Wikipédia:Sélection/Transpédia

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Aéroport d'Orly

L'aéroport Paris-Orly (code AITA : ORY, code OACI : LFPO), couramment abrégé en « aéroport d'Orly » est un aéroport francilien situé à quatorze kilomètres au sud de Paris. Il est essentiellement utilisé pour les vols nationaux, européens, et les vols à destination du Maghreb, du Moyen-Orient, des DOM-TOM français et du Canada : Montréal et Moncton.

L’aéroport Paris-Orly est la deuxième plate-forme aéroportuaire de France après l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, et le dixième aéroport européen, avec 229 335 mouvements par an en 2006. Il est divisé en deux aérogares principales : l'aérogare Sud et l'aérogare Ouest (quatre halls) et dispose de trois pistes. L'aéroport compte aussi une aérogare de fret, et une zone d'entretien. Il est géré par la société Aéroports de Paris (ADP).

Son implantation au milieu d'une urbanisation extrêmement forte (2 500 habitants au km²) et les nuisances qu'il génère ne permettent pas son développement.

Aéroport international de Nauru

L'aéroport vu du ciel, photo prise depuis le sud de l'île.

L'aéroport international de Nauru (code AITA : INU, code OACI : ANYN, anciennement ANAU) est l'unique aéroport de la République de Nauru. Datant de la Seconde Guerre mondiale, il est situé au sud de l'unique île de cet État du Pacifique dont il occupe une importante portion de sa plaine côtière. C'est un lien vital avec l'extérieur pour ce pays isolé au milieu de l'océan ne disposant d'aucun port en eau profonde. En raison de son éloignement des grandes routes commerciales, il n'est desservi régulièrement que par la compagnie aérienne nationale de Nauru, Our Airline, et la variation de son activité est donc fortement liée à la santé économique de cette entreprise.

Airbus A380

L'Airbus A380 est un avion de ligne civil gros-porteur long-courrier quadriréacteur à double pont produit par Airbus, filiale d'EADS, construit principalement en Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni et assemblé à Toulouse.

Le programme A380, d'un coût total de 12 milliards d'euros, a été lancé au milieu des années 90 sous le nom d'Airbus A3XX. Le premier vol a eu lieu le 27 avril 2005 et le lancement commercial a été effectué le 25 octobre 2007.

Surnommé Superjumbo, l'A380 est le plus gros avion civil jamais conçu et il est, par ses dimensions, le troisième plus gros avion de l'histoire. Le pont supérieur de l'A380 s'étend sur toute la longueur du fuselage ce qui donne à la cabine 50 % de surface de plus que celle du Boeing 747-400, son principal concurrent.

À l'origine, l'A380 était proposé en deux versions. L'A380-800, la version passager, peut transporter de 555 à 853 passagers suivant la configuration. L'A380-800F est la version cargo et peut emporter jusqu'à 150 tonnes de fret. Le développement de cette version a été gelé jusqu'en 2015 et les commandes correspondantes annulées. L'A380-800 a une autonomie de 15 200 kilomètres, ce qui lui permet de voler de New York jusqu'à Hong Kong sans escale, à la vitesse de 900 km/h (Mach 0,85). Il existe aussi une version Prestige surnommée Flying Palace et destinée au marché des jets d'affaire.

Ancien tramway de Rouen

Plan du tramway de Rouen
Plan du tramway de Rouen

L'ancien tramway de Rouen fut mis en service en 1877 car, à cette époque de croissance industrielle et démographique, les anciens modes hippomobiles de transport, fiacres et omnibus, mis en place depuis la fin du XVIIIe siècle et progressivement renforcés, ne suffisaient plus à assurer les dessertes urbaines. Les édiles locaux décidèrent donc d’adopter ce nouveau moyen de communication, inventé aux États-Unis en 1832. D’abord à traction animale et à vapeur, le tramway fut électrifié en 1896. Son réseau s'étendit bientôt sur les différents quartiers du centre de la ville sur la rive droite de la Seine, atteignit les municipalités du plateau nord, les hauteurs de Bonsecours à l’est, irrigua la vallée textile du Cailly à l’ouest, franchit le fleuve et desservit, au sud, les faubourgs et banlieues industrielles de la rive gauche. Le tramway de Rouen couvrit alors l’agglomération de 70 kilomètres de lignes, le plus long réseau électrique de France à la Belle Époque, contribuant aux succès des événements marquant l’histoire de la ville : exposition coloniale de 1896, fêtes du millénaire normand de 1911.

