groupes de DJ ont commencé à se rassembler et à proposer leur talent de mixeur et leur sound system (sous des noms comme Direct Drive et Audio Mix) de manière à amener un auditoire toujours grandissant à écouter leur musique. Des endroits aussi variés que des salles paroissiales, des entrepôts désaffectés, des bureaux et des auditoriums de Y.M.C.A. ont été les lieux de rassemblement d'une foule de jeunes qui a vu naître ce genre musical.

[modifier] Évolution du phénomène musical

La diffusion de la techno hors de sa ville natale s'est principalement faite par l'intermédiaire du Tresor de Berlin, né comme l'ambassade européenne de la Techno de Detroit, aussi bien en tant que label que comme club. C'est également au Tresor que débutent de nombreux artistes allemands plus récents, comme par exemple Ellen Allien. Berlin sera la première ville à créer la Love Parade (un défilé de chars diffusant de la musique techno qui rassemblera en quelques années des centaines de milliers de personnes), suivie quelques années plus tard par Paris. Suite à cette explosion populaire, d'autres scènes locales apparaîtront un peu partout en Allemagne, par exemple à Cologne, Hambourg où Francfort, où sera créé le Cocoon Club par le DJ Sven Väth.

En Angleterre, les premiers artistes de Detroit viennent se produire dès la fin des années 1980 au club l'Haçienda de Manchester, ville post-industrielle dont l'atmosphère d'abandon rappelle celle de Detroit. Beaucoup d'autres clubs ont vu le jour depuis, par exemple le Ministry Of Sound ou le Fabric à Londres, fondé par Keith Reilly et Cameron Leslie, inauguré en 1999.

En France le genre gagnera d'abord les boîtes de nuit de Paris, en commençant par le Boy, le Queen, le Rex Club, le Pulp et le Scorpion. Le Rex sera le premier "quartier général" de DJ tels que Laurent Garnier et Scan X. En région, la boîte de nuit L'Anfer à Dijon a aussi participé à la diffusion de la Techno en France.

[modifier] Description musicologique

L'évolution d'un morceau Techno se fait principalement par l'ajout ou le retrait de pistes sonores, suivant un cycle de quatre (ou multiple de quatre) mesures.

La Techno se distingue par son abondance de percussions, de sons synthétiques et d'effets réalisés en studio, sur une rythmique régulière (4/4) variant généralement entre 120 et 140 battements par minute. Dans la Techno de Detroit originelle, la plupart des compositions donnent une large place à la mélodie et à la ligne de basse, mais ce ne sont plus des éléments essentiels de la musique techno, comme c'est le cas pour d'autres musique de danse. Il est fréquent de rencontrer des morceaux techno les omettant entièrement. La musique techno est particulièrement adaptée au disc-jockeying, du fait qu'elle est principalement instrumentale et produite à des fins d'incorporation en continu dans une partie musicale comprenant différentes compositions entremêlées pendant de longs enchaînements synchronisés. Même si d'autres musiques de danse peuvent être décrites en ces termes, il reste que la musique techno a un son distinct qui fait qu'elle peut être très facilement reconnue par ses amateurs.

Le studio d'enregistrement et le home-studio utilisés par les compositeurs de musique techno peuvent être composés d'un seul ordinateur (ce qui est de plus en plus courant de nos jours) ou de plusieurs claviers, synthétiseurs, échantillonneurs, processeurs d'effets et console de mixage, le tout étant inter-relié. Si la plupart des musiciens Techno utilisent une grande variété d'équipement et excellent à produire des sonorités et des rythmiques jamais entendues, ils semblent qu'ils restent assez souvent dans des frontières stylistiques établies par des contemporains, ce qui a pour conséquence l'apparition d'une foison de sous-genres (voir la liste de genres de musique électronique).

