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Toxoplasmose

Tachyzoïtes de Toxoplasma gondii
Tachyzoïtes de Toxoplasma gondii

La toxoplasmose est une maladie parasitaire dont l'agent est le protozoaire Toxoplasma gondii. Le parasite contamine le plus souvent des animaux à sang chaud, y compris l'être humain, mais il est l'hôte définitif des félidés (dont le chat fait partie).

La maladie est présente partout dans le monde ; sa prévalence chez l’être humain est variable. Pour les adultes présentant une séropositivité (et donc une immunité potentiellement affaiblie), la prévalence est faible en Asie ou en Amérique, elle est inférieure à 30 % dans les pays scandinaves et dans le Royaume-Uni, elle va de 20 à 50 % en Europe du sud ainsi que dans les régions humides de l’Afrique et elle va de 50 à 70 % en Europe de l’Ouest continentale (80 % en France).

La toxoplasmose est transmise par la mère à son fœtus. Une enquête menée en 1995 par le Réseau national de santé publique évaluait la séroprévalence à 54% parmi les femmes enceintes. Le risque et la gravité que le fœtus soit atteint dépend du moment de la grossesse. Le risque est inférieur à 2% avant deux mois de grossesse mais dans ce cas l’atteinte fœtale est grave. Il atteint 70% en fin de grossesse et le fœtus fera essentiellement des lésions oculaires.

Trou noir

Trou noir de Schwarzschild vu par un observateur fixe situé à une distance de 50 rayons de Schwarzschild du centre de la Voie lactée.

En astrophysique, un trou noir est un objet dont l’existence est prédite par la théorie de la relativité générale. Un trou noir crée autour de lui une région de l’espace-temps dont la courbure est telle qu’au delà d’une limite appelée « horizon des événements, » rien, pas même la lumière, ne peut s’échapper. Malgré l’impossibilité fondamentale de voir un trou noir en tant que tel, leur existence dans l’univers est bien admise suite à de nombreuses observations indirectes, notamment de microquasars et de noyau actif de galaxies.

Encelade (lune)

Encelade (S II Enceladus) est un satellite naturel de la planète Saturne découvert par William Herschel en 1789. Il s'agit du sixième satellite de Saturne par la taille et du quatorzième par son éloignement.

Depuis la mission Voyager 2 et surtout la mission Cassini-Huygens arrivée en orbite saturnienne en 2004, Encelade est réputé posséder plusieurs caractéristiques étonnantes, dont une géologie très complexe jusque là insoupçonnée, et une activité qui reste encore difficile à expliquer pour un corps de si petite taille (500 km de diamètre en moyenne). La sonde Cassini a d'ailleurs observé à sa surface des jets, qui pourraient être semblables à des geysers, et qui semblent indiquer la présence d'eau liquide sous la surface.

Éruption du mont Saint Helens en 1980

Éruption du volcan le 18 mai 1980

L'éruption du mont Saint Helens en 1980 (Indice d'explosivité volcanique (VEI en anglais) de 5 avec 1,2 km3 de matière rejetée) est l'éruption volcanique la plus importante jamais enregistrée aux États-Unis dans les 48 États situés sur le continent (hors Alaska). Elle a dépassé en puissance destructrice et en volume de matière rejetée l'éruption de 1915 du Lassen Peak en Californie. L'éruption fut précédée durant deux mois par des séries de tremblements de terre et de jets de vapeur résultant de l'infiltration de magma à faible profondeur en dessous de la montagne. Le magma provoqua un réseau de fractures et de déformations dans la face nord du volcan. L'éruption fit 57 morts.

Théorème de Pythagore

Puzzle montrant une preuve du théorème de Pythagore.

Le théorème de Pythagore est un théorème de géométrie euclidienne qui énonce que dans un triangle rectangle (qui possède un angle droit) le carré de l’hypoténuse (côté opposé à l’angle droit) est égal à la somme des carrés des deux autres côtés.

