Rachida Dati

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Rachida Dati
Rachida Dati, le 21 décembre 2007.
Rachida Dati, le 21 décembre 2007.
Naissance 27 novembre 1965
à Saint-Rémy, France
Nationalité française
marocaine [1]
algérienne [1]
Profession Femme politique, Garde des Sceaux et Maire

Rachida Dati, née le 27 novembre 1965 à Saint-Rémy en Saône-et-Loire (Bourgogne), est une femme politique française. Après avoir été porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle française de 2007, elle occupe au sein des gouvernements François Fillon I et II le portefeuille de Garde des Sceaux depuis le 19 juin 2007. Elle est également maire du 7e arrondissement de Paris depuis le 29 mars 2008.

Rachida Dati est la première personnalité issue d'une famille d'immigrés maghrébins à occuper un poste aussi élevé dans un gouvernement français[1].

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse et études

Fille de Mbark Dati, maçon marocain arrivé en France en 1963[2] et d'une mère algérienne[3], deuxième d'une famille de onze enfants (sept filles et quatre garçons)[4], elle passe son enfance à Chalon-sur-Saône, dans le quartier des Prés-Saint-Jean. Sa scolarité se déroule dans une école privée catholique tenue par des Carmélites[5] puis au lycée public Mathias[6] ; elle obtient son baccalauréat en 1983[7].

Sans renier ses origines maghrébines, Rachida Dati insiste aujourd'hui pour relativiser leur importance dans sa construction personnelle[8]. Tout en évoquant ses racines familiales arabes, elle tient à mettre en relief qu'elle se considère d'abord comme fille de France[9], issue de milieu modeste[10].

Pour financer ses études, Rachida Dati travaille, notamment comme vendeuse au porte-à-porte ou aide-soignante[11]. Après une tentative manquée pour s'engager dans des études de médecine, elle suit un parcours universitaire pour obtenir un DEUG (à l'Université de Dijon[12]) puis une maîtrise en sciences économiques[13]Paris II). En 1992, avec un financement de Matra, elle suit les cours du MBA d'HEC à l'institut supérieur des affaires (ISA)[14][15] qu'elle quitte en mai 1993, sans en obtenir le diplôme, un problème privé l'empêchant d'y suivre le dernier séminaire[16]. Elle rejoint alors l'équipe de Jacques Attali, à la Berd[17]. Elle obtient en 1996 une maîtrise avec mention passable en droit public en bénéficiant de la validation des acquis professionnels.

Rachida Dati est aujourd'hui célibataire. En août 1992, elle s'est mariée avec un homme « avec lequel elle n'avait rien à partager » pour mettre fin aux «pressions récurrentes» de sa famille. En décembre de la même année, elle demande l'annulation de cette union, qu'elle obtiendra de la justice en 1995.[18].

[modifier] Carrière professionnelle

Rachida Dati, le 23 avril 2007.
Rachida Dati, le 23 avril 2007.

En 1987, elle devient chargée d’étude (stagiaire[12]) auprès de la direction comptabilité-finance du groupe Elf Aquitaine grâce à Albin Chalandon qu'elle a rencontré lors d'une réception à l'ambassade d'Algérie[19], tout en poursuivant des études supérieures en sciences économiques et gestion des entreprises. Après une rencontre avec Jean-Luc Lagardère en 1990, elle entre à la direction de l'audit de Matra communication, puis en 1993 passe un an à Londres, auprès de Jacques Attali à la BERD[20], toujours dans l'audit. Elle est encore à ce jour membre du conseil d'administration de l'organisme PlaNet Finance[21]. En 1994, elle est contrôleuse de gestion et secrétaire générale du bureau d'études sur le développement urbain à la Lyonnaise des eaux, puis de 1995 à 1997, conseillère technique à la direction juridique du ministère de l'Éducation nationale[6].

Sur les conseils de Simone Veil, elle entre à l'école nationale de la magistrature où elle est admise sur titre[22]. Elle y reste de 1997 à 1999, et est classée 116 sur 154 de la promotion 1997[23]. Elle est auditrice de justice[24] au tribunal de grande instance de Bobigny, puis au tribunal de grande instance de Péronne[25] et enfin est nommée substitut du procureur au tribunal d'Évry[3] le 1er septembre 2003[26]. Deux jours plus tard, elle est mise à disposition du cabinet du ministère de l'intérieur[27].

