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Sommaire


[modifier] Juin 2008

Vue de l'inondation à Chicoutimi par Jeannot Lévesque dans le Magazine Réseau de l'INRS-eau
Vue de l'inondation à Chicoutimi par Jeannot Lévesque dans le Magazine Réseau de l'INRS-eau

Le Déluge du Saguenay est une série d'inondations qui ont frappé le Saguenay–Lac-Saint-Jean, au centre de la province canadienne du Québec, du 19 au 21 juillet 1996. Celles-ci sont survenus lorsqu'une importante dépression est passée sur le sud du Québec, chargée d'humidité venant de la côte est atlantique. Ce système a donné de 50 à 100 millimètres de pluie sur la plupart des régions de la vallée du Saint-Laurent, mais encore plus dans la région montagneuse qui entoure le Saguenay.

Près de deux mètres d'eau a déferlé dans les villes de Chicoutimi et La Baie. Le nombres de décès fut de sept personnes (deux enfants à La Baie et cinq personnes dans la région de la Côte-Nord) et provoquant l'évacuation de 16 000 autres. Les dommages matériels ont été évalués à 1,5 milliard de dollars canadiens. La rivière des Ha! Ha!, au sud de La Baie, est également sortie de son cours régulier, pour reprendre son lit d'origine tout en coupant les routes, isolant une bonne partie de la région du bas Saguenay et de l'arrière-pays. Ailleurs, plusieurs ponceaux ont cédé le long de la route 138 entre Tadoussac et Sept-Îles. Trois autres personnes ont perdu la vie dans ces régions.

L'image montre l'inondation à Chicoutimi. On voit l'eau passant au-dessus de la digue et déferlant en cascades. Tous ces bâtiments ont été emportés plus tard, sauf la petite maison blanche (à l'extrême droite sur la photo) et l'église (à l'extrême gauche), qui ont été miraculeusement épargnées. La maison est devenue, plus tard, un symbole pour la région et un musée sur le déluge.

À la suite des événements, une commission d'enquête, présidée par l'ingénieur Roger Nicolet, fut instituée.


[modifier] Mai 2008

Mario Lemieux en 2001.
Mario Lemieux en 2001.

Mario Lemieux est un ancien joueur québécois de hockey sur glace. Surnommé « Le Magnifique » du fait de son talent, récompensé par de nombreux titres, il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du hockey avec Wayne Gretzky. Ses statistiques parlent d'elles-mêmes : il fait partie du petit cercle des joueurs avec plus de 500 buts, ainsi que de celui de ceux avec plus de 1 000 points et il figure tout en haut des classements des meneurs de la Ligue nationale de hockey.

Mario Lemieux est né le 5 octobre 1965 à Ville-Émard, un quartier de Montréal. Il a joué toute sa carrière professionnelle dans la Ligue nationale de hockey (LNH) avec les Penguins de Pittsburgh entre 1984 et 2006. Parmi de nombreux trophées, il remporte deux Coupes Stanley en 1991 et 1992. Sa carrière a été parsemée de nombreuses difficultés de santé le poussant à arrêter puis à reprendre mais toujours en étant fidèle à Pittsburgh. En 1999, il sauve l'équipe de la faillite et devient propriétaire majoritaire de celle-ci.

Au cours de sa carrière, il participe à cinq compétitions internationales avec le Canada. Il est monté à chaque fois sur le podium, remportant une médaille de bronze au championnat du monde junior de 1983, une d'argent au championnat du monde de 1985 et enfin la médaille d'or lors de la Coupe Canada 1987, des jeux Olympiques d'hiver 2002 et de la coupe du monde de hockey 2004. Lors de ses deux derniers tournois internationaux, il est capitaine de l'équipe. En 2004, il devient membre de l'Allée des célébrités canadiennes.


[modifier] Avril 2008

Émile Nelligan, né et décédé à Montréal, (24 décembre 1879 - 18 novembre 1941), est un poète québécois. Disciple du symbolisme, il a été profondément influencé par Octave Crémazie, Louis Fréchette, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Georges Rodenbach, Maurice Rollinat, et Edgar Allan Poe. Parmi les thèmes récurrents de ses poèmes, on note l'enfance, la folie, la musique, l'amour et la mort.

[modifier] Mars 2008

Une motoneige et son conducteur.
Une motoneige et son conducteur.