Bateau

Un bateau est une construction humaine capable de flotter sur l'eau et de s'y déplacer, dirigé ou non par ses occupants. Il répond aux besoins du transport maritime ou fluvial, et permet diverses activités telles que le transport de personnes ou de marchandises, la guerre sur mer, la pêche, la plaisance, ou d'autres services tels que la sécurité des autres bateaux.

Les bateaux ont accompagné l'Homme dans son évolution. Indispensables lors des grandes guerres et des conquêtes, et aussi pour la subsistance par la pêche, ils ont été transformés et font maintenant partie intégrante des systèmes commerciaux et militaires modernes: plusieurs millions de bateaux de pêche sont utilisés par quelques dizaines de millions de pêcheurs de par le monde et les guerres modernes font appel à des navires hautement sophistiqués pour transporter et soutenir les forces à terre; près de 35.000 navires de commerce ont transporté 7,4 milliards de tonnes de marchandises en 2007.

Les bateaux ont également pris part aux grandes explorations, aux découvertes scientifiques et à la propagation des grandes cultures: les navigateurs chinois comme Zheng He ont permis de partager des inventions comme la boussole ou la poudre à canon, tandis que les expéditions en Amérique ont diffusé la culture européenne sur ce continent. Si les bateaux ont été utilisés pour les colonisations et le commerce triangulaire, ils ont aussi servi et servent toujours à la recherche scientifique et au rayonnement culturel des pays.

Boeing 747

Le Boeing 747 est un avion de ligne construit par l'avionneur américain Boeing depuis 1968. Doté de quatre turboréacteurs, il offre une capacité maximale d’environ 550 passagers, grâce à une configuration à double pont reprise uniquement sur l’Airbus A380. Dans une configuration courante avec plusieurs classes, il peut accueillir 380 passagers. Le 747 vole à vitesse subsonique (environ Mach 0.85, soit 912 km/h) pour un rayon d'action intercontinental (13 450 km pour la version 747-400), qui lui permet dans certaines configurations d'effectuer le trajet New YorkTōkyō sans escale. En avril 2006, 1430 exemplaires avaient été commandés, toutes versions confondues.

Brouette

La brouette est un petit tombereau « à bras » (à énergie humaine). C’est l’outil ergonomique pour le transport de matériaux ou d’outils sur des terrains qui peuvent être accidentés mais nécessairement peu inclinés. Incontournable sur les chantiers, dans les fermes, ou dans les jardins, elle facilite le déplacement de charges qui peuvent être lourdes ou simplement encombrantes. Le principe du levier associé à la position du centre de gravité vers l’aplomb du point d’appui (la roue), lui confère une réelle efficacité.

Căile Ferate Române

Căile Ferate Române ou CFR est l'entreprise publique responsable de l'exploitation du réseau ferré roumain. Les CFR existent en tant que compagnie ferroviaire depuis le 1er avril 1880, même si la première ligne de chemin de fer sur le territoire actuel de la Roumanie a été ouverte en 1854. Le réseau s’est progressivement étendu et a été modernisé dans le cadre d'une diésélisation du parc et de l'électrification de certaines lignes après la Seconde Guerre mondiale. Même si le transport par rail était privilégié par le régime communiste, en particulier sous le pouvoir de Nicolae Ceauşescu, les chemins de fer roumains étaient frappés d’obsolescence à la chute du régime en 1989.

Pour enrayer le déclin des trafics au début des années 1990, l’entreprise a été restructurée en 1998 et organisée en quatre filiales principales : CFR Călători, chargés du trafic de voyageurs, CFR Marfă, chargés du transport de marchandises, CFR Infrastructură, gestionnaire de l'infrastructure du réseau ferré roumain, Societatea Feroviară de Turism ou SFT, qui exploite des trains touristiques; une cinquième société, Societatea Informatica Feroviara SA, apparue le 1er novembre 2002, est chargée de la gestion informatique du réseau et des études prospectives. Une partie du réseau, long de plus de 11 000 kilomètres, a été privatisée. Depuis cette date, des investissements importants ont été réalisés pour améliorer le confort du matériel, de nouvelles rames ont été achetées, la signalisation ou la billetterie ont été mises aux normes modernes. De plus, le réseau a renforcé ses liens avec les chemins de fer voisins, ce qui a permis l'organisation de services de transport de voyageurs et de marchandises paneuropéens.

