Raoul Brandon
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Raoul Brandon | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 24 mars 1878 |
Décès | 4 décembre 1941 |
Mandat | Député 1928-1940 |
Début du mandat | |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Seine |
Groupe parlementaire | PRS (1928-1936) USR (1936-1940) |
IIIe république |
Raoul Brandon est un architecte et homme politique français né le 24 mars 1878 à Lucé (Eure-et-Loir) et décédé le 4 décembre 1941 à Assay (Indre-et-Loire).
Issu d'une famille modeste - son père est cloutier - de six enfants, il se révèle un étudiant brillant. Une bourse lui est attribuée par sa ville natale, qui lui permet d'effectuer des études d'architecture. Il remporte alors de très nombreux prix et concours et devient professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Après avoir créé sa propre agence d'architecture, il s'investit dans les associations professionnelles, devenant membre du Conseil supérieur des Beaux-Arts et en prenant la présidence de la Société libre des artistes français.
Comme architecte, on lui doit de nombreuses et remarquables réalisations, parmi lesquelles on peut citer l'Hôtel des postes de Chartres, un ensemble d'habitations à bon marché à Bagnolet, un magnifique immeuble de rapport au 172 avenue du Maine à Paris, ainsi qu'un certain nombre de monuments funéraires au cimetière du Père-Lachaise.
Après la Première Guerre mondiale, il se lance en politique. De convictions socialistes réformistes, il milite au Parti républicain-socialiste et devient conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine en 1925, élu dans le quartier de la Sorbonne.
En 1928, il se présente aux élections législatives au siège laissé vacant par Paul Painlevé, autre républicain-socialiste, parti se faire élire dans l'Ain. Il est réélu dans à ce poste en 1932 et 1936, cette dernière fois sous les couleurs de l'Union socialiste républicaine.
Au Parlement, il mène une activité intense dans tous les débats relatifs au logement et aux bâtiments publics. Il se fait l'inlassable avocat de la construction d'habitations à bon marché.
Le 10 juillet 1940, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et décède sous l'occupation allemande.