Tarek Aziz

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Tarek Aziz
Tarek Aziz

Tarek Aziz, né à Mossoul en 1936 dans une modeste famille de chrétiens assyriens sous le nom de Mikhaïl Johanna, est un homme politique irakien. Il adopte plus tard le nom “Tarek Aziz” pour se démarquer [réf. nécessaire] de son appartenance à la communauté chrétienne d'Irak et se rapprocher [réf. nécessaire] de l’Islam.

Après avoir travaillé comme journaliste pour divers organes du parti Baas à partir de 1958, il devient éditeur de son principal organe de presse, « Al-Thawra » (« La Révolution »). Il devient ministre de l'information en 1974 puis Vice-Premier ministre de 1979 à 1983, après que les pouvoirs se sont concentrés entre les mains de Saddam Hussein, dont il est un ami d'enfance [réf. nécessaire]. De 1983 à 1991, il est ministre des Affaires Étrangères et est, de ce fait, le principal négociateur irakien durant la crise politique qui suit l'occupation du Koweït. Tarek Aziz représente l'Irak dans des réunions et dans divers visites diplomatiques de haut niveau mais ne s'aventure plus très souvent au-delà des frontières irakiennes [réf. nécessaire]. En mars 1991, il redevient Vice-Premier ministre, Saddam Hussein assurant lui-même la fonction de Premier ministre depuis mai 1994. Il est alors l'un des tout premiers personnages de l'État. En fuite [réf. nécessaire] après l'invasion américaine de l'Irak le 20 mars 2003, Tarek Aziz se rend aux forces Americaines le 24 avril 2003, alors que les opérations militaires ne seront officiellement déclarées "terminées" par le président Georges W. Bush que le 1_er mai.

En décembre 2005/janvier 2006, son état de santé semble se détériorer.

Récemment, bien que prisonnier en Irak, détenu par les Irakiens après avoir été prisonnier des américains, il aurait demandé asile à la Croatie [réf. nécessaire], pays opposé à la guerre en Irak [réf. nécessaire] et qui n'a pas de militaires dans le pays occupé.

Le 29 Avril 2008, Tarek Aziz, jusqu'alors détenu par les Américains ("livré" aux irakiens Chiites, faisant la chasse aux Chrétiens [réf. nécessaire] en compagnie des Sunnites Salafistes [réf. nécessaire] - voir Irak, § "Religions" - par l'administration Bush ? [réf. nécessaire]), comparaît à Bagdad devant le Haut tribunal pénal irakien [réf. nécessaire] pour son rôle présumé dans l'exécution de 42 commerçants en 1992 dans la capitale.

A son sujet, Hans-Christof von Sponeck, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU, à déclaré : "[...] j’ai connu M. Tarek Aziz. Mon prédécesseur et moi-même le considérions comme une personne avec laquelle nous avions une relation cordiale, comme une personne qui — malgré ce que l’on en a dit dans les principaux journaux — essayait de s’occuper du peuple irakien. Une personne donc disponible et disposée à prendre en considération des propositions visant à apporter des améliorations au programme d’assistance humanitaire. De notre point de vue, de mon point de vue, c’était une personne correcte. Je ne peux pas juger de ce que M. Tarek Aziz a fait en Irak en-dehors de mon domaine de responsabilité mais, tout ce que je demande, est qu’une personne malade, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires, soit traitée dignement [...] et [puisse] bénéficier d’un procès équitable. M. Tarek Aziz avait droit, et a droit — tout comme Saddam Hussein du reste — à être traité conformément au droit international, conformément aux conventions de la Haye et de Genève. Je m’élève contre le fait que, trois ans après qu’il s'est volontairement livré aux forces d’occupation, il n’ait pas encore été inculpé [...]". S'il venait à être condamné à mort, le Président George W. Bush demandera-t-il sa grâce ?


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