Ce théorème est nommé d’après Pythagore de Samos qui était un mathématicien, philosophe et astronome de la Grèce antique. Ce résultat était déjà connu des Babyloniens sous sa forme numérique, 1 000 ans avant Pythagore.

La figure illustre une preuve reconstituée d'après les commentaires du mathématicien chinois Liu Hui (IIIe siècle ap. J.-C.). Elle utilise le principe du puzzle.

Région HII

La nébuleuse de la Rosette dans la constellation de la Licorne.

En astronomie, on appelle régions HII des nébuleuses à émission constituées de nuages principalement composés d'hydrogène et dont la plupart des atomes sont ionisés, qui s'étendent parfois sur plusieurs années-lumière de distance. L'ionisation est produite par la proximité d'une ou plusieurs étoiles très chaudes, de type spectral O ou B, qui rayonnent fortement dans l'ultraviolet extrême, ionisant ainsi le gaz alentour, à partir duquel ces étoiles se sont à l'origine formées.

Plus tard, les explosions en supernovæ et les forts vents stellaires provoqués par les étoiles les plus massives de l'amas stellaire finiront par disperser les particules de gaz restant, laissant derrière elles un amas d'étoiles tel que celui des Pléiades.

Les régions HII tirent leur nom de la présence en grande quantité d'hydrogène ionisé, noté [HII] (prononcer « hache deux »), à ne pas confondre avec l'hydrogène moléculaire (H2), et l'hydrogène neutre (HI).

Ces nuages de gaz ionisé sont visibles à de très grandes distances, et l'étude des régions HII extragalactiques est fondamentale pour déterminer les distances et la composition chimique des autres galaxies.

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Paludisme

Moustique piquant la peau pour en aspirer le sang.

Le paludisme, également appelé malaria, est une parasitose due à un protozoaire, transmise par la piqûre d’un moustique appelé anophèle, qui se reproduit dans les zones marécageuses. Il provoque des fièvres intermittentes.

En 1931, il était encore présent en France, par exemple dans le marais poitevin, le golfe du Morbihan et en Camargue. Aujourd’hui, il est la cause d’environ deux millions de morts chaque année dans le monde, principalement dans les régions tropicales et en Afrique sub-saharienne. Il n’existe aucun vaccin à ce jour.

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Métathèse (chimie)

La métathèse est une réaction chimique se traduisant par l'échange d'un ou plusieurs atomes entre espèces chimiques structuralement apparentées, conduisant sur le plan formel à des composés dans lesquels les liaisons des différents types sont en même nombre et de même nature, ou presque, que dans les réactifs.

En chimie organique, la métathèse est une réaction dans laquelle s’intervertissent des radicaux entre molécules organiques.

Relativité générale

Courbure espace-temps
Courbure espace-temps

La relativité générale est une théorie relativiste de la gravitation, c’est-à-dire qu’elle décrit l’influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d’Isaac Newton qui en représente la limite aux petites vitesses (comparées à la vitesse de la lumière) et aux champs gravitationnels faibles.

La relativité générale est principalement l’œuvre d'Albert Einstein, dont elle est considérée comme la réalisation majeure, qui l’a élaborée entre 1907 et 1915. Les noms de Marcel Grossmann et de David Hilbert lui sont également associés, le premier ayant aidé Einstein à se familiariser avec les outils mathématiques nécessaires à la compréhension de la théorie (la géométrie différentielle), le second ayant franchi conjointement avec Einstein les dernières étapes menant à la finalisation de la théorie après que ce dernier lui eut présenté dans le courant de l’année 1915 les idées générales de sa théorie.

