Stade de football

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Le Stade Félix Houphouët-Boigny surnommé « Le Félicia »

Un stade de football est un stade utilisé principalement pour le football, qui comprend le terrain de jeu et l'ensemble des tribunes et autres installations bordant celui-ci. Il peut être constitué d'une simple pièce de gazon entouré de barrières sur lesquelles s'accoudent les spectateurs, jusqu'à constituer une infrastructure monumentale.

Certains stades de football peuvent accueillir des rencontres d'autres sports, par exemple du rugby, voire des spectacles non sportifs, tels que pour des concerts.

Concernant les obligations réglementaires des stades de football, voir article Loi 1 du football : le terrain de jeu.

Sommaire

1 Histoire
2 Liste de stades de football par capacité
3 Voir aussi
- 3.1 Articles connexes
- 3.2 Liens externes

[modifier] Histoire

Mis à part les Grecs et les Romains, peu de civilisations ont bâti des enceintes du gabarit des stades de football modernes. Les Britanniques, qui codifièrent le jeu, eurent évidemment l'avantage d'ériger les premières enceintes dédiées au football, en s'appuyant parfois sur des installations initialement prévues pour la pratique du cricket. La Grande-Bretagne se couvre bien vite de stades et nombre de clubs se fixent définitivement en un lieu avant les années 1890. Ainsi, un nombre important de stades anglais ont plus de cent ans d'âge. Agrandissements et rénovations ont évidemment fait évoluer l'enceinte au fil des décennies. Les stades d'Everton et du Celtic, Goodison Park et Celtic Park, firent longtemps figures de stades les plus modernes de Grande-Bretagne. Ils furent érigés en 1892.

Contrairement à une légende tenace, les premiers stades anglais sont rarement « à l'anglaise », comme on dit en France, c'est-à-dire de forme rectangulaire en suivant les lignes du terrain au plus près. En effet, depuis les années 1880 et jusqu'à la démolission de l'enceinte de Wembley, la forme elliptique des tribunes était courante. Une piste plane ceinturait en effet souvent le terrain de football afin de permettre la tenue de courses de lévriers ou de Speedway. Même remarque en France où les stades sont avant tout des vélodromes mettant à disposition en leur centre une vaste étendue gazonnée que les footballeurs et autres rugbymen coloniseront bien vite. Ainsi, le Stade du Parc des Princes est inauguré le 17 juillet 1897 en tant que stade vélodrome et il faut attendre 1900 pour voir les footballeurs évoluer dans ce stade ceinturé d'une piste cycliste elliptique. Même constatation en Italie, où le cyclisme prend son essor, comme en France, avant l'apparition du football.

Le plus fameux des architectes de stades de l'époque héroïque est l'Écossais Archibald Leitch. Après la Seconde Guerre mondiale, développement du toit dit cantilever, c'est-à-dire sans poteau de soutien. L'éclairage fut longtemps proscrit après quelques tentatives pourtant payantes dans les années 1880. On attendra donc les années 1950-1960 pour équiper les stades de systèmes d'éclairage toujours plus efficaces.

La réelle mise à niveau des stades de football en matière de confort et de sécurité est très récente. Jusqu'au milieu des années 1980, il était courant d'entasser jusqu'à l'étouffement des supporters debout dans une tribune. Après les catastrophes de la fin des années 1980 (Bradford, Heysel et Hillsborough), d'incontestables progrès ont été réalisés dans ces domaines provoquant, par contrecoup, une remontée spectaculaire des affluences dans les pays les plus touchés par cette vague de rénovation de stades : Allemagne, Angleterre et France. L'Italie et l'Espagne n'ont pas jugé utile de se lancer dans des dépenses de ce type, et les moyennes de spectateurs stagnent ou reculent... Le confort et la sécurité sont aujourd'hui les deux piliers de tout stade moderne.