Une motoneige est un petit véhicule motorisé, mu à l'aide d'une ou deux chenilles, et équipé de skis pour la direction. Inventée au Québec par Joseph-Armand Bombardier, elle s'est répandue dans le monde entier.

Son terrain de prédilection, comme son nom l'indique, est la neige ou la glace. Elle ne nécessite ni route, ni piste. Les motoneiges sont utilisées pour la randonnée dans les régions urbanisées du sud des pays nordiques, et dans les région septentrionnales de l'Amérique du nord. Elles ont pratiquement remplacé les traîneaux à chiens comme moyens de transport dans les territoires arctiques.

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[modifier] Février 2008

Logo du site web des Têtes à Claques

Les Têtes à claques est un site humoristique créé le 16 août 2006 par l'ex-publicitaire québécois Michel Beaudet, proposant aux internautes une série de courts clips vidéos d'animation en volume qui mettent en scène différents personnages humoristiques et des situations cocasses.

Très vite popularisé grâce à Internet, le site connaît aujourd'hui une très grande popularité. Certains des clips animés seront diffusés à la télévision, par la chaîne française Canal+, à partir de janvier 2008[1], tandis qu'au Québec, ils sont déjà diffusés depuis le 17 décembre 2007 sur Radio-Canada[2].

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[modifier] Janvier 2008

L'évacuateur de crues du barrage Robert-Bourassa (anciennement La Grande-II)

Le Projet de la Baie-James (ou Complexe La Grande ou LG) se réfère aux installations hydroélectriques sur la Grande Rivière, dans le Nord du Québec, Canada, et la dérivation d’une partie des eaux des rivières Eastmain, Opinaca et Caniapiscau vers la Grande Rivière.

La région de la Baie-James, ou Jamésie, est bordée par la baie James à l’ouest, les régions d'Abitibi-Témiscamingue et de Saguenay–Lac-Saint-Jean au sud, la Côte-Nord et le Labrador à l’est, et le Nunavik au nord. Les rivières de la région ont leur source sur le Plateau laurentien du bouclier canadien à une élévation de plus de 500 mètres. Le bassin versant du Complexe hydroélectrique La Grande comprend environ 177 000 km², soit 12 % de la superficie du Québec.

La production électrique annuelle du Complexe La Grande s’élève à environ 83 térawatt-heure (TWh), soit environ 43 % de l’électricité consommée au Québec (estimée à 193 TWh en 2003). Les sept centrales hydroélectriques du Complexe La Grande, construites entre 1974 et 1996, ont une capacité installée de 16 021 mégawatts (MW) et fonctionnent en moyenne à 60 % de leur capacité.

Les exportations nettes d'électricité vers l'Ontario, le Nouveau-Brunswick, le Vermont et l'État de New York s'élevaient en moyenne à 14 TWh entre 1981 et 2005 et avaient atteint un sommet de 28,8 TWh en 1987 lors de la mise en service des plus grandes centrales du complexe hydroélectrique. En 2004 et 2005, cependant, les exportations nettes d'électricité ne s'élevaient qu'à 1,5 TWh et à 6,7 TWh respectivement, soit l'équivalent de 0,8 à 3,5 pour-cent de la consommation totale d'électricité au Québec, toute production confondue.

La construction de trois nouvelles centrales entre 2003 et 2011 (Eastmain-1, Eastmain-1A et Sarcelle) et la dérivation du cours supérieur de la rivière Rupert vers les centrales de la Grande Rivière fera passer la capacité installée à 17 389 MW et la production totale du Complexe de la Baie-James à environ 94 TWh. L'augmentation anticipée de la pluviosité de la région due au réchauffement climatique devrait augmenter cette production.

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[modifier] Décembre 2007

Une partie de la zone supérieure de la serre indo-australienne au Jardin zoologique du Québec.

La Jardin zoologique du Québec était un parc zoologique situé dans l'arrondissement Charlesbourg de la ville de Québec (Québec, Canada). Il fut fondé en 1931, sous l'impulsion des ministre et sous-ministre québécois à la Colonisation, la Chasse et les Pêcheries, MM. Hector Lafferté et Louis-Arthur Richard lorsqu'il fut décidé d'ajouter une mission de conservation zoologique à un projet de ferme expérimentale d'élevage d'animaux à fourrure. Les premiers animaux sont introduits dès l'ouverture du parc en 1931, qui compte à ce moment des bâtiments administratifs, une zone réservée aux cages des animaux à fourrure et des enclos pour les grands herbivores.