[modifier] Carrière politique

En décembre 2002[28], elle devient conseillère de Nicolas Sarkozy, pour qui, elle travaille sur le projet de loi sur la « prévention de la délinquance » au ministère de l'Intérieur. Elle est nommée conseiller technique en avril 2004 au cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie[29]. Entre janvier et juin 2005[30], est directrice générale adjointe des services du conseil général des Hauts-de-Seine (après un mois en tant qu'administratrice territoriale[30]). Réintégrant le cabinet du ministre de l'Intérieur Sarkozy ensuite, nommée en juin 2005[31], elle s'inscrit à l'UMP en décembre 2006. Elle est nommée le soir du dimanche 14 janvier 2007 porte-parole de Nicolas Sarkozy (en duo avec Xavier Bertrand), désigné le même jour candidat du parti UMP pour l'élection présidentielle française de 2007.

[modifier] Maire du 7ème arrondissement de Paris

Elle annonce le 7 novembre 2007[32] qu'elle mènera, aux élections municipales françaises de 2008, la liste de l'UMP et du Nouveau Centre dans le 7e arrondissement de Paris. Le 9 mars 2008, elle obtient 49,5% des suffrages contre 22,71% à la candidate socialiste Laurence Girard et 15,69% à Véronique Delvolvé (Modem). La liste qu'elle dirige obtient 57,69% des voix au soir du deuxième tour[33]. Elle est alors l'une des 5 élus UMP/NC de l'arrondissement à être élue au Conseil de Paris. Le 29 mars 2008, le conseil d'arrondissement l'élit au poste de maire du 7ème arrondissement[34].

Rachida Dati est par ailleurs membre de l'Institut Montaigne, du club Le Siècle, cofondatrice du Club XXIe Siècle (qu'elle a depuis dû quitter[35]) et fondatrice de l'association Bleu Blanc Rouge[14].

[modifier] Ministre de la Justice

Après la victoire présidentielle de Nicolas Sarkozy, elle entre dans le gouvernement François Fillon en tant que Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Elle bénéficie d'un soutien marqué du couple Sarkozy. Peu après son entrée en fonction, Cécilia Sarkozy déclare à son propos : « C'est plus qu'une amie, c'est ma sœur. Je ne la lâcherai jamais. Je connais tout d'elle. Elle est de la race des seigneurs »[36].

[modifier] Débuts difficiles

Rachida Dati devant plus de mille étudiants à l'université Paris-Dauphine, le 17 janvier 2008.
Rachida Dati devant plus de mille étudiants à l'université Paris-Dauphine, le 17 janvier 2008.
n:

Wikinews propose des actualités concernant « Rachida Dati ».

Durant ses premiers mois au ministère, son directeur de cabinet, Michel Dobkine, démissionne le 6 juillet 2007, suivie de trois autres membres le 10 juillet[37], puis son chef de cabinet et deux conseillers techniques[38]. La chancellerie annonce le 5 septembre, un nouveau cabinet de dix-huit membres, davantage ouvert aux hauts-fonctionnaires, et comprenant François Guéant, fils du secrétaire général de l'Élysée[39].

Au même moment, les démêlés judiciaires de deux de ses frères[40] sont révélés dans la presse.

À cette occasion, quelques voix dont celle de dont Patrick Gaubert, président de la LICRA estiment qu'elle est « victime, du fait de la consonance de son patronyme, d'une campagne injuste »[41], et qu'elle « paie, dès son arrivée, le prix fort d'être la première personne issue de l'immigration maghrébine à accéder à une telle responsabilité gouvernementale »[42]. D'autres invoquent, en revanche, le caractère cassant ou autoritaire de la ministre[43].

Ses compétences sont également mises en doute par Philippe Bilger, avocat général auprès de la cour d'appel de Paris, qui considère que la ministre « n'a pas été choisie par le président pour sa compétence » mais parce qu'elle « est une femme, un symbole et le chouchou du couple présidentiel »[44], et qu'elle n'a pas assez d'expérience pour diriger un ministère d´une telle importance [45]. L'hebdomadaire l'Express relève que le dossier pour son admission sans concours à l'École Nationale de la Magistrature mentionne un diplôme de MBA (Master of Business Administration) délivré par l'ISA-HEC qu'elle n'a en fait pas obtenu[15]. Une polémique naît de cette révélation : y a-t-il eu erreur des magistrats suite à un malentendu ou mensonge sur les diplômes, hypothèse que la ministre réfute[46] ? Suite au démenti apporté par la ministre, le Canard Enchaîné publie, dans son édition du 31 octobre 2007, un extrait du CV d'entrée à l'ENM dans lequel, selon le journal satirique, la ministre mentionne "MBA (Groupe HEC)", tout en cultivant une forme d'ambiguïté qui a pu induire certains magistrats ou hauts fonctionnaires en erreur [47].