La relativité générale est basée sur des concepts radicalement différents de ceux de la gravitation newtonienne. Elle stipule notamment que la gravitation n’est pas une force, mais est la manifestation de la courbure de l’espace (en fait de l’espace-temps), courbure elle-même produite par la distribution de matière. Cette théorie relativiste de la gravitation donne lieu à des effets absents de la théorie newtonienne mais vérifiés, comme l’expansion de l’univers, ou potentiellement vérifiables, comme les ondes gravitationnelles et les trous noirs. Aucun des nombreux tests expérimentaux effectués à ce jour (2008) n’a pu la mettre en défaut, à l’exception possible de l’anomalie Pioneer qui pourrait être la première indication d’un écart entre les phénomènes observés et la relativité générale, quoique d’autres interprétations de ce phénomène soient envisageables.

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Acide chlorhydrique

L'acide chlorhydrique est une solution aqueuse de chlorure d'hydrogène HCl. C'est un acide fort (il s'ionise totalement en solution aqueuse), principal constituant des acides gastriques. C'est un acide couramment utilisé comme réactif chimique dans l'industrie. L'acide chlorhydrique étant un liquide très corrosif, il doit être manié avec précaution. L'acide chlorhydrique concentré peut avoir un pH inférieur à 1.

L'acide chlorhydrique, connu également dans l'histoire sous le nom d'acide muriatique (ce nom est antérieur à la découverte du chlore et de la formule chimique HCl) a été découvert par l'alchimiste Jabir ibn Hayyan au voisinage de l'an 800. C'est un produit chimique qui a été fréquemment utilisé dans l'histoire depuis les débuts de la chimie. Au Moyen Âge, il était utilisé par les alchimistes dans leur quête de la pierre philosophale (sous le nom d'« esprit de sel » ou acidum salis). Il fut ensuite utilisé par de nombreux scientifiques, parmi lesquels Glauber, Priestley ou Davy, qui contribuèrent à établir la chimie moderne.

Au cours de la révolution industrielle, l'acide chlorhydrique devint un réactif chimique industriel important utilisé dans de nombreuses applications, notamment pour la production à grande échelle de composés organiques comme le chlorure de vinyle pour le PVC, ou comme le 4,4'-MDI/Diisocyanate de toluène pour le polyuréthane, ainsi que pour des applications à plus petite échelle comme la production de gélatine ou le traitement du cuir. La production d'acide chlorhydrique est voisine à l'heure actuelle de 20 millions de tonnes par an.

Pluie d'animaux

Il pleut des chats, des chiens, et des fourches, sur cette image humoristique du XIXe siècle.
Il pleut des chats, des chiens, et des fourches, sur cette image humoristique du XIXe siècle.

La pluie d'animaux est un phénomène météorologique extraordinaire décrivant la chute du ciel de nombreux animaux, souvent d'une seule espèce. Cette précipitation atypique est accompagnée ou non d'une averse classique. On trouve témoignage du phénomène dans de nombreux pays et à de nombreuses époques, et il a suscité à travers l'histoire mystères et controverses.

Ce sont le plus souvent des poissons et des grenouilles qui se trouvent dans ces « pluies », mais certaines espèces d'oiseaux sont aussi fréquemment mentionnées. Le phénomène est souvent tellement violent que les animaux retombent déchiquetés. Cependant, les animaux survivent parfois à cette chute, en particulier les poissons, ce qui laisse penser que le laps de temps séparant le « décollage » et le retour au sol est relativement faible. De nombreux témoignages décrivent les grenouilles tombées du ciel comme parfaitement intactes. Il arrive aussi fréquemment que les animaux tombent du ciel gelés, parfois emprisonnés dans la glace, ce qui tendrait à montrer que certains animaux terrestres sont projetés à des altitudes élevées où la température est inférieure à 0 °C.

Tornade

Une tornade en fin de vie
Une tornade en fin de vie

Une tornade (de l'espagnol tornado, dérivé du verbe tornar, tourner) est un vortex (tourbillon) de vents extrêmement violents, prenant naissance à la base d'un nuage d'orage (cumulonimbus) lorsque les conditions de cisaillement des vents sont favorables dans la basse atmosphère. De très faibles tornades peuvent également se développer sous des nuages d'averses (cumulus bourgeonnant).