Canal de Marseille

Le canal de Marseille est une des principales sources d'approvisionnement en eau potable de la ville de Marseille. D'une longueur de 80 kilomètres pour sa partie principale (160 kilomètres avec les dérivations dans la ville), il dessert l'intégralité des quartiers de Marseille. Il a été construit au milieu du XIXe siècle en une quinzaine d'années sous la direction de l'ingénieur Franz Mayor de Montricher, amenant les eaux de la Durance dans la ville depuis le 8 juillet 1849. Il représente une réalisation marquante de l'ingénierie du XIXe siècle en cumulant de très nombreuses infrastructures, ponts, tunnels, réservoirs, etc. Jusqu'en 1970, il fut la source quasi-unique d'alimentation en eau de la ville de Marseille; il fournit encore les deux tiers de la ressource d'eau de la ville.

Canal de Panamá

Le canal de Panamá est un canal important traversant l’isthme de Panamá en Amérique centrale, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Sa construction a été un des projets d’ingénierie les plus difficiles jamais entrepris. Son impact sur le commerce maritime a été considérable puisque les navires n’ont plus eu besoin de faire route par le cap Horn et le passage de Drake à la pointe australe de l’Amérique du Sud. Un navire allant de New York à San Francisco par le canal parcourt 9 500 kilomètres, moins de la moitié des 22 500 kilomètres d’un voyage par le cap Horn.

Bien que le concept d’un canal à Panamá remonte au début du XVIe siècle, la première tentative de construction commença en 1880 sous l’impulsion française. Après que cette tentative eut échoué, le travail fut terminé par les États-Unis d’Amérique et le canal ouvrit en 1914. La construction des 77 kilomètres du canal a été parsemée de problèmes, incluant des maladies comme le paludisme et la fièvre jaune et des glissements de terrain. On estime à 27 500 le nombre d’ouvriers qui périrent pendant la construction.

Depuis son ouverture, le canal a remporté un énorme succès et continue d’être un point de passage stratégique pour la navigation. Chaque année le canal permet le passage de plus de 14 000 navires transportant plus de 203 millions de tonnes de cargaison. Jusqu'à 2002, un total de 800 000 navires étaient passés par le canal. Des travaux d'élargissement du canal ont été lancés en septembre 2007 et devraient être terminés en 2014, permettant alors à des navires encore plus gros d'emprunter le canal.

Chemins de fer des Côtes-du-Nord

Les chemins de fer des Côtes-du-Nord (CdN) est un ancien réseau ferroviaire départemental à voie métrique. Composées de 19 lignes, ces voies ferrées d'intérêt local quadrillaient le département des Côtes-du-Nord, en Bretagne. Avec ses 452 km, ce fut l'un des plus grands réseaux départementaux de France. Il doit en partie sa renommée aux nombreux ponts et viaducs construits par l'audacieux ingénieur en chef Louis Auguste Harel de La Noë.

Le réseau fut construit en deux étapes. L'exploitation du premier réseau, dont les lignes ouvrirent entre 1905 et 1907, avait été confiée à la Compagnie des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord (CFCN). L'exploitation du second, dont les lignes ouvrirent entre 1916 et 1926, avait été confiée aux Chemins de Fer Armoricains (CFA). La Première Guerre mondiale mit ces deux sociétés en difficulté financière. En 1920, le département reprit les deux réseaux pour les exploiter en régie. Cependant les difficultés perduraient et les lignes furent fermées à partir de 1937. La dernière ligne ferma le 31 décembre 1956.

Classe Mistral

Les bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la classe Mistral sont des porte-hélicoptères d’assaut amphibie de la Marine nationale française. Leur appellation OTAN est Landing Helicopter Dock (LHD).

Ils sont les premiers de ce type à être construits en France pour la Marine nationale. Leurs taille et caractéristiques leur permettent d’être intégrés soit au groupe aéronaval français, soit à une NATO Response Force (force de réaction de l’OTAN) ou à des missions de maintien de la paix sous mandat de l’ONU ou dans le cadre de l’Union européenne.

