Sculpture française

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Sommaire

[modifier] La sculpture française au Moyen Âge

[modifier] La sculpture française au XVIe siècle

[modifier] La sculpture française au XVIIe siècle

[modifier] La sculpture française au XVIIIe siècle

[modifier] La sculpture française au XIXe siècle

Icône de détail Article détaillé : sculpture française du XIXe siècle.

La sculpture française du dix-neuvième siècle est marquée par une production très importante induite par les commandes officielles liées aux transformations urbaines et à la sécularisation de la vie publique : villes et gouvernements, en particulier avec Napoléon III et la Troisième République, rivalisent dans ce domaine. L'ascension d'une bourgeoisie fortunée participe aussi à la vogue de la statuaire avec les monuments funéraires privés et le goût pour les petites pièces de bronze dont les nombreux sculpteurs animaliers se font une spécialité.

Les multiples commandes publiques auxquelles s'ajoute le poids de l'Académie et de l'École des Beaux-Arts renforcent plus l'académisme dominant et le néoclassicisme que l'expression personnelle des artistes. Les personnalités marquantes sont donc en nombre plutôt limité : on peut retenir François Rude pour la première période, Jean-Baptiste Carpeaux et Antoine-Louis Barye pour le milieu du siècle et plus tard Auguste Bartholdi avant Auguste Rodin qui surclasse la sculpture européenne à partir de 1880.

L'importante statuaire du XIXe siècle reste riche et multiple avec une bonne part d'académisme mais aussi avec des créateurs remarquables. Les musées (LouvreMusée d'OrsayMusée Rodin) reflètent ces richesses mais il ne faut pas négliger les aménagements urbains qui foisonnent d'œuvres diverses, en particulier les places, les jardins et les ponts de Paris et bien sûr les cimetières. Sans oublier que les villes de province possèdent bien souvent également un riche patrimoine dans ce domaine.