Son autoritarisme et ses dépenses excessives[48] (notamment en frais de bouche[49]) ou injustifiées (elle imputa aux « frais de réception de la garde des Sceaux » des collants de la marque Wolford ainsi que des produits cosmétiques, arguant : « Les collants, ça se file. Et le maquillage, cela peut servir pour un raccord au moment d’une interview télévisée »[49]) sont critiqués. Le Canard enchaîné la qualifie de « garde des sceaux (à champagne) ».

[modifier] Loi sur la récidive

Un mois après sa nomination, elle présente au Sénat le premier texte du gouvernement sur la récidive des mineurs[50]. Le projet de loi sur la récidive, qui consiste à instaurer des peines minimales pour les récidivistes et exclut, dans certains cas, l'excuse de minorité pour les mineurs multirécidivistes de plus de 16 ans, qui faisait partie du projet présidentiel de Nicolas Sarkozy a été adopté le 27 juillet 2007[51]. Il était défendu par Rachida Dati, cependant celui-ci fit polémique, certains juges critiquant les peines plancher comme étant contraires à la vision traditionnelle de la justice française et notamment au principe de l’individualité des peines, conduisant à augmenter la population carcérale.

Cette loi est présentée comme un succès par Rachidat Dati et comme un échec par différents juges ou avocats.[52]

[modifier] Contrôleur général indépendant

Le 9 juillet 2007, Rachida Dati propose la création d’un poste de « contrôleur général indépendant », qui aura pour mission de vérifier que les droits fondamentaux des détenus sont bien respectés. Il pourra notamment dénoncer tous les traitements inhumains[53]. Le 29 juillet 2007, Rachida Dati se rend en Grande-Bretagne afin de rencontrer l’inspectrice en chef des prisons britanniques, Anne Owers, équivalence du poste de contrôleur général indépendant qu’elle veut créer, Rachida Dati se disant « confortée dans la nécessité de la création de ce poste » après les discussions avec Anne Owers[54].

[modifier] Réforme de la carte judiciaire

Considérant qu'une très grosse juridiction éloignée est plus économique et plus efficace que plusieurs petits tribunaux proches des justiciables, et aussi «parce que c'est une promesse présidentielle», Mme Dati annonce le 25 juin 2007 une réforme de la carte judiciaire qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2008. Celle-ci consiste dans la suppression et le transfert d'un grand nombre de tribunaux vers des sièges plus importants. Les chantiers d'agrandissement des tribunaux conservés, déjà fortement surchargés, afin qu'ils puissent reprendre leurs affaires, leurs personnels et leurs archives, ne semblent pas prévus. Par contre, des «maisons de service public de la justice et du droit» devraient aussi être construites, notamment dans les banlieues: les «citoyens» y trouveront des services de conciliation, de médiation civile et pénale, de consultation juridique et un guichet unique du greffe[55].
Bien que le projet ne soit pas définitif et que la liste publiée par des journaux[56] soit contestée, la liste des juridictions supprimées comprend actuellement 7 cours d'appel (Agen, Bourges (abandonné), Grenoble, Metz (abandonné), Nîmes, Pau, Riom), 23 des 181 tribunaux de grande instance (Alès, Bergerac, Dinan, Libourne, Mende, Millau, Moulins, Morlaix, Saumur, Thionville, etc..), plus 176 des 473 tribunaux d'instance, plus 63 des 271 conseils des prudhommes, plus 69 des 191 tribunaux de commerce[57]. Aucune nouvelle juridiction n'est créée, mais des audiences foraines sont prévues dans les anciens tribunaux des villes où des juridictions auront été supprimées.

Cette réforme de la carte judiciaire, qui n'est pas la première depuis celle de Michel Debré en 1958 puisqu'en 1975 la Cour d'appel de Versailles et les tribunaux de grande instance de Bobigny, Nanterre, et Créteil avaient été créés pour décharger le Palais de justice de Paris, est cependant la plus importante depuis celle de la Révolution française.[58]

Ces projets provoquent un mouvement de protestation parmi les magistrats, greffiers et personnels des services judiciaires[59], avocats et élus locaux, tous partis confondus[60].

[modifier] Le rôle du parquet

Une polémique se développe en 2007 sur les liens entre la Chancellerie et les parquets. Elle se cristallise en septembre-octobre 2007 autour du refus de mutation du procureur général d'Agen, Bernard Blais, à la Cour de cassation à huit mois de sa retraite, la ministre maintenant sa décision malgré l'avis défavorable rendu par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM)[réf. nécessaire].