Il y a plusieurs manières de faire de la musique Techno, mais il est typique d'utiliser une technique de composition dérivée de l'instrumentation électronique, en particulier des séquenceurs. Même si on peut dire que cette technique prend ses sources dans la structure musicale occidentale (si on parle d'échelles, de rythmique, de métrique et plus généralement du rôle joué par chacun des instruments), on peut dire qu'elle se distingue des approches de composition traditionnelles, telles que l'appui du système de notation, du système tonal et de la mélodie ou la création d'accompagnements pour voix. Quelques-uns des morceaux techno les plus marquants peuvent se résumer en une utilisation ingénieuse de la boite à rythmes, en interaction avec différents types de réverbération et de filtres de fréquences, mélangés de tel sorte que l'on ne sait plus où le timbre de l'instrument se termine et où les différents effets commencent.

A la place des techniques de composition traditionnelles, le musicien Techno (d'ailleurs souvent aussi producteur) utilise le studio électronique comme un seul grand et très complexe instrument de musique: un orchestre de machines interconnectées, dont chacune peut produire à la fois des timbres familiers ou extra-terrestres. Initialement, chaque machine était utilisée pour produire les motifs sonores répétitifs et continus qu'elle produit par défaut, selon les capacités et les limites des premiers séquenceurs. Au lieu de reproduire les arrangements que l'on peut réaliser avec des interprètes, le musicien techno est libre de mettre en place des combinaisons sonores irréelles. Cependant, un grand nombre de musiciens s'acharnent à produire un équilibre réaliste/irréaliste des arrangements et des timbres, facilitant la danse et l'écoute, plutôt qu'une démonstration de tous les extrêmes rendus possible par ses machines.

Une fois que le musicien a travaillé cette palette de textures, il recommence le travail en se concentrant cette fois non sur le développement de nouvelles textures mais sur l'arrangement de celles-ci. Selon la manière dont elles sont reliées, elles peuvent s'influencer les unes les autres, au fur et à mesure de la constitution des couches sonores (par exemple, être syncopées, puis en harmonie rythmique) et tout ceci peut être capté par le musicien sur la console de mixage. Il fait cela à l'aide de la console de mixage et du séquenceur, en ramenant à l'avant-plan ou en éloignant des différentes couches sonores, jouant avec les effets pour les rendre plus ou moins hypnotiques ou créer des combinaisons plus ou moins propulsives. Le résultat est une manipulation déconstructive du son, devant autant en quelque sorte à Claude Debussy et au futuriste Luigi Russolo qu'à Kraftwerk et Tangerine Dream.

Les instruments électroniques permettent une approche différente de la composition qui ne repose plus uniquement sur une expression "simple" de l'harmonie mais une progression dans le grain, la résonance, le filtrage des sons qui évolueront tout au long des morceaux.

Voici la définition de la Techno selon Derrick May : Tout comme Detroit, la Techno est une erreur complète. Comme si George Clinton et Kraftwerk se retrouvaient coincés dans un ascenseur...[2]

[modifier] Styles dérivés

Pour une liste plus complète, voir la liste des styles de techno.

Vers la fin des années 1980, plusieurs styles de musique Techno voient le jour.

  • La musique Techno hardcore est un style intensifié par un tempo plus rapide (de 160 B.P.M. et plus) et un usage de rythmes et de samples aux sonorités industrielles et atonales, et enfin de distorsions.
  • La Techno minimale a elle-même évolué et engendré des courants plus proches de la house, appelés Minimal House ou "Micro House" : le label Kompakt et les artistes Ricardo Villalobos, Luciano, Isolée, Superpitcher, Ada ou Claro Intelecto par exemple. Une autre branche dérivée de ce minimalisme dansant a conduit à la Progressive House que représentent des artistes comme James Holden, Petter, Run After the Machine, Nathan Fake, Extrawelt et le label Border Community.
  • Un nouveau style appelé Tech House prendra de l'importance vers la fin des années 1990, combinaison de la structure de base de la house mélangés à des éléments techno, tels que les rythmiques courtes avec distorsion, de plus courtes cymbales charleston, un timbre présentant plus de bruit et des lignes de synthétiseurs aux sons plus synthétiques ou aux sonorités "acides".