Les années 1950, 1960 sont riches en aménagements sur le site: grand pavillon pour les primates et les fauves, nombreux enclos dont certains pour les ours polaires, les loutres, les marmottes; jardins français; étang pour les flamants et les canards, etc. Les années 1970 voient entre autres l'apparition de la petite ferme, d'enclos pour les loups et coyotes et de volières. Durant toute cette période, l'aménagement horticole du site est constamment en évolution.

Au moment d'accueillir son 15 millionième visiteur, en 1997, le jardin zoologique compte un grand nombre d'espèces animales; cependant, ses installations sont devenus vieillottes et ne répondent plus aux standards internationaux de conservation d'espèces animales. De plus, le gouvernement québécois s'interroge sur la pertinence de continuer à financer années après années un jardin zoologique, qui plus est ne fait pas ses frais. Après deux années de fermeture pour les rénovations, le nouveau jardin zoologique du Québec ouvre ses portes en 2002. Il est davantage orienté vers la mise en valeur des jardins, les oiseaux et les petits mammifères (bien que certaines espèces plus « grandes » aient été conservées) afin de ne pas compétitionner les crénaux d'autres jardins zoologiques québécois. Les ambitieux objectifs de fréquentation ne sont pas atteints. Dans la controverse, le 30 novembre 2005, le ministre provincial responsable de la région de Québec, Michel Després, annonce la fermeture du jardin zoologique en 2006, le transfert de certaines activités au Parc-Aquarium du Québec et la transformation du site en parc floral.


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[modifier] Novembre 2007

La Gaspésie, ou «péninsule de la Gaspésie» est la péninsule du sud-est du Québec située à l'est de la vallée de la Matapédia, et entourée des eaux du Fleuve St-Laurent au nord, du golfe St-Laurent à l'est et de la baie des Chaleurs au sud. Le nom de Gaspésie est un dérivé du mot Gaspé, du micmac Gespeg qui signifie « fin des terres ».

La Gaspésie est le berceau du Canada lors du débarquement de Jacques Cartier dans la baie de Gaspé en 1534. Quelques deux cents ans plus tard, la Bataille de la Ristigouche en 1760, au fond de la baie des Chaleurs, scelle le sort de la Nouvelle-France lors de la dernière bataille navale, pour la conquête du nouveau monde, entre les deux grandes puissances coloniales de l'époque : la France et l'Angleterre.

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[modifier] Octobre 2007

La Bataille des plaines d'Abraham, eut lieu le 13 septembre 1759, durant la guerre de Sept Ans, à Québec en Nouvelle-France. Bien qu'étant l'une des batailles les plus décisives de la guerre, elle ne dura que 17 minutes environ. Cette bataille mit fin au siège de la ville de Québec qui avait duré trois mois.

Ayant dégagé le dernier obstacle français qui restait à l'avancée de la marine britannique sur le fleuve Saint-Laurent, la bataille de Québec a essentiellement ouvert toute la Nouvelle-France au contrôle britannique. En 1760, les Britanniques complétèrent la conquête en capturant Montréal, même si la bataille de Sainte-Foy donna aux Français un dernier goût de victoire.

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[modifier] Septembre 2007

Voûtes du barrage Daniel-Johnson
Voûtes du barrage Daniel-Johnson

La centrale Manic 5 et le barrage Daniel-Johnson désignent un aménagement hydroélectrique d'Hydro-Québec situé sur la Côte-Nord du Québec, dans la MRC de Manicouagan, à 214 km au nord de la ville de Baie-Comeau.

Haut de 214 m, d'une largeur en crête de 1 314 m, doté de 13 voûtes et de 14 contreforts, le barrage est le plus grand barrage à voûtes multiples et à contreforts du monde.

Mis en service en 1968, il a une hauteur de chute de 141,8 m et fournit plus de 2 592 MW de puissance.

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[modifier] Août 2007

L'Édifice Price est un gratte-ciel de 18 étages situé à Québec. C'est le seul gratte-ciel situé à l'intérieur des murs de la ville, et un des plus vieux au Canada. Il a été construit au début des années 1930 pour la compagnie Price Brothers, lançant une controverse liée à la conservation du Vieux-Québec. L'édifice fut par la suite acquis par la ville de Québec, et est aujourd'hui géré par le bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec. La résidence officielle du Premier ministre du Québec s'y trouve.