Rachida Dati renouvelle un tiers des procureurs généraux en nommant dix nouveaux procureurs dont cinq femmes le 15 novembre 2007. Avant cela, ce corps comportait 2 femmes sur 35, alors qu'elles représentent environ 50% des effectifs des magistrats. L'historien Alain Bancaud estime que l'ampleur d'un tel renouvellement ne s'est pas vu depuis la fin de la seconde Guerre mondiale [61].


[modifier] Fonctions gouvernementales

[modifier] Garde des Sceaux, ministre de la Justice

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et références

  1. abc Caroline Brancher fait d'ailleurs état dans un article portant ce titre des nombreuses attaques racistes contre Rachida Dati dans Prochoix News, 28 mai 2007. Il a aussi été fait mention, de manière positive (par exemple dans cet article de la revue Aujourd'hui Le Maroc ou dans cette dépêche de l'Agence de presse Africaine), négative (polémiques sur cette question mises sur la place publique par Jean-Marie Le Pen (voir cette dépêche de l'AFP) ou neutre (mention de sa qualité de « Marocaine » ou de « Franco-Marocaine » dans cet article ou simple mention de ses origines nord-africaines dans cette rubrique du Quid). La supposition de cette double ou triple nationalité est liée au fait que dans les droits marocain et algérien l'acquisition de la nationalité est automatique (Code marocain de la nationalité, article 6 : « Est Marocain, l'enfant né d'un père marocain ou d'une mère marocaine » ; Code de la nationalité algérienne, article 6 : « Est considéré comme Algérien l’enfant né de père algérien ou de mère algérienne »). Rachida Dati, interrogée sur la question s'est déclarée « française d'origine française ».
  2. Faits & Documents n°235, 1er mai 2007
  3. ab Rachida Dati-Xavier Bertrand : les deux voix de Sarkozy, Libération, 18 janvier 2007
  4. Rachida Dati, Je vous fais juges, Grasset, 2007, p.43-44. D'autres sources font état de douze enfants (huit filles et quatre garçons), par exemple Valérie Gas dans l'article Rachida Dati : une ascension irrésistible sur le site de RFI
  5. Le Journal du dimanche, 7 mai 2006
  6. ab Source : Biographie du Who's Who in France
  7. Les études, Le journal de Saône et Loire, 3 novembre 2007
  8. Elle écrit par exemple « Je ne fuis rien, mais je ne peux pas être réduite à une origine » (Je vous fais juges, p. 9) ou, interrogée sur la « question beur », répond : « Elle ne m'a pas construite » (Je vous fais juges, p. 62).
  9. Ainsi elle répond à Claude Askolovitch qui lui demande si « le fait d'être d'ailleurs » a compté dans son enfance : « Je ne viens pas d'ailleurs. Je suis née à Saint-Rémy, Saône-et-Loire » (Je vous fais juges, p. 61) ou se déclare, lors d'une interview, « française d’origine française » (une vidéo de cette interview est disponible en ligne).
  10. Elle déclare : « La réalité, elle est d'abord sociale. Être née dans une famille modeste, ça compte » (Je vous fais juges, p. 9) ou « Le décor de mon enfance, ce n'est pas La Haine. C'est le Thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef : un quartier populaire, où toutes les origines sont mélangées, pas encore le ghetto. Des conditions de vie dures, socialement, mais une entraide, une fraternité, que la question ethnique n'obère pas. » (Je vous fais juges, p. 62).
  11. Rachida Dati, un destin d'exception, dans Direct Soir (ISSN 1771-2092), 21 mai 2007 [lire en ligne]
  12. ab Rachida Dati : une ascension irrésistible,RFI
  13. biographie sur le site du premier ministre
  14. ab Biographie de Rachida Dati sur le site du Ministère de la Justice
  15. ab "La face cachée de Rachida Dati", L'Express 25/10/07
  16. Rachida Dati tempête contre L'Express, L'Express 31/10/07
  17. Rachida Dati a-t-elle menti sur ses diplômes?, David Servenay, Rue 89, 25 octobre 2007
  18. Rachida Dati, Je vous fais juges, Grasset, 2007, p. 35-38 et p. 162-169. L'expression entre guillemets est de Rachida Dati elle-même.