Deux de ces navires, dont l’étude a débuté en 1997, ont été construits : le Mistral (L9013), admis au service actif le 18 décembre 2006 et le Tonnerre (L9014) qui l’a été le 1er août 2007.

Funiculaire de Montmartre

Le funiculaire de Montmartre, situé dans le 18e arrondissement de Paris, est un funiculaire automatique comprenant deux cabines, permettant de monter au sommet de Montmartre et d'accéder ainsi à la basilique du Sacré-Cœur. Géré par la RATP, la société de transport public parisienne, il fait partie intégrante du paysage du quartier montmartrois.

Golden Gate Bridge

Le Golden Gate Bridge est un pont suspendu de Californie qui traverse le détroit du Golden Gate. Il relie ainsi la ville de San Francisco à celle de Sausalito. Sa construction a débuté en 1933 et s'est étalée sur une durée de quatre ans, pour s'achever en 1937. Le Golden Gate Bridge a été jusqu'en 1964 le pont suspendu le plus long du monde, et constitue aujourd'hui le monument le plus célèbre de San Francisco. Il est en outre très aisément reconnaissable par sa couleur « orange international » et par l'architecture de ses deux tours. Selon un classement de l'American Society of Civil Engineers, cet ouvrage d'art fait partie des sept merveilles du monde moderne.

LGV Est européenne

Le viaduc de Jaulny en fin de construction

La LGV Est européenne, ou ligne nouvelle 6 (LN6), est une ligne à grande vitesse française, qui doit relier à terme Vaires-sur-Marne, dans la Seine-et-Marne, à Vendenheim dans le Bas-Rhin. Elle fait partie du projet plus large de Magistrale européenne, devant relier en 2015 Paris à Budapest.

Destiné à accélérer les relations entre d’une part Paris et les régions du nord, de l’ouest et du sud-ouest de la France, et d’autre part le nord-est de la France, l’Allemagne, la Suisse et le Luxembourg, le premier tronçon de 300 km a été mis en service le 10 juin 2007 entre Vaires-sur-Marne et Baudrecourt (Moselle).

Parcourue à 320 km/h, c’est la ligne ferroviaire possédant la vitesse commerciale la plus élevée au monde avec la ligne à grande vitesse Méditerranée.

Ligne 1 du métro de Paris

La ligne 1 du métro de Paris est une ligne du réseau métropolitain de Paris. Cette première ligne, dont le premier tronçon a été ouvert en 1900, relie aujourd'hui la station La Défense — Grande Arche à la station Château de Vincennes. Avec une longueur de 16,5 km, elle constitue une voie de communication « est-ouest » importante pour la ville de Paris : c'est la ligne de métro la plus fréquentée du réseau avec 165,9 millions de voyageurs en 2006 et jusqu'à 561 000 personnes par jour ouvrable[1].

Ligne 3 du tramway d'Île-de-France

La ligne 3 du tramway d'Île-de-France ((T) 3), également appelée Tramway des Maréchaux ou TMS, est la première ligne de tramway circulant dans Paris intra-muros depuis 1938, marquant le retour de ce mode de transport après soixante-neuf ans d'absence.

Mise en service le 16 décembre 2006 après d'âpres débats et deux ans et demi de travaux, elle a également été pour la municipalité un outil de requalification urbaine qui a permis de transformer le paysage des boulevards des Maréchaux au sud de la capitale.

Ligne 4 du métro de Paris

La ligne 4 du métro de Paris est une ligne du réseau métropolitain de Paris. Elle relie le terminus nord Porte de Clignancourt au terminus sud Porte d'Orléans. On l'appelle ainsi parfois « Orléans - Clignancourt ». Longue de 10,6 kilomètres, elle est en correspondance avec toutes les autres lignes de métro (hormis les 3bis et 7bis) et toutes les lignes de RER. C'est également la deuxième ligne la plus fréquentée du réseau après la ligne 1.

La ligne 4 a été la première à relier la rive droite à la rive gauche de la Seine par une traversée sous-fluviale, occasionnant de 1905 à 1907 au cœur même de la capitale des travaux spectaculaires réalisés par l'entreprise de Léon Chagnaud, ancien maçon de la Creuse. C'est également la ligne du métro de Paris où il fait le plus chaud car les rames encore en service, les MP 59, sont montées sur pneus et surtout dissipent l'énergie du freinage électrique par le biais de résistances ; de plus elle est entièrement souterraine ce qui contribue également à cet état de fait.