Ce phénomène météorologique a un pouvoir destructeur supérieur à celui d'un cyclone tropical au mètre carré, mais est de durée et d'étendue limitées : il concerne un corridor de quelques centaines de mètres de large sur quelques kilomètres de long. Les tornades engendrent les vents les plus forts signalés à la surface du globe, tuant chaque année de 300 à 400 personnes (selon une estimation de l'Organisation météorologique mondiale), dont 150 aux États-Unis.

Elles se produisent partout où les conditions sont favorables. Les zones rurales comme les villes peuvent subir ce phénomène. La plus grande densité nationale est, de manière surprenante, au Royaume-Uni mais ne représente cependant qu'une trentaine de tornades chaque année. La zone la plus active mondialement est la région du bassin du fleuve Mississippi et des Grandes Plaines où les tornades sont en général très puissantes. Les États du Texas, de l'Oklahoma, du Kansas et du Nebraska ont d'ailleurs acquis le surnom de « Tornado Alley » avec un tiers des tornades aux États-Unis d'Amérique.


Nanotube

Un nanotube est une structure cristalline particulière, de forme tubulaire, creuse et close, composée d'atomes disposés régulièrement en pentagones, hexagones et/ou heptagones, obtenue à partir de certains matériaux, en particulier le carbone et nitrure de bore.

Proches des fullerènes, les nanotubes de carbone sont l'un des premiers produits industriels du domaine des nanotechnologies. Ils permettent de réaliser des transistors à un niveau de miniaturisation jamais atteint jusqu'à maintenant.

Sondes Voyager

La sonde spatiale Voyager 2.

Les sondes spatiales Voyager 1 et 2 ont réalisé depuis 1977 une moisson d’observations astronomiques qui ont plus d’une fois mis en question les théories planétologiques, au cours d’une épopée spatiale d’une durée exceptionnelle, qui se poursuit désormais vers l’espace interstellaire. Elles ont exploré le voisinage de Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et 48 de leurs lunes.

Ambassadeurs interstellaires, ces deux engins ont à leur bord un message à destination d’autres êtres doués d’intelligence. Chaque Voyager renferme ainsi un disque contenant des images (un cercle, la position de notre étoile, la définition des chiffres et des unités employées en physique et quelques paramètres sur le système solaire, plusieurs planches anatomiques et plusieurs dizaines de photographies d’hommes, d’animaux, de végétaux, etc.), ainsi que des extraits musicaux.

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La Valeur de la Science

La Valeur de la Science est un ouvrage du mathématicien, physicien et philosophe français Henri Poincaré (publié en 1905). Poincaré y traite de questions de philosophie des sciences et apporte des précisions sur des sujets abordés dans son précédent livre, La Science et l'Hypothèse (1902).

Benzène

Formule topologique du benzène

Le benzène est un hydrocarbure aromatique monocyclique, de formule C6H6, également noté Ph-H, découvert en 1825 par le scientifique britannique Michael Faraday qui l’isola du pétrole.

Ce composé organique incolore est un solvant toxique et cancérigène. Très utilisé dans l’industrie chimique, c'est un précurseur important de la synthèse de médicaments, plastiques, caoutchoucs synthétiques ou encore de colorants. Le benzène, produit à l’état naturel lors de la décomposition de matières organiques d’origine vivante, est un constituant naturel du pétrole brut mais il est généralement synthétisé à partir d’autres composés organiques présents dans le pétrole.

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Big Bang

Expansionde l'Univers.

Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire.

