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Théorème de Pythagore

Puzzle montrant une preuve du théorème de Pythagore.

Le théorème de Pythagore est un théorème de géométrie euclidienne qui énonce que dans un triangle rectangle (qui possède un angle droit) le carré de l’hypoténuse (côté opposé à l’angle droit) est égal à la somme des carrés des deux autres côtés.

Ce théorème est nommé d’après Pythagore de Samos qui était un mathématicien, philosophe et astronome de la Grèce antique. Ce résultat était déjà connu des Babyloniens sous sa forme numérique, 1 000 ans avant Pythagore.

La figure illustre une preuve reconstituée d'après les commentaires du mathématicien chinois Liu Hui (IIIe siècle ap. J.-C.). Elle utilise le principe du puzzle.

Théorème de Thalès

Le théorème de Thalès est un théorème de géométrie, attribué selon la légende au mathématicien et philosophe grec Thalès de Milet ; en réalité Thalès s'est davantage intéressé aux angles opposés dans des droites sécantes, aux triangles isocèles et aux cercles circonscrits.

Cette propriété de proportionnalité était connue des Babyloniens. Mais la première démonstration de ce théorème est attribuée à Euclide qui la présente dans ses Éléments (proposition 2 du livre VI) : il le démontre par proportionnalité d'aires de triangles de hauteur égale.

Selon la légende, une application a été de calculer la hauteur des pyramides d'Égypte en mesurant la longueur de l'ombre au sol de chaque pyramide, et la longueur de l'ombre d'un bâton de hauteur donnée.

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Théorème d'Al-Kashi

Le théorème d'Al-Kashi est un théorème de géométrie du triangle couramment utilisé en trigonométrie. Il généralise le théorème de Pythagore aux triangles non rectangles : il relie le troisième côté d'un triangle aux deux premiers ainsi qu'au cosinus de l'angle formé par ces deux côtés.

Soit un triangle ABC, dans lequel on utilise les notations usuelles exposées sur la Fig. 1 : d'une part α, β et γ pour les angles et, d'autre part, a, b et c pour les côtés respectivement opposés à ces angles. Alors, le théorème d'al-Kashi stipule que :
\,c^2=a^2+b^2-2ab\cos\gamma.

Dans la plupart des autres langues, ce théorème est connu sous le nom de loi des cosinus, appellation toutefois relativement tardive. En français, cependant, il porte le nom du mathématicien perse Ghiyath al-Kashi qui unifia les résultats de ses prédécesseurs.

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Nombre réel

En mathématiques, les nombres réels peuvent très informellement être conçus comme tous les nombres associés à des longueurs ou des grandeurs physiques. Ce sont les nombres, qu’ils soient positifs, négatifs ou nuls, ayant une représentation décimale finie ou infinie.

Le terme de nombre réel apparaît pour la première fois chez Cantor en 1883 dans ses publications sur les fondements de la théorie des ensembles. C’est un rétronyme, donné en réponse à la découverte des nombres imaginaires. Les nombres réels sont au centre de la discipline mathématique de l’analyse réelle, à laquelle ils doivent une grande part de leur histoire.

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Fonction trigonométrique

En mathématiques, les fonctions trigonométriques sont des fonctions d’angle importantes pour étudier les triangles et modéliser des phénomènes périodiques.

Elles peuvent être définies comme rapports de deux longueurs des côtés d’un triangle contenant l’angle, ou, plus généralement, par les rapports des coordonnées de points du cercle trigonométrique, ou, plus généralement encore, comme somme d’une série entière.

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Déterminant (mathématiques)

Le déterminant apparaît en algèbre, comme un nombre associé à la résolution des systèmes d'équations linéaires. Il indique s'il existe une unique solution. Il intervient également dans de nombreux résultats d'algèbre linéaire, d'analyse ou de géométrie.

Le déterminant a un fort contenu géométrique : il généralise les notions d'aire d'un parallélogramme dans le plan euclidien ou de volume d'un parallélépipède dans l'espace euclidien. Il donne également un sens général à la notion d'orientation.