Plus tard, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, des musiciens français et allemands font émerger une musique directement inspirée de la musique techno des débuts, mais rendue plus accessible et plus mélodique. Se mélangent de l'Electro, de l'Electronic Body Music, de la New Wave, de la House, et du Disco-Funk. Les ramifications de cette musique et les étiquettes se multiplient. Plusieurs artistes officient sous ces étendards : Miss Kittin, The Hacker, DJ Hell, Ellen Allien, David Caretta, Josh Wink, Jori Hulkonnen, Vitalic, Terence Fixmer, The Clusters, Alter Ego, Oxia, Kiko, Paul Kalkbrenner, John Lord Fonda...

[modifier] Emploi abusif

Le terme techno est dérivé du mot technologie. Il est à noter que la musique Techno a longtemps été marginalisée par les tenants de la culture de masse, notamment américains, en partie du fait que ses musiciens et ses producteurs étaient noirs. Les similarités historiques du courant Techno, Jazz et Rock'n'roll d'un point de vue racial ont souvent été débattues par les amateurs et les musiciens. En Angleterre et en France, la musique Techno subira aussi une certaines marginalisation pendant quelques années, la musique Techno y étant souvent associée à la délinquance. Cela aura pour conséquence l'apparition d'une frange "dure" du phénomène Techno manifestée par les Rave parties puis les Free parties. La musique Techno a d'autre part révolutionné le monde de la musique par son côté libre et anti-commercial. Jeff Mills a toujours refusé de signer sur une major et le label symbolique de la Techno de Detroit se nomme précisément Underground Resistance. Certains DJ ont souhaité faire tomber le "star-system" musical en jouant cachés de leur auditoire. Les Daft Punk ont longtemps conservé cet esprit en ne souhaitant pas apparaître dans leur vidéoclips.

Devenu politiquement correct et récupéré par l'industrie du disques, le terme "techno" a ensuite été utilisé de façon abusive pour désigner l'ensemble des musiques électroniques de danse sans distinction et même toute forme de technologie (tout du moins en France). Les journalistes spécialisés et les amateurs du genre sont en général prudents quant à l'utilisation du terme, soucieux de l'amalgame qui peut être fait avec les autres styles de musiques électroniques, en réalité très distincts les uns des autres. Il est important aujourd'hui de l'utiliser avec précision, car il définit un style spécifique de musique électronique. Le terme techno est utilisé de façon très générique en Allemagne, alors qu'en France on distingue bien souvent la Techno et les autres genres de musique électronique.

[modifier] Compilations emblématiques

[modifier] Festivals

Voir la catégorie : Festival de musique électronique.

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Selon les pays, le féminin ou le masculin est utilisé pour désigner ce genre musical. Notamment, en France, il est féminin et au Québec, il est masculin.
  2. Extrait d'une interview pour le magasine britannique The Face en mai 1988.

[modifier] Bibliographie

  • Guillaume Bara, La Techno, Paris, Librio, 1999.
  • Nicolas Dambre, Mix, Editions Alternatives, 2001.
  • Laurent Garnier, David Brun-Lambert, Electrochoc, Paris, Flammarion, coll. Documents, 2003.
  • Mathieu Guillien, Pour une définition musicologique de la Techno de Detroit, mémoire de Master 1 soutenu à l'Université Paris IV-Sorbonne, 2004
  • Ariel Kyrou, Techno Rebelle – Un siècle de musiques électroniques, préface de Jean-Yves Leloup, postface de Jean-Philippe Renoult, Paris, Denoël, coll. X-Trême, 2002.
  • Peter Shapiro, Modulations, Une histoire de la musique électronique, Editions Allia, 2004.
  • Dan Sicko, Techno Rebels – The Renegades of Electronic Funk, New York, Billboard Books, 1999.
  • David Toop, Ocean of Sound, ambient music, mondes imaginaires et voix de l'éther, traduit par Arnaud Réveillon, Paris, L'Éclat, Coll. Kargo, 2004.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes


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