Roland Petit

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Chorégraphe et danseur français, Roland Petit naît le 13 janvier 1924 à Villemomble en France.

Sa mère, Rose Repetto, est à l'origine des chaussons et pointes de danse classique.

Il se forme à l'école de ballet de l'Opéra de Paris et entre dans le corps de ballet en 1940. Il fonde les Ballets des Champs-Élysées en 1945 et les Ballets de Paris en 1948, au Théâtre Marigny, avec Zizi Jeanmaire comme danseuse étoile.

Il collabore avec Serge Gainsbourg et Yves Saint-Laurent et Cesar et participe à plusieurs films français et américains. Il revient à l'Opéra de Paris en 1965 pour y monter Notre-Dame de Paris (musique de Maurice Jarre). Il règle encore des ballets pour les plus grands théâtres de France, d'Italie, d'Allemagne, de Grande-Bretagne, du Canada et de Cuba. En 1968, son ballet Turangalîla provoque une petite révolution au sein de l'Opéra de Paris.

En 1972, avec la pièce Pink Floyd Ballet, il fonde le Ballet de Marseille, qu'il dirigera pendant vingt-six ans.

Pour les décors de ses ballets, il travaillera en étroite collaboration avec le peintre Jean Carzou (1907-2000), mais aussi avec d'autres artistes comme Max Ernst.

Auteur de plus de 50 créations abordant tous les genres, il chorégraphie pour une pléiade de grands danseurs internationaux. Il refuse les effets techniques gratuits, ne cesse de renouveler son style et son langage et est passé maître dans l'art du pas de deux et du ballet narratif, mais il réussit aussi dans l'abstraction.

Il collaboration aussi avec les nouveaux réalistes tels que Martial Raysse, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely.

Le Jeune Homme et la Mort (livret de Jean Cocteau) est considéré comme son chef-d'œuvre absolu, la chorégraphie et les costumes étant d'une étonnante modernité.

Dans son ballet Carmen, il fait un usage inhabituel de l'en-dedans, tandis qu'il donne un traitement non figuratif à Turangalîla.

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