  19. Rachida Dati. Psychanalyse d’un conte de fées, Le Nouvel Économiste
  20. Anne-Cécile Sarfati, Rachida Dati, parole de Sarko, Elle
  21. www.planetfinance.org
  22. art.18-1 et 18-2 du statut de la magistrature, et sur le site du Ministère de la Justice
  23. Liste de classement des auditeurs de justice [1]
  24. Arrêté du 25 avril 1997 portant nomination d'auditeurs de justice [2]
  25. Décret du 20 juillet 1999 portant nomination de magistrats [3]
  26. Décret du 8 juillet 2003 portant nomination (magistrature) [4]
  27. Arrêté du 18 décembre 2003 portant mise à disposition (magistrature) [5]
  28. Arrêté du 6 décembre 2002 portant nomination au cabinet du ministre[6]
  29. Arrêté du 5 avril 2004 portant nomination au cabinet du ministre d'État [7]
  30. ab Décret du 2 mai 2006 portant détachement (magistrature)
  31. Arrêté du 9 juin 2005 portant nomination au cabinet du ministre d'Etat [8]
  32. Rachida Dati sera tête de liste UMP dans le VIIe à Paris[9]
  33. Résultats de Paris 7, Le Monde en ligne, 16 mars 2007
  34. Le Figaro
  35. "La garde des Sceaux Rachida Dati en a été, mais a dû en partir, le gotha des minorités ne souhaitant pas devenir une officine sarkozyste.", "Le très sélect club des minorités", Le Nouvel Observateur n°2234, 30 août 2007
  36. « Rachida Dati passe ses vacances avec les Sarkozy », Nouvel Obs,12.08.2007.
  37. Le Parisien, 11 juillet 2007, page 4
  38. « Deux nouveaux départs au cabinet de Rachida Dati selon Le Point », AFP, 4 sept. 07.
  39. Le fils de Claude Guéant chez Rachida Dati, Lexpress.fr (avec Reuters), 5 septembre 2007
  40. Jamal Dati, condamné en 2001 à une peine de trois ans d'emprisonnement dont dix-huit mois avec sursis et condamné à un an de prison ferme par la cour d'appel de Nancy pour achat, consommation et revente d'héroïne, dans une autre affaire ; et Omar Dati sera jugé le 17 novembre 2007 devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône pour trafic de cannabis Le Monde, 13 juillet 2007)
  41. Patrick Gaubert, président de la LICRA
  42. Dominique Sopo, président de SOS-Racisme
  43. Dati provoque des remous chez les magistrats, L'Express, 12 septembre 2007
  44. « Rachida Dati, "pas choisie pour sa compétence" », Le Figaro, 20 septembre 2007
  45. « La justice sous pression(s).», Le Nouvel Observateur, 20 septembre 2007
  46. Rachida Dati a-t-elle menti sur ses diplômes?, David Servenay, Rue 89, 25 octobre 2007
  47. Cet extrait est repris dans le Nouvel Observateur « Un CV de Rachida Dati fait bien mention du MBA »', 31 Octobre 2007, et indique « MBA du groupe HEC - ancienne élève de l'Institut supérieur des affaires », ce qui peut-être compris comme indiquant que le MBA a été obtenu ou, comme le suggère le porte-parole de la ministre, que les cours du MBA ont été simplement suivis.
  48. « Enquête sur les caprices de Rachida Dati », article de l'Express.
  49. ab « Les folles dépenses de la ministre Rachida Dati » article paru dans le journal en-ligne Mediapart.
  50. Libération, 7 juillet 2007
  51. « Adoption définitive du projet de loi sur la récidive », Article de l'Express (26 juillet 2007) annonçant le vote de la loi sur la récidive.
  52. Loi sur la récidive de Rachida Dati
  53. Article d'Europe1 le jour de l'annonce de Rachida Dati du projet de CGP
  54. Article de Romandie.com sur la visite de Rachida Dati dans les prisons de Londres
  55. Discours de Mme Dati
  56. Le Figaro du 24 juin 2007
  57. Le Monde du 29 octobre 2007 - Le Point du 31 Octobre 2007 - Carte judiciaire et discours de Mme Dati
  58. « Rachida Dati : "Notre carte judiciaire s'adapte à l'évolution du territoire" », Le Monde, 17 novembre 2007
  59. Mouvement de grève chez les magistrats, l'Express, 29 novembre 2007
  60. la fronde des élus de tout bord, Rue 89, 21 novembre 2007
  61. Rachida Dati organise un mouvement exceptionnel de procureurs généraux, Le Monde, 15 novembre 2007

[modifier] Lien externe

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