En 1927, les nouveaux dirigeants de la Price Brothers and Company, John Herbert et Arthur Clifford Price, décident de construire un nouveau siège social pour la compagnie à Québec. À l'époque, le principal centre financier se situe sur la rue Saint-Pierre, mais ils n'y trouvent rien pour les satisfaire, et choisissent plutôt la rue Sainte-Anne, tout près de l'Hôtel de Ville. Les plans du bâtiment de seize (16) étages sont commandés à la prestigieuse firme Ross and Macdonald de Montréal.

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[modifier] Juillet 2007

Avant 1975, le déménagement au Québec s'effectuait traditionnellement le 1er mai
Avant 1975, le déménagement au Québec s'effectuait traditionnellement le 1er mai

La Fête du déménagement ou Journée nationale du déménagement est un phénomène social québécois. Chaque année, entre 200 000 et 250 000 ménages québécois changent de domicile le 1er juillet ou dans les jours qui précèdent la Fête du Canada.

L'origine du phénomène date de 1974. L'Assemblée nationale du Québec vote une loi abrogeant certaines dispositions du Code civil du Québec, qui fixait le 1er mai comme date d'échéance des baux résidentiels, échéance qui était inscrite dans le droit civil depuis 1866, et s'est maintenue en l'état pendant plus d'un siècle.

Bien que la mesure législative « créant » la fête du déménagement ait été votée par une législature très majoritairement fédéraliste, un certain nombre de gens voient dans cette coutume des motivations d'ordre politique et prétendent que la population manifeste ainsi son indifférence à l'égard de la Fête nationale du Canada, les célébrations de la fête nationale canadienne étant beaucoup moins courues au Québec que celles de la Fête nationale du Québec, le 24 juin.

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[modifier] Juin 2007

Marie Gérin-Lajoie, née Lacoste, en 1920
Marie Gérin-Lajoie, née Lacoste, en 1920

Marie Lacoste-Gérin-Lajoie (Montréal, 19 octobre 1867 - Montréal, 1er novembre 1945) est une pionnière du mouvement féministe au Québec, une juriste autodidacte et une activiste sociale. Issue d'une famille de la bourgeoisie montréalaise francophone, elle s'initie au droit par elle-même, à une époque où les femmes n'ont pas accès à l'enseignement supérieur au Québec. Le code civil alors en vigueur dans cette province faisant de la femme mariée une perpétuelle mineure aux yeux de la loi, elle publie en 1902 un Traité de droit usuel, ouvrage de vulgarisation de droit civil et constitutionnel s'adressant en particulier aux femmes afin de les informer sur leur condition légale. Réédité à plusieurs reprises, cet ouvrage va devenir une référence pour les militantes souhaitant améliorer le statut juridique des femmes.

Le 30 novembre 1893, elle est parmi les rares femmes francophones à participer à la fondation du Montreal Local Council of Women (MLCW) (l'actuel Conseil des femmes de Montréal). En 1907, partageant le malaise d'autres femmes francophones à militer au sein d'un mouvement laïc et majoritairement anglophone, elle se dissocie du MLCW pour devenir cofondatrice de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJB).

À la fin de l'année 1921, après l'obtention au niveau fédéral du droit de vote des femmes en 1918 et la démobilisation du mouvement suffragiste qui suivit, elle relance la lutte au niveau provincial en fondant en 1922 le Comité provincial pour le suffrage féminin (CPSF) qui rassemble militantes anglophones et francophones. Elle obtient en août 1929 la tenue d'une Commission d'enquête sur les droits civiques des femmes au Québec (Commission Dorion), devant laquelle elle témoigne en novembre 1929 au nom de la FNSJB, en compagnie notamment de Thérèse Casgrain et d'Idola Saint-Jean. À la suite du dépôt du rapport de cette commission, le 15 février 1930, les premières véritables mesures destinées à l'amélioration de la condition juridique de la femme mariée au Québec vont être adoptées.

