Redistribution des richesses

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

En économie et en politique, la redistribution des richesses est le résultat d'un ensemble de mesures qui visent à assurer une plus grande répartition des richesses entre les individus et une réduction de la stratification sociale. Ces mesures passent par la mise en place de prélèvements obligatoires sur la richesse des ménages et par le versement de prestation sociale ou des niveaux d'imposition faible pour les ménages pauvres.

Cette démarche, mise en œuvre par le pouvoir politique dans plusieurs pays, s'inscrit dans une triple optique de :

Les gouvernants avancent aussi des objectifs de soutien à la consommation dans une optique keynésienne, les versements sociaux contribuant à soutenir la consommation à court terme.

Cette démarche peut parfois conduire à l'inverse des résultats recherchés, lorsque le taux d'imposition sur le capital est suffisamment confiscatoire, par rapport à d'autres pays, pour pousser à l'expatriation fiscale.

Sommaire

[modifier] Formes et importance

Cette redistribution peut se faire sous formes monétaires (impôt sur la fortune et versement de prestations sociales…) ou en nature selon différentes formes  : expropriations (principalement dans des sociétés anciennes ou dans des cas particuliers comme certaines redistribution des terres actuelles), nationalisations (expropriation par l'État et versement d'un dédommagement inférieur à la valeur réelle du bien).

La redistribution entre classes sociales se fait également au moyen des droits de succession.

La redistribution concerne davantage les États-providence (sans les concerner tous) que les pays les plus libéraux.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

  • En France : INSEE première, août 2003 : revenus, impôts, prestations.
Autres langues