Cette phase marquant le début de la dilatation et de l’expansion de l’univers, abusivement comparé à une explosion, a été désignée pour la première fois, et ce de façon assez dédaigneuse, sous ce terme de Big Bang par le physicien anglais Fred Hoyle lors d’un programme radio de la BBC, The Nature of Things (littéralement « La nature des choses »), dont le texte fut publié en 1950. Hoyle ne décrivait pas la théorie, mais se moquait du concept car il proposait un autre modèle cosmologique, aujourd’hui abandonné, la théorie de l’état stationnaire, dans lequel l’univers n’a pas connu de phase dense et chaude. Malgré ce côté initialement méprisant, l’expression est restée et a perdu sa connotation péjorative et ironique pour devenir le nom scientifique et vulgarisé de l’époque d’où est issu l’univers tel que nous le connaissons.

Le terme de Big Bang chaud (Hot Big Bang) est encore parfois utilisé pour souligner le fait que le modèle prédit que l’univers était plus chaud quand il était plus dense. Il se réfère au concept de Big Bang décrit ci-dessous. Le qualificatif de « chaud » était parfois rajouté car le fait que l’on puisse associer une notion de température à l’univers dans son ensemble n’était pas encore bien compris au moment où le modèle a été proposé au milieu du XXe siècle.

Champ magnétique

Ferrofluide soumis à un champ magnétique dont l’instabilité provoque des pointes qui l’emportent sur la gravité et la tension superficielle du fluide.

En physique, le champ magnétique est une grandeur caractérisée par la donnée d’une intensité et d’une direction, définie en tout point de l’espace, et déterminée par la position et l’orientation d’aimants, d’électroaimants et le déplacement de charges électriques. La présence de ce champ se traduit par l’existence d’une force agissant sur les charges électriques en mouvement (dite force de Lorentz), et divers effets affectant certains matériaux (paramagnétisme, diamagnétisme ou ferromagnétisme selon les cas). La grandeur qui détermine l’interaction entre un matériau et un champ magnétique est la susceptibilité magnétique.

Le champ magnétique forme, avec le champ électrique les deux composantes du champ électromagnétique décrit par l’électromagnétisme. Des ondes de champs électrique et magnétique mêlées peuvent se propager librement dans l’espace, et dans la plupart des matériaux. Ces ondes sont appelées ondes électromagnétiques, et correspondent à toutes les manifestations de la lumière, dans tous les domaines de longueur d’onde (ondes radio, domaine micro-onde, infrarouge, domaine visible, ultraviolet, rayons X et rayons gamma). La discipline qui étudie les champs magnétiques statiques (ne dépendant pas du temps) est la magnétostatique.

Corrosion aqueuse

Corrosion par piqûre d’un alliage d’aluminium de qualité supérieure, de la famille des 7000

La corrosion aqueuse est un phénomène dont l’impact économique est très important, nécessitant une grande variété de moyens de protection des métaux. La corrosion désigne l’altération par l’environnement d’un objet manufacturé.

Les exemples les plus connus sont les altérations chimiques des métaux dans l’eau (avec ou sans oxygène), telles la rouille du fer et de l’acier ou la formation de vert-de-gris sur le cuivre et ses alliages (bronze, laiton). Ces altérations chimiques, le plus souvent des oxydo-réductions, sont regroupées sous le terme de corrosion aqueuse.

Elles sont dues à des effets de plusieurs sortes : dissolution des métaux dans l’eau, apparition de piles électrochimiques, existence de gradients de concentration, aération différentielle ou piqûration.

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Datation au carbone 14

tissu en lin de la Mer morte

La datation au carbone 14 est une méthode de datation radioactive basée sur la mesure de l'activité radiologique du carbone 14 contenu dans de la matière organique dont on souhaite connaître l'âge absolu depuis sa mort. Elle a été inventée par Willard Frank Libby en 1939.

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Galaxie

Dans l’univers, les étoiles ne sont généralement pas isolées mais regroupées au sein de vastes ensembles appelés galaxies. Celles-ci incluent aussi les gaz et poussières du milieu interstellaire et probablement de grandes quantités de matière noire. De nombreux indices suggèrent que le centre de nombreuses galaxies est occupé par un trou noir de masse importante. Notre système solaire se trouve dans la « Voie lactée », une galaxie d’environ 100 000 années lumières de diamètre.