Ligne 4 du tramway d'Île-de-France

La ligne 4 de tramway est une ligne dite de tram-train exploitée par la SNCF, mise en service le 20 novembre 2006 entre Aulnay-sous-Bois et Bondy, dans le département de la Seine-Saint-Denis en Île-de-France.

Reliant les réseaux ferrés Nord et Est, elle est issue de la transformation et de la mise à double voie de la ligne des Coquetiers ouverte en 1875. Victime d'une importante désaffection du public due à la faiblesse de sa desserte et de ses performances, source de nombreux problèmes de circulation à cause de ses passages à niveaux, la ligne a été fermée en décembre 2003 avant de renaître après d'importants travaux de réhabilitation sous une forme hybride à mi-chemin du train et du tramway urbain. Elle est ainsi devenue la première ligne française de tram-train, concept qui prendra pleinement son sens lors de ses prolongements en mode tramway sur la voirie urbaine.

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Ligne 6 du métro de Paris

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Ligne 8 du métro de Paris

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Ligne 10 du métro de Paris

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Ligne 11 du métro de Paris

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Ligne 13 du métro de Paris

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Ligne 14 du métro de Paris

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Ligne D du RER d'Île-de-France

La ligne D du RER, ou souvent plus simplement nommée RER D, est une ligne du réseau express régional d'Île-de-France qui dessert une grande partie de la région Île-de-France selon un axe nord-sud. Elle relie au nord Orry-la-Ville (branche D1) et Creil (branche D3) et au sud Melun (branche D2) et Malesherbes (branche D4), en passant par le cœur de Paris.

Ouverte par étapes de 1987 à 1996, elle est à la fois la seconde ligne de RER par sa longueur avec 160 km et la ligne SNCF d'Île-de-France la plus fréquentée avec jusqu'à 550 000 voyageurs et 440 trains un jour ouvrable. La quasi totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc sous le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) mais les extrémités des branches d'Orry-la-Ville et Creil au nord et de Malesherbes au sud se situent en dehors de la région, dans l'Oise, en Picardie, pour les gares situées au-delà de Survilliers - Fosses, et dans le Loiret, région Centre, pour Malesherbes. Les gares concernées sont donc aussi hors « zone Carte orange ». Elle ne possède en revanche que trois arrêts dans Paris intra-muros, gare de Lyon, Châtelet - Les Halles et gare du Nord, ce tronçon étant le plus chargé de la ligne.

Ligne du Sud-Ouest

La Ligne du Sud-Ouest fit souvent la une des journaux locaux, ici celle d'un supplément du journal du Travailleur Normand, 27 mai 1900

La ligne du Sud-Ouest désigne le chemin de fer qui devait relier, au tournant des XIXe et XXe siècles, le port du Havre à la rive gauche de la Seine, et, au-delà, à l'ouest et au sud-ouest de la France, grâce au franchissement du fleuve près de l'estuaire.

Durant une soixantaine d'années, ce projet ferroviaire a mobilisé les énergies régionales, en particulier havraises, mais il a été aussi une pomme de discorde entre les principales villes haut-normandes (Rouen et Le Havre). L'opposition systématique des Rouennais à un ouvrage d'art lancé en aval de leur cité, obstacle potentiel à la navigation des bâtiments de haute mer remontant la Seine jusqu'à leur port, fit, en grande partie, échouer la réalisation de la ligne et menaça jusqu'à l'unité du département de Seine-Inférieure.

Ligne Montérolier-Buchy - Saint-Saëns

Localisation et tracé de la ligne.

La ligne Montérolier-Buchy - Saint-Saëns est une voie ferrée d'intérêt local à écartement standard sise en Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) qui relia, de 1900 à 1953, la petite ville de Saint-Saëns à la gare de Montérolier-Buchy, située sur la ligne Amiens - Rouen exploitée, pour le compte du département, par la Compagnie des chemins de fer du Nord.

Cette courte antenne d'une longueur de 10 kilomètres fut la voie d'intérêt local la plus rentable du département grâce à ses 40 000 voyageurs annuels et à un important trafic marchandises lié à l'exploitation de la forêt d'Eawy, et joua un rôle important durant les deux guerres mondiales. Ce fut le dernier chemin de fer départemental de Seine-Inférieure à être fermé au début des années 1950 après avoir durablement marqué la mémoire des populations locales.