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[modifier] Mai 2007

Le cap Tourmente vu du Centre d'interprétation de la réserve faunique
Le cap Tourmente vu du Centre d'interprétation de la réserve faunique

La réserve nationale de faune du cap Tourmente est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada présentes au Québec. Établie dans une région liée aux premiers temps de l'histoire de la Nouvelle-France, cette réserve est destinée à protéger les marais à scirpe d'Amérique, une plante qui constitue l'alimentation de la grande oie blanche (Chen caerulescens atlanticus), ou grande oie des neiges, une sous-espèce de l'oie des neiges lors de ses migrations annuelles. Au début du XXe siècle, cette espèce ne comptait pas plus de 3 000 individus. Or, les programmes de protection des territoires qu'elle fréquente lors de ses migrations ont permis d'accroître la population à 417 000 individus en 1993, puis à plus de 950 000 individus en 2004. En 1981, le cap Tourmente devient la première réserve protégée en Amérique du Nord en vertu de la convention de Ramsar sur la protection des aires humides.

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[modifier] Avril 2007

La Corriveau selon Henri Julien, illustration pour Les Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé

Marie-Josephte Corriveau, dite « La Corriveau », (1733-1763), condamnée à mort par une cour martiale britannique pour le meurtre de son second époux et pendue à Québec, probablement le 18 avril 1763, est l’une des figures les plus populaires du folklore québécois. Pour reprendre l'expression de l'ethnographe Luc Lacourcière, auteur des meilleurs travaux critiques à son sujet, la Corriveau a connu un « triple destin, historique, légendaire et littéraire ».

Née dans la paroisse rurale de Saint-Vallier en Nouvelle-France et baptisée le 14 mai 1733, Marie-Josephte Corriveau est l'unique fille survivante de Joseph Corriveau, cultivateur, et de Françoise Bolduc. Elle épouse à l'âge de 16 ans, le 17 novembre 1749, Charles Bouchard, également cultivateur, de qui elle a trois enfants. Après sa mort (il est inhumé le 27 avril 1760), elle se remarie le 20 juillet 1761 avec un autre cultivateur de l'endroit, nommé Louis Dodier. Le matin du 27 janvier 1763, celui-ci est retrouvé mort dans sa grange, avec de nombreuses blessures à la tête. Malgré un décès attribué à des coups de sabot reçus de ses chevaux et une inhumation rapide le jour même, les rumeurs d'homicide et les soupçons ne tardent pas à se répandre dans le voisinage.

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[modifier] Mars 2007

Voltaire à la résidence de Frédéric II à Potsdam, en Prusse. Détail d'une gravure de Pierre Charles Baquoy, d'après N. A. Monsiau.
Voltaire à la résidence de Frédéric II à Potsdam, en Prusse. Détail d'une gravure de Pierre Charles Baquoy, d'après N. A. Monsiau.

« Quelques arpents de neige » est l'une des citations de Voltaire par lesquelles celui-ci exprimait son évaluation dépréciative de la valeur économique du Canada et, par extension, de la Nouvelle-France, en tant que colonie au XVIIIe siècle. Parce qu'elle exprime de façon concise une vision caricaturale qui avait cours en certains milieux de la France métropolitaine de l'époque, cette expression s'est intégrée à la culture populaire canadienne et elle est régulièrement citée par les Canadiens.

Il existe, en fait, non pas une seule mais plusieurs citations semblables de Voltaire, lesquelles constituent autant de variations sur le même thème, et on peut de nos jours entendre citer l'une ou l'autre, selon le choix du locuteur. Dans ses nombreuses œuvres ainsi que dans sa volumineuse correspondance, Voltaire a en effet utilisé plusieurs variantes de la formule. Cela n'est guère surprenant, car Voltaire réutilisait parfois ses propres formules dans ses différentes lettres et dans ses autres écrits.

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[modifier] Février 2007

L'hon. Auguste-Réal Angers

L'honorable sir Auguste-Réal Angers, C.P. (4 octobre 1837 à Québec - 4 avril 1919) était un juge et homme politique canadien (québécois). Il a été député à l'Assemblée législative du Québec et à la Chambre des communes du Canada, et sénateur, et il a fait partie des cabinets fédéraux de John Thompson et de Mackenzie Bowell en tant que ministre de l'Agriculture, et du cabinet de Charles Tupper en tant que président du Conseil privé. Toutefois, on se souvient surtout de lui pour avoir, en tant que lieutenant-gouverneur du Québec, démis de ses fonctions le premier ministre Honoré Mercier.

Le lieu et la date de naissance d'Auguste-Réal Angers sont incertains. Si la plupart de ses biographes rapportent qu'il est né le 4 octobre 1838 à Québec, fils de François-Réal Angers et Louise-Adèle Taschereau, il serait plutôt né en 1837 à Beauport, de parents inconnus, et aurait été élevé par Angers et Taschereau comme un fils.