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Variété (géométrie)

Réalisation du ruban de Möbius, à partir du collage d'une bande de papier. Le "bord" n'est que d'un seul tenant.
Réalisation du ruban de Möbius, à partir du collage d'une bande de papier. Le "bord" n'est que d'un seul tenant.

Une variété est un espace topologique abstrait, construit par recollement d'autres espaces simples. Comme les enfants s'amusent à construire avec du papier des tétraèdres, des cubes et autres polyèdres en dessinant la figure d'un patron sur une feuille blanche, en découpant convenablement les bords, en pliant et en recollant, les mathématiciens obtiennent un cercle en repliant un segment sur lui-même, un cylindre ou un cône en repliant une bande plane sur elle-même. Un autre exemple classique est le ruban de Möbius illustré ci-contre (en toute rigueur exemple de variété à bord). Il est également possible de rajouter des anses à une sphère.

Parmi les variétés les plus simples figurent les courbes et surfaces du plan et de l'espace euclidien. Traditionnellement définies par des équations, elles s'obtiennent toutes, au même titre que les polyèdres, à partir d'un « patron » plan et d' « instructions de collage ». C'est là le mode de définition général des variétés.

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Valeur propre, vecteur propre et espace propre

En mathématiques, le concept de vecteur propre est une notion algébrique s'appliquant à une application linéaire d'un espace dans lui-même. Il correspond à l'étude des axes privilégiés, selon lesquels l'application se comporte comme une dilatation, multipliant les vecteurs par une même constante. Ce rapport de dilatation est appelé valeur propre, les vecteurs auxquels il s'applique vecteurs propres, réunis en un espace propre.

La connaissance des vecteurs et valeurs propres offre une information clé sur l'application linéaire considérée. De plus, il existe de nombreux cas où cette connaissance caractérise totalement l'application linéaire.

Ce concept appartient à l'origine à une branche des mathématiques appelée algèbre linéaire. Son utilisation, cependant, dépasse maintenant de loin ce cadre. Il intervient aussi bien en mathématiques pures qu'appliquées.

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Racine carrée de deux

L'hypoténuse d'un triangle rectangle isocèle de côté 1 vaut √2.
L'hypoténuse d'un triangle rectangle isocèle de côté 1 vaut √2.
La racine carrée de deux, notée \sqrt{2} ou 2^{\frac{1}{2}}, est un nombre réel remarquable en mathématiques et valant approximativement 1,4142. \sqrt{2} est défini comme étant le seul nombre réel positif qui, lorsqu'il est multiplié par lui-même, donne le nombre 2, autrement dit \sqrt{2} \times \sqrt{2} = 2.

Il est possible que \sqrt{2} ait été le premier nombre reconnu comme irrationnel, c'est-à-dire ne pouvant être exprimé comme une fraction de nombres entiers. La découverte des nombres irrationnels est généralement attribuée à l'école de Pythagore, dont l'un des membres aurait produit la toute première démonstration d'irrationalité. Sans pouvoir affirmer avec certitude que celle-ci concernait \sqrt{2}, le fait que les propriétés de ce nombre soient connues et étudiées depuis très longtemps, et aussi qu'il est particulièrement simple d'en démontrer l'irrationalité, est un argument pour faire de \sqrt{2} « le premier irrationnel ».

Le nombre intervient dans des applications de la vie courante :

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Coordonnées polaires

Les coordonnées polaires sont un système de coordonnées à deux dimensions dans lequel chaque point du plan est entièrement déterminé par un angle et une distance.

Ce système est particulièrement utile dans les situations où la relation entre deux points est plus facile à exprimer en termes d’angle et de distance plutôt qu'avec le système des coordonnées cartésiennes, comme l'équation régissant le mouvement du pendule.

Les coordonnées polaires sont également souvent utilisées en navigation. En effet, un voyage peut être défini par une distance et un angle par rapport à la destination. Par exemple, les aéronefs utilisent un système de coordonnées polaires quelque peu modifié.

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