Mission Cassini-Huygens

Vue d’artiste de l’insertion de la sonde Cassini-Huygens dans l’orbite de Saturne

La mission Cassini-Huygens est une mission spatiale automatique réalisée en collaboration par le Jet Propulsion Laboratory (JPL, NASA), l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale italienne (ASI). Son objectif est l’étude de la planète Saturne et de plusieurs de ses satellites, dont Titan. La sonde spatiale Cassini-Huygens, composée de l’orbiteur Cassini et du module Huygens doit se placer en orbite autour de la planète. Huygens a pour objectif d’atterrir sur le satellite Titan. La durée totale de la mission est estimée à 11 ans, du lancement le 15 octobre 1997 jusqu’en 2008.

Le nom de la mission est un hommage à Jean-Dominique Cassini, astronome français d’origine italienne du XVIIe siècle à l’origine d’observations fondamentales concernant Saturne, et à Christiaan Huygens, astronome néerlandais du même siècle, qui a découvert Titan.

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OGM

Un organisme génétiquement modifié (ou OGM) est un organisme dont le génome a été enrichi par génie génétique. Cette modification peut être réalisée selon différentes techniques, en fonction du but recherché. Technique utilisée sans contrôle dans un objectif mercantile d’hégémonie commerciale pour certains, organismes contre-nature, bafouant l’éthique, voire blasphématoires pour d’autres, progrès de la science et de la société pour d’autres encore, les organismes transgéniques suscitent de vifs débats.

Phonon

Longueur d’onde d’un phonon dans un réseau de particules

Un phonon (du grec ancien φονη, la voix) désigne, en physique de la matière condensée, un quantum de vibration dans un solide cristallin, c’est-à-dire un « paquet élémentaire de vibration » ou « paquet élémentaire de son » : lorsqu’un mode de vibration du cristal, de fréquence définie ν, cède ou gagne de l’énergie, il ne peut le faire que par paquets d’énergie , h étant la constante de Planck. Ce paquet est considéré comme une quasi-particule, à savoir une particule fictive associée au son. Le cristal est alors réputé échanger des phonons lorsqu’il perd ou gagne de l’énergie. Le concept permet une analogie avec la lumière qui possède des propriétés similaires : elle se manifeste tantôt comme une onde, tantôt comme un paquet d’énergie , qui correspond à une particule élémentaire — non fictive cette fois — appelée photon.

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aspirine

cristaux d'aspirine
L'acide acétylsalicylique est un médicament analgésique et antipyrétique, plus connu sous le nom d'aspirine. La marque « Aspirin » a été créée en 1894 par l'entreprise allemande Bayer AG. Obtenu par synthèse et introduit en thérapeutique en 1899 grâce aux travaux du chimiste Adolf von Baeyer, l'aspirine est la version moderne d'un médicament basé sur la décoction de l'écorce du saule blanc. Connues en partie déjà durant l'Antiquité, les propriétés de l'acide salicylique sont multiples : lutte contre la douleur et la fièvre, anti-inflammatoire ou encore antiagrégant plaquettaire.

théorie du chaos

La théorie du chaos traite des systèmes dynamiques rigoureusement déterministes, mais qui présentent un phénomène fondamental d'instabilité appelé « sensibilité aux conditions initiales » qui, modulant une propriété supplémentaire de récurrence, les rend non prédictibles en pratique sur le « long » terme.

Elle regroupe en son sein des lois universelles applicables dans de nombreux domaines tels que la météorologie ou l’astrophysique. Le calcul de la trajectoire de la fumée est un bon exemple pour illustrer de la théorie du chaos : en effet, la trajectoire des particules de fumée dépend d'une infinité de facteurs (mouvement et position du combustible, humidité de l’air, trajectoire, force et fréquence du vent par exemple).