Élément central du stade, le champ de jeu connaît également des évolutions. Simple terrain gazonné amoureusement entretenu par un jardinier zélé ou véritable usine à gaz avec système de chauffage intégré, le rectangle vert peut aujourd'hui être high-tech. Les premiers systèmes adaptés au champ de jeu furent des drainages rendant la pratique du jeu possible, même par forte pluie. Le principe du drainage étant connu depuis longtemps, il est probable qu'il fut utilisé dès les premiers âges des enceintes. Les premiers systèmes de chauffage de la pelouse limitant les effets du gel sont mis en place dès les années 1950.

On expérimente dans les années 1980 ici ou là l'astroturf américain, forme de pelouse synthétique, sans grand succès. On s'oriente plutôt aujourd'hui vers une pelouse mixte : naturelle et synthétique. Certains terrains de jeu s'entêtent à ne pas prendre ; citons ici le cas emblématique de Monaco qui malgré tous ses efforts n'est jamais parvenu à disposer d'un terrain digne de ce nom à Louis II.

[modifier] Liste de stades de football par capacité

[modifier] Stades en Europe

Le Wembley Stadium (Londres).

Barcelone, Nou Camp, Espagne (football ; 98 772) ;
Londres, Wembley, Angleterre (football ; 90 000) ;
Madrid, Stade Santiago Bernabeu, Espagne (football ; 87 554) ;
Milan, San Siro (Giuseppe Meazza), Italie (football ; 85 700) ;
Kiev, Olimpiysky, Ukraine (football ; 83 200) ;
Dublin, Croke Park, Irlande (football gaélique, hurling, rugby, football ; 82 500) ;
Dortmund, Westfalenstadion, Allemagne (football ; 81 264 (67 000 assises)) ;
Istanbul, Stade Olympique Atatürk, Turquie (football ; 80 600) ;
Moscou, Stade Loujniki, Russie (football ; 80 600) ;
Saint-Denis, Stade de France, France (football, rugby, athlétisme, motocross, concerts... ; 80 000) ;
Saint-Pétersbourg, Stade Kirov, Russie (football ; 80 000) ;
Tbilissi, Boris Paichadze Stadion, Géorgie (football ; 78 000) ;
Manchester, Old Trafford, Angleterre (football ; 76 212) ;
Cardiff, Millennium Stadium, Pays de Galles (rugby, football ; 74 500) ;
Berlin, Stade Olympique, Allemagne (football, athlétisme ; 74 200) ;
Naples, Stadio San Paolo, Italie (football, 72 800) ;
Rome, Stadio Olimpico, Italie (football, athlétisme ; 72 698) ;
Séville, Estadio Olimpico de La Cartuja, Espagne (football ; 72 000) ;
Athènes, Stade Olympique, Grèce (football ; 72 000) ;
Erevan, Hrazdan Stadion, Arménie (football ; 70 000) ;
Munich, Allianz Arena, Allemagne (football ; 69 900) ;

L'Allianz-Arena (Munich).