Métro de Bruxelles

Symbole représentant les entrées des stations du métro de Bruxelles

Le métro de Bruxelles est un des nombreux moyen de transport desservant la capitale de la Belgique. Le métro bruxellois est le seul métro lourd de Belgique. Il possède 3 lignes dont deux ayant un traçé commun de 6,1 kilomètres. Les lignes totalisent une petite cinquantaine de kilomètres de voies, dont environ 37,5 km souterraines.

Le premier projet de métro fut projeté en 1892. Ce n'est qu'en 1965, que fut mis en service un petit embryon du projet, concrétisé par un tunnel de prémétro reliant 6 stations.

En 2006, il transportait environ 340 000 passagers par jour soit 124 millions par an. Il possède 59 stations de métro lourd dont 7 ayant une correspondance avec une autre ligne. Il est classé en 63e position si on le classe selon la longueur.

L'exploitation du métro de Bruxelles est assurée par la STIB, entreprise publique assurant également l'exploitation des trams et bus de la région.

Métro de New York

Métro de New York

Le métro de New York est l'un des plus vastes réseaux métropolitains au monde, avec une longueur totale de 368 kilomètres dans les cinq boroughs de New York. Il est géré par la MTA, et 4,6 millions de New-Yorkais ou de touristes l'empruntent chaque jour, ce qui porte à 1,5 milliard le nombre annuel de passagers. Le métro de New York est en outre le métro le plus important au monde du point de vue du nombre de stations (468 au total) bien qu'il soit l'un des plus “récents” parmi les grands métros de la planète, puisque la première ligne a ouvert ses portes en 1904, alors que le métro de Londres, le premier grand métro au monde date de 1863.

Métro de Paris

Salle de correspondance station Saint-Lazare

Le métro de Paris est un des systèmes de transport en commun desservant la ville de Paris (France) et son agglomération. Il comporte 16 lignes en site propre, essentiellement souterraines, totalisant 211 kilomètres de voies. Devenu un des symboles de Paris, il se caractérise par la densité de son réseau au cœur de Paris et par son style architectural homogène influencé par l’Art nouveau.

La première ligne du métro de Paris a été inaugurée durant l’Exposition universelle de 1900. Le réseau s’est ensuite rapidement densifié dans Paris intra muros jusqu’à la seconde guerre mondiale. Après une pause durant les "décennies voitures" (1950-1970), plusieurs lignes existantes ont été prolongées en proche banlieue. Les choix effectués à sa conception (faibles distances entre les stations, capacité réduite des rames) limitent aujourd’hui les possibilités d’extension du réseau; le relais devrait être assuré par le réseau de tramway en cours d’agrandissement et peut-être par une densification du réseau RER mis en place à compter des années 1960. Le métro de Paris a cependant inauguré à la fin du siècle une nouvelle ligne entièrement automatisée, la ligne 14, destinée à soulager la ligne A du RER.

Motoneige

Une motoneige (également appelée scooter des neiges en France) est un petit véhicule motorisé, mu à l'aide d'une ou deux chenilles, et équipé de skis pour la direction. Inventée au Québec par Joseph-Armand Bombardier, elle s'est répandue dans le monde entier.

Son terrain de prédilection, comme son nom l'indique, est la neige ou la glace. Elle ne nécessite ni route, ni piste. Les motoneiges sont utilisées pour la randonnée dans les régions urbanisées du sud des pays nordiques, et dans les région septentrionnales de l'Amérique du Nord. Elles ont pratiquement remplacé les traîneaux à chiens comme moyens de transport dans les territoires arctiques.

Parapente

Le parapente est un aéronef dérivé du parachute, dont l’utilisation est une activité de loisir ou un sport.

Il est constitué d’une aile profilée comme une aile d’avion, d’une sellette où s’assied le parapentiste et de suspentes, reliant les deux. Des commandes permettent de se diriger, d’accélérer ou de ralentir. Utiliser les courants ascendants ou descendants permet de prolonger le vol : en 2004, un Canadien a ainsi parcouru 423,4 km. Il est même possible de réaliser des figures (loopings, vrilles, etc.).

Le parapente est né du parachutisme dans les années 1960. Les premières exhibitions, durant les années 1970, avaient lieu dans les fédérations de deltaplane, sport et loisir avec lequel le parapente est encore fréquemment associé.

Pont du Forth

Situé à 14 kilomètres à l’ouest de la ville écossaise d’Édimbourg, le pont du Forth est le deuxième plus long pont de type cantilever au monde quant à sa portée libre (le premier étant le Pont de Québec) et le premier de grande taille jamais construit. Sa longueur est supérieure à 2,5 kilomètres. Il est uniquement destiné au trafic ferroviaire et permet de relier le council area d’Édimbourg à celui de Fife and Kinross en enjambant le fleuve Forth. Il constitue ainsi un axe majeur de transport entre le nord-est et le sud-est du pays, doublé depuis 1964 par le pont autoroutier du Forth. Il est inscrit depuis 1999 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Réseau breton

Avec 426 kilomètres de ligne à l'écartement métrique, le Réseau Breton (RB) était l'un des plus importants réseaux ferroviaires secondaires de France. Il a été construit à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle pour desservir le centre de la Bretagne. Il était composé de cinq lignes déclarées d'intérêt général qui, à partir de Carhaix, centre du réseau, reliaient les villes de Paimpol, Morlaix, Camaret-sur-Mer, Rosporden et La Brohinière. Son exploitation a fait appel en particulier à de puissantes locomotives Mallet. Ce réseau a contribué au développement économique des communes du centre de la Bretagne jusqu'alors isolées.

En 1967, les lignes ont été fermées à l'exception de la ligne vers Paimpol qui a été convertie à l'écartement standard. En 2008, il ne subsiste que cette ligne et quelques vestiges répartis sur les lignes déferrées. Une partie du matériel a été préservée par des particuliers et des associations.

Tramway d'Elbeuf

Plan du tramway d'Elbeuf

Le tramway d'Elbeuf fut mis en service en 1898 dans le sud du département de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) pour faciliter les déplacements des habitants de la cité textile et de ses banlieues ouvrières. Avec ses quatre lignes à écartement standard longues de neuf kilomètres et divergeant de la place du Calvaire, le réseau transporta jusqu'à 1,5 millions de personnes, en 1899, au début de l'exploitation.

Une gestion financière hasardeuse et une exploitation calamiteuse de la compagnie concessionnaire furent à l'origine de difficultés dès avant la Première Guerre mondiale. Le conflit qui perturba le réseau et la concurrence des autres modes de transport au début des années 1920 aggravèrent la crise de ce tramway qui connut une fermeture précoce en 1926.

Tramway d'Eu-Le Tréport-Mers

Le tramway d'Eu-Le Tréport-Mers fut mis en service en 1902 aux confins des départements de la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) et de la Somme et assura le transport des riverains et des touristes entre les trois villes pendant plus de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, moyen de transport populaire, le tramway, à voie métrique, véhiculait près de 500 000 voyageurs par an et des projets d'extension en direction des stations touristiques voisines de la côte d'Albâtre étaient envisagés.

Le conflit, le manque de modernisation, la concurrence des automobiles et des autobus conduisirent à un lent déclin du trafic durant les années 1920 et au début des années 1930. Le tramway dut arrêter son exploitation à la fin de l'année 1934 non sans avoir marqué durablement la mémoire locale.

Tramway de Saint-Romain-de-Colbosc

Localisation et plan du Tramway de Saint-Romain-de-Colbosc

Le tramway de Saint-Romain-de-Colbosc est une voie ferrée d'intérêt local à écartement métrique sise en Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) qui relia, entre 1896 et 1929, la commune de Saint-Romain-de-Colbosc à la gare d'Étainhus-Saint-Romain située sur la Ligne Paris - Le Havre.

Longue de plus de quatre kilomètres, la ligne fut d'abord exploitée par des automotrices à vapeur Serpollet, puis après la défaillance de ces dernières, par des convois ferroviaires tractés par des petites locomotives à vapeur. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'itinéraire transportait près de 100 000 voyageurs par an même si l'équilibre financier était fragile et les projets d'extension du tramway repoussés par les autorités départementales. Le conflit perturba l'exploitation de la ligne, les difficultés financières qui s'en suivirent dans les années 1920 conduisirent le tramway à une fermeture précoce en février 1929.

Tramway du Havre

Le réseau havrais dans sa plus grande extension

Comme de nombreuses villes, grandes ou petites, Le Havre chercha, à la fin du XIXe siècle, à s'équiper d'un mode de transport urbain moderne, capable de multiplier les possibilités de déplacement de ses habitants. Le tramway du Havre, inauguré en 1874, d'abord à traction hippomobile, puis électrique, remplit ses fonctions jusqu'à la Première Guerre mondiale. Concurrencé par les modes routiers à partir des années 1920, rapidement considéré comme d'un autre âge, le tramway du Havre fut progressivement délaissé et disparut peu de temps après le Second conflit mondial (en 1951), particulièrement destructeur pour la ville. Après une délibération favorable de la communauté d'agglomération, au début de l'année 2007, sur la construction d'un réseau de transport public en site propre, la ville du Havre verra à nouveau un tramway circuler dans ses rues en 2012.

Transports urbains de Reims

Transports urbains de Reims (TUR) est la marque commerciale de Transdev Reims, la compagnie exploitant le réseau de transports en commun de Reims Métropole, formé de 24 lignes de journée et 5 de soirée. Il assure plus de 30 millions de déplacements par an, ce qui en fait le principal réseau de la région. Elle fait partie des 15 plus grands employeurs du département de la Marne.

Vraquier

Un vraquier est un navire cargo destiné au transport de marchandises solides en vrac. Il peut s'agir de sable, de granulats, de céréales mais aussi de matériaux denses comme les minéraux.

Les vraquiers sont apparus dans la seconde moitié du XIXe siècle et ont progressivement évolué vers une automatisation accrue. Leur taille varie entre les caboteurs côtiers et les géants de 350 000 tonnes. Ils sont parfois décrits comme étant les « chevaux de trait des mers », en raison de la quantité de marchandises qu'ils transportent mais aussi de leur peu de médiatisation. En terme de tonnage, ils forment 33 % de la flotte de commerce mondiale.

Bien qu'étant bien moins sophistiqués que les méthaniers ou les paquebots, ils sont soumis à des contraintes plus grandes à cause de la nature des cargaisons (corrosives, abrasives, etc.), des méthodes de chargement malmenant la structure et des nombreux risques guettant les plus grands d'entre eux, comme le glissement (ripage) de leur cargaison entraînant un chavirement rapide ou une entrée d'eau à l'avant suite à une grande vague, pouvant conduire au naufrage en quelques minutes. Ils sont donc l'objet de recherches et de réglementations sans cesse en évolution.

Zeppelin

Un zeppelin désigne un aérostat de type dirigeable rigide, de fabrication allemande, mais est souvent utilisé dans la langue populaire pour désigner n’importe quel ballon dirigeable. C'est le comte allemand Ferdinand von Zeppelin qui en initie la construction au début du XXe siècle.

La conception très aboutie des zeppelins en fait des références pour tous les dirigeables rigides, de sorte que « zeppelin » devient un nom commun, encore que cela ne s’applique en français qu’aux dirigeables rigides allemands.

Les dirigeables rigides diffèrent des dirigeables de type souple en ce qu'ils utilisent une enveloppe externe aérodynamique montée sur une structure rigide avec plusieurs ballons séparés appelés « cellules ». Chaque cellule contient un gaz plus léger que l'air (le plus souvent de l'hydrogène). Un compartiment relativement petit pour les passagers et l'équipage était ajouté dans le fond du cadre. Plusieurs moteurs à combustion interne fournissent l'énergie motrice.

Quand le comte décède en 1917, Hugo Eckener lui succède à la tête de l'entreprise. L'entreprise est prospère jusqu'aux années 1930 et réalise des transports de l'Allemagne vers les États-Unis d'Amérique et l'Amérique du Sud. L'aéronef qui rencontre le plus de succès dans cette période est le LZ 127 « Graf Zeppelin » qui vole sur plus d'un million et demi de kilomètres, incluant la première et seule circumnavigation du globe avec un dirigeable.

Pendant les vingt années environ d'existence des Zeppelins au sein de la compagnie aérienne, l'exploitation de ce type d'aérostat est assez profitable, et les voyages sont menés en toute sécurité jusqu'à l'incendie du Hindenburg.