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[modifier] Janvier 2007

Le Parc Aquarium du Québec est un aquarium public situé dans l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery de la ville de Québec. Le Parc Aquarium du Québec possède des jardins et bassins extérieurs et un bâtiment principal comptant plusieurs zones d'expositions. On y compte en tout 10 000 spécimens de poissons, de crutacées, de mollusques et de mammifères de 300 espèces différentes. Il s'est spécialisé dans la faune boréale et arctique.

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[modifier] Décembre 2006

Alexis Lapointe dit Le Trotteur en 1920
Alexis Lapointe dit Le Trotteur en 1920

Alexis Lapointe, dit Alexis le Trotteur, (La Malbaie, 4 juin 1860 - Alma, 12 janvier 1924) est un athlète québécois amateur du début du XXe siècle. Il est devenu un personnage du folklore québécois.

Ses exploits physiques ont tellement été amplifiés qu'il devient difficile de séparer la réalité du mythe. Il a affronté à la course de nombreux chevaux, qu'il aurait toujours battus, dont le plus bel étalon du seigneur Duggan de La Malbaie. C'est pour cela qu'on le connait sous divers surnoms : « le Surcheval », « le Centaure », « le Cheval du Nord ».

L'anecdote la plus célèbre à son sujet veut qu'un jour, il se trouvait au quai de La Malbaie avec son père qui devait partir en bateau pour Bagotville, dont le départ était prévu à 11h00. Comme son père refusait qu'il n'embarque avec lui, il lui aurait dit : « Quand vous arriverez à Bagotville, je prendrai les amarres du bateau. » Alexis se serait saisi d'un fouet chez lui afin de se stimuler et aurait entrepris le voyage au trot, soit un trajet de 146 kilomètres. À l'arrivée du bateau à Bagotville à 23h00, soit 12 heures plus tard, Alexis était sur le quai attendant son père.

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[modifier] Novembre 2006

Vue du centre-ville à partir du mont Royal, l'hiver

Montréal (se prononce Image:ltspkr.png/mɔ̃ʀeal/ en français international, /mɒ̃ɾeal/ avec l'accent québécois et Image:ltspkr.png/ˌmʌntɹiˈɒːl/ en anglais) est à la fois région administrative et métropole du Québec (la plus grande ville du Québec). Elle représente aussi la deuxième ville canadienne en importance et la seule métropole francophone en Amérique du Nord. Considérée comme étant la quatrième ville francophone au monde après Kinshasa, Paris et Abidjan, elle représente, du point de vue de la proportion de ses habitants qui sont de langue maternelle française, la deuxième plus grande agglomération francophone dans le monde. La ville a accueilli l'exposition universelle de 1967 et les Jeux Olympiques d'été de 1976.

La ville est un centre majeur du commerce, de l'industrie, de la culture, de la finance et des affaires internationales. La population de l'île de Montréal est d'environ 1,9 million d'habitants, tandis qu'environ 3,7 millions de personnes habitent le Grand Montréal. Environ 67 % de la population est francophone (de culture et de langue française), environ 23 % sont néo-canadiens (de culture autre que française et anglaise), tandis que 10 % sont anglophones (de culture et de langue anglaise), faisant de Montréal une ville multiculturelle.

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[modifier] Novembre 2005

Canada

Le scandale des commandites est une expression médiatique québécoise pour désigner les tentatives, de 1997 à 2003, de mousser les avantages du Canada auprès de la population québécoise. Elles faisaient partie de manœuvres destinées à prévenir un vote favorable à la souveraineté du Québec, et ont été faites à l'aide de l'argent du Gouvernement du Canada, mais sans contrôle de sa part.

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[modifier] Octobre 2005

Jean Lesage (Montréal, 10 juin 1912 - Ville de Québec, 12 décembre 1980) était un homme politique canadien et un premier ministre du Québec.

Il exerça sa profession d'avocat à Québec et fut élu député de la circonscription fédérale de Montmagny-L'Islet en 1945. À la tête du parti libéral du Québec en 1958, il remporte le scrutin de 1960. Son gouvernement mène de grandes réformes économiques comme la nationalisation de l'électricité et la création de l'assurance-maladie. Son époque, la Révolution tranquille, est marquée par un changement profond des mentalités ainsi que par la montée du nationalisme québécois.

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