Budapest, Puskas Ferenc Stadion, Hongrie (football ; 69 000) ;
Édimbourg, Murrayfield, Écosse (rugby, football ; 67 500) ;
Turin, Stadio Delle Alpi, Italie (football, athlétisme ; 67 200) ;
Lisbonne, Estádio da Luz, Portugal (football ; 65 000) ;
Gelsenkirchen, Veltins-Arena, Allemagne (football ; 62 000) ;
Glasgow, Celtic Park, Écosse (football ; 60 832) ;
Londres, Emirates Stadium, Angleterre (football ; 60 400) ;
Marseille, Stade Vélodrome, France (football, rugby, plus jadis cyclisme ; 60 031) ;
İzmir, İzmir Atatürk Stadium, Turquie (football ; 60 000) ;
Bari, Stadio San Nicola, Italie (football, 58 300) ;
Madrid, Stade Vicente Calderón, Espagne (football ; 54 851) ;
Stuttgart, Gottlieb-Daimler-Stadion, Allemagne (football ; 57 000) ;
Barcelone, Stade olympique de Montjuic, Espagne (football ; 56 000) ;
Séville, Estadio Manuel Ruiz De Lopera, Espagne (football ; 55 500) ;
Valence, Mestalla, Espagne (football ; 55 000) ;
Hambourg, AOL Arena, Allemagne (football ; 55 000) ;
Belgrade, Stadion Crvene Zvezde, Serbie (football ; 54 000) ;
Mönchengladbach, Stadion im Borussia-Park, Allemagne (football ; 53 100) ;
Francfort, Commerzbank-Arena, Allemagne (football ; 52 300) ;
Newcastle, St James' Park, Angleterre (football ; 52 200) ;
Glasgow, Hampden Park, Écosse (football ; 52 000) ;
Porto, Estádio do Dragão, Portugal (football ; 52 000) ;
Lisbonne, Stade José Alvalade XXI, Portugal (football ; 52 000) ;

Le Stade José Alvalade XXI (Lisbonne).

Amsterdam, Amsterdam ArenA, Pays-Bas (football ; 51 600) ;
Düsseldorf, LTU Arena, Allemagne (football ; 51 500) ;
Rotterdam, De Kuip, Pays-Bas (football ; 51 100) ;
Cologne, RheinEnergieStadion, Allemagne (football ; 51 100) ;
Istanbul, Stade Şükrü Saraçoğlu, Turquie (football ; 50 500) ;
Glasgow, Ibrox Stadium, Écosse (football ; 50 400) ;
Bruxelles, Stade Roi-Baudouin (ex-Heysel), Belgique (football, athlétisme ; 50 100) ;
Chorzów, Stadion Śląski, Pologne (football ; 50 000) ;
Vienne, Stade Ernst Happel (ex-Prater), Autriche (football ; 49000) ;
Hanovre, AWD-Arena, Allemagne (football ; 49000) ;
Sunderland, Stadium of Light, Angleterre (football ; 49000) ;
Paris, Parc des Princes, France (football, plus jadis rugby et cyclisme ; 48527) ;
Manchester, City of Manchester Stadium, Angleterre (football ; 48500) ;
Kaiserslautern, Fritz-Walter-Stadion, Allemagne (football ; 48500) ;
Dublin, Lansdowne Road, Irlande (football ; 48000) ;
Florence, Stadio Artemio Franchi, Italie (football, 47300) ;
Nuremberg, Frankenstadion, Allemagne (football ; 46800) ;
Liverpool, Anfield Road, Angleterre (football ; 45400) ;
Séville, Estadio Ramón Sánchez Pizjuán, Espagne (football ; 45000) ;
Lyon, Stade de Gerland, France (football ; 44500;) ;
Leipzig, Zentralstadion, Allemagne (football ; 44300) ;
Sofia, Vasil Levski national stadium, Bulgarie (football ; 43300) ;
Göteborg, Nya Ullevi Stadion, Suède (football ; 43200) ;
Brême, Weserstadion, Allemagne (football ; 43100) ;
Bâle, Parc Saint-Jacques, Suisse (football ; 42500) ;
Londres, Stamford Bridge, Angleterre (football ; 42500) ;
Minsk, Dinamo Stadion, Belarus (football ; 42400) ;
Vérone, Stadio Bentegodi, Italie (football, 42200) ;
Lens, Stade Félix-Bollaert, France (football ; 41800;) ;
Udine, Stadio Friuli, Italie (football, 41700) ;
Copenhague, Parken, Danemark (football ; 41600) ;
Liverpool, (Everton FC) Goodison Park, Angleterre (football ; 40200) ;
Messine, Stade San Filippo, Italie (football, 40200) ;
Gênes, Stade Luigi Ferraris, Italie (football, 40100) ;
bordeaux,Stade Chaban-Delmas, France (football; 34462) ;