Rika Zaraï

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Rika Zaraï, nom d'épouse de Rika Gozman, (19 février 1938 à Jérusalem), est une chanteuse et écrivaine israélienne. Elle a eu une fille, Yael.

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[modifier] Biographie

Son père venait de Russie et sa mère de Pologne. Elle décroche son bac à 17 ans et obtient de faire immédiatement sa période militaire, devançant l'appel d'un an. Elle a suivi le conservatoire de musique de Jérusalem où elle a obtenu un premier prix de piano. Au cours des 18 mois d'armée, elle est désignée productrice de musique dans un groupe de l'armée du centre. Elle produit une comédie musicale Cinq sur cinq qui aura un grand succès dans les camps militaires, comédie qui fut également montée au Grand-Théâtre d'Israël.

Venue en France pour poursuivre ses études du métier de chanteuse, elle a eu des débuts très difficiles, chantant dans d'infâmes cabarets pendant deux ans et demi. Elle rencontre alors Eddie Barclay en quête de chanteuses "avec accent"[1].

Casatschok, Sans chemise sans pantalon, Alors je chante (l'adaptation française de Vivo Cantando, une des quatre chansons gagnantes de l'Eurovision 1969), Michael, Balapapa et Tante Agathe comptent parmi les succès de cette artiste qui vendit plusieurs millions de disques, principalement à la fin des années 1960 et durant la décennie suivante. Elle popularisa également en francophonie les classiques du répertoire israélien, tels que Hava Naguila, Yerushalayim shel zahav (Jérusalem ville d'or) et Hallelujah (Grand Prix Eurovision 1979).

Un certain 9 novembre 1969, une bourrasque de vent, du brouillard, un précipice, c'est un terrible accident de voiture. La chanteuse sombre dans le coma durant six jours et reste immobilisée pendant huit mois dans une coquille de plâtre : une calcification difficile, une impossibilité de consolider les os brisés. Les médecins lui prédisent une paralysie à vie. Sa carrière semble terminée mais elle se bat et pratique deux thérapies : l'argile et l'absorption de tisanes. Au bout de trois ans, elle a pu guérir. Elle publie ses "recettes"[1].

Outre sa carrière musicale, Rika Zaraï s'est illustrée dans la promotion de la médecine par les plantes à partir des années 1980. À tort ou à raison, ses prises de position dans ce domaine rencontrèrent de vives oppositions (notamment de la part des pharmaciens français) et firent l'objet de railleries dans les émissions humoristiques (notamment celles de Pierre Desproges et de Coluche). En réalité, la grande majorité de ses ouvrages étaient de simples plagias des livres de Maurice Mességué.

En 2008, Rika Zaraï fête ses cinquante ans de carrière dans la chanson, avec la sortie d'un nouvel album Quand les hommes... où l'on retrouve des reprises de titres de Georges Brassens notamment ou encore d'Yves Duteil, ainsi que des inédits. Des concerts sont prévus à l'Olympia en novembre.

Début juin 2008, Rika Zaraï est hospitalisée en urgence à la suite d'un AVC (Accident vasculaire cérébral) et est placée en soins intensifs dans un hôpital parisien, souffrant apparemment d'une paralysie du côté gauche du corps (hémiplégie). [2]

[modifier] Bibliographie

Ma médecine naturelle, Michel Lafon, 1985

47 recettes de plantes, Mangina, 1986

Soins et beauté par l'argile et les plantes, Mangina, 1987

Mes secrets naturels pour guérir et réussir, J-C Lattès, 1988

Ces émotions qui guérissent, Michel Lafon, 1995

Le Code secret de votre personnalité, Michel Lafon, 1996

L'espérance a toujours raison (mémoires), Michel Lafon, 2006

[modifier] Références

  1. ab Le Figaro 23 mai 1987
  2. Yahoo France

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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