Théorie scientifique expliquant de manière rationnelle l’imprévisible, caractérisée par l’existence d’invariants prenant la forme de mesures de probabilités, d’attracteurs, de dimensions fractales… Toutes les sciences, y compris sociales, sont concernées par ce changement de paradigme, afin de répondre à l’intuition de Platon (reformulée par James Gleick) : « [...] derrière les formes visibles et particulières de la matière doivent se cacher des formes fantomatiques qui leurs servent de modèle invisible. »

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Équation de Schrödinger

L'équation de Schrödinger conçue par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1925, est une équation fondamentale en physique quantique. Elle décrit l'évolution dans le temps d'un système et remplit ainsi le même rôle que la relation fondamentale de la dynamique en mécanique classique. Cette équation est une généralisation des travaux de Louis de Broglie sur la dualité onde-corpuscule de la lumière, c'est-à-dire qu'elle peut se manifester, selon les circonstances, soit comme une particule, le photon, soit comme une onde électromagnétique.

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Francium

Modèle de Bohr du Francium

Le francium est un élément chimique de numéro atomique 87 connu pendant un temps sous les noms de eka-césium ou actinium K. C'est un métal alcalin radioactif de masse atomique 223 et de symbole Fr.

C'est le second élément le plus rare, après l’astate : il n'en existerait qu'une trentaine de grammes dans la croûte terrestre.
Cette rareté est due à son existence transitoire, en tant que produit de désintégration de l'actinium. La demi-vie de l'isotope le plus stable 223Fr est de 23 minutes, puis il se transforme lui-même en radium par désintégration bêta ou en astate par rayonnement alpha. Et c'est cette double radioactivité qui rend l'astate encore plus rare que le francium, même si l'astate a une demi-vie supérieure à celle du francium (8,1 h > 23 min).

Le francium a été découvert en 1939 à l'Institut Curie de Paris par Marguerite Perey, en purifiant du lanthane contenant de l'actinium. Il s'agit du dernier élément découvert dans la nature et non synthétisé (certains éléments tels le technétium ont été découverts dans la nature après avoir été synthétisés en laboratoire).

Il n'a pas d'utilisation connue.

Étoile de Barnard

Étoile de Barnard

L'étoile de Barnard est une étoile de la constellation d'Ophiuchus. Cette naine rouge de type M est principalement connue pour être l'étoile possédant le mouvement propre le plus important (10,3" par an). L'étoile est nommée en l'honneur de l'astronome Edward Emerson Barnard qui découvrit cette propriété en 1916. Située à une distance de 1,828 parsec (soit 5,96 années-lumière), c'est la cinquième étoile la plus proche de la Terre après le Soleil et les trois composantes d'Alpha Centauri. L'étoile est cependant invisible à l'œil nu en raison de sa faible luminosité.

Thermoélectricité

La foudre un exemple de thermoélectricité
L'effet thermoélectrique dans un matériau lie le flux de chaleur qui le traverse au courant électrique qui le parcourt. Cet effet est à la base d'applications de réfrigération et de génération d'électricité : un matériau thermoélectrique va permettre de transformer directement de la chaleur en électricité, ou de générer du froid par l'application d'un courant électrique.

Le premier effet thermoélectrique a été découvert par le physicien allemand Thomas Johann Seebeck en 1821. Celui-ci remarqua qu’une aiguille métallique est déviée lorsqu’elle est placée entre deux conducteurs de natures différentes liés par des jonctions à leurs extrémités et soumis à un gradient thermique (voir effet Seebeck). L'effet observé est d'origine électrique : une différence de potentiel apparaît à la jonction de deux matériaux soumis à une différence de température. L’utilisation la plus connue de l’effet Seebeck est la mesure de température à l’